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    Evidemment, cette pause Gifs a un tout autre goût que les précédents...

     

    Quand j'ai vu une deuxième ligne apparaître sur mon TG le 28 août

    Shocked Surprised animated GIF 

     

    Sous la douche, 25 secondes après

    Shower Amanda Bynes animated GIF

     

    Quand je suis sortie de la douche et que j'ai compris que c'était pas une blague

    amazing animated GIF

     

    La réaction du chéri quand je lui ai dit 

    Community Jeff Winger animated GIF 

     

    Et quand on a réalisé 

    Kiss Kissing animated GIF

     

    Ma réaction tous les matins, quand je me rappelle que je suis enceinte  

    Excited Yes animated GIF

     

    Avant la première écho

    Nervous Raven animated GIF

     

    Quand j'ai vu son coeur battre

    Crying Laughing animated GIF

     

    La relation que j'entretiens avec mon utérus depuis

    Animated 80s animated GIF


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  • Mes symptômes précoces : dpo par dpo

     

     

    "Mal aux ovaires 3 DPO"

    "Pertes brunes 7 DPO = nidation ?"

    "douleurs de règles à 10 DPO"

    "symptômes de nidation"

    "Test de grossesse négatif 12 DO puis enceinte"

    "8 DPO aucun symptôme"

    ...

    En phase lutéale, 16 cycles durant, Google et ses mots clés sont devenus mes meilleurs amis.

    Vous qui êtes en essai bébé depuis trop longtemps, vous connaissez sans aucun doute cet acte compulsif qui vous pousse à taper vos symptômes précoces sur votre clavier, tout en croisant vos doigts de pieds pour trouver LE témoignage d'une inconnue qui a eu le même symptôme que vous au même moment, et pour qui bien sûr le dénouement fût un test de grossesse positif.

    Chaque mois je me suis jurée de ne plus faire ce type de requête à la con puisque, de toute façon, la déception était au rdv. Chaque mois pourtant, je ne pouvais m'empêcher de rechercher un peu d'espoir, surtout en fin de cycle.

    Je me suis alors jurée de parler de mes symptômes précoces si, par miracle, un beau jour, j'avais moi aussi le bonheur de savoir ce que c'est, un test pipi + !

    Et, même si je n'y crois toujours pas, ce jour est arrivé. Et, avec lui, le jour où je peux donner moi aussi un peu d'espoir aux autres.

    C'est parti!

     

    Le cycle 16 débute comme les 15 précédents, avec des règles douloureuses et déprimantes, le 31 juillet 2015.

    J16 - 15 août 2015 : Ovulation. Pour la première fois, je n'ai pas fait de TO. J'estime donc cette ovulation au 15/08. Il est possible qu'elle ait eu lieu le 14/08. Quoi qu'il en soit, nous avons TP sans y penser à J13, J15 et J16.

    5 DPO : Je me réveille avec des crampes intestinales. Bien différent des crampes prémenstruelles. Elles s'estompent rapidement. RAS le restant de la journée.

    6 DPO : Rebelote. Je me réveille à nouveau avec des crampes intestinales, suivie d'une diarrhée (et bon appétit bien sûr!). Je ne me sens pas au meilleur de ma forme. Je couve sans doute une petite gastro. Le soir, je saigne allègrement des gencives en me brossant les dents. Mais comme ça m'est arrivé à plusieurs reprises en phase lutéale, je ne m'étonne pas.

    7 DPO : Je pars en vacances! 800 km de route. Le matin, je me réveille avec des douleurs de règles cette fois. Rien d'anormal non plus chez moi. Toute la journée en voiture, j'ai tantôt mal aux ovaires, tantôt mal au niveau de l'utérus. Ca tiraille. C'est désagréable, mais une fois de plus, à 7 DPO, chez moi, c'est courant.

    8 DPO : Les douleurs ont disparues. J'ai une libido nocturne du tonnerre. 

    9 DPO : RAS à part un point de côté à gauche (j'ai ovulé à droite). Ca dure 2 heures. Là aussi, des points de côté en phase lutéale j'en ai eu lors de précédents cycles. Pas systématiquement, mais au moins 2 fois depuis le début des essais.

    10 DPO : Douleurs de règles au réveil. Rien d'anormal. Sur mon application, j'ai même noté "Le SPM est là!"... ce jour-là cependant, je suis prise d'un gros vertige, ce qui ne m'arrive jamais. Je mets ça sur le compte du verre de vin blanc que je viens de m'enfiler pour l'apéro (je ne bois jamais - ça doit donc être pour ça). Grosse fatigue également l'après-midi. Je reste affalée sur le canapé de notre maison de vacances. J'ai envie de rien, je suis un peu déprimée. C'est sûr, le SPM est bien là!

    11 DPO : J'ai RIEN noté sur ma super application. Je me rappelle que j'avais tellement de symptômes identiques à l'arrivée prochaine des règles que je me suis empêchée de noter quoi que ce soit.

    12 DPO : Douleurs de règles assez fortes au réveil. Ces douleurs vont et viennent durant la journée. Je suis toujours très fatiguée (pourtant je dors plus de 10h chaque nuit - vive les vacances). Je constate aussi l'arrivée de pertes liquides et transparentes, signe incontestable de l'arrivée imminentes de mes règles. Je note sur mon appli "c'est mort!". Je note cependant que depuis ma diarrhée à 6 DPO, je ne suis plus allée à selle. Hors, d'habitude, 48h avant l'arrivée des règles, j'ai un super bon transit!

    13 DPO : Je me réveille à 6h du matin avec quelques nausées. Je prends un cachet et me sens mieux. Je me rendors pour ma dernière grasse matinée des vacances. Toujours d'assez fortes et régulières douleurs de règles et ce dès le réveil. Elles devraient arriver d'une heure à l'autre. Ca fait 2 cycles que j'ai mes règles à 12 DPO. Je n'ai atteint le 14 DPO qu'une seule fois, mais avec quelques spottings annonceurs à 13 DPO. Mais ce vendredi 28 août 2015 : aucun spotting. Les douleurs de règles sont costaudes. A 18h, et parce que nous avons prévu de passer notre dernière soirée de vacances au restaurant à manger du foie gras et à boire du vin, je finis par pisser sur l'unique TG bandelette que j'ai pensé à prendre avec moi. Je n'y crois pas une seconde. Et pourtant, c'est bien +++ !!!

     

    Je vous le confirme donc les filles : les douleurs de règles sont bien un symptôme de règles ET un symptôme de grossesse. Elles étaient cependant un peu plus douloureuses que d'habitude, et ont d'ailleurs continué pendant 3 jours, jusqu'à 16 DPO.

    Ma poitrine est devenue douloureuse après le TG +, vers 16 ou 17 DPO.

    Depuis 18 DPO, j'ai des pertes blanches régulièrement, qui peuvent parfois être assez abondantes (d'ailleurs je flippe à chaque fois - et si c'était du sang?).

    A 22 DPO, soit 3 semaines de grossesse (ou 5 SA) : premières nausées et re diarrhée (je suis gâtée hein?).

    Ce que je n'ai pas eu avant le test positif : des pertes rosées/brunes lors de la nidation (et pourtant qu'est ce que j'ai pu mater le fond de mes culottes à partir de 6 DPO depuis 1 an et demi!). Je n'ai pas non plus eu de douleurs à la poitrine. Par contre elle est devenue sensible très vite (24/48h) après. Pas de maux de tête et à part une bonne nausée à 13 DPO, pas de souci à ce niveau-là.

     

    Consultez aussi :

    Comment tomber enceinte rapidement ? Les conseils d'une ancienne infertile

    Pourquoi ça a marché

    Nidation : définition et symptômes

    Tests d'ovulation : Mode d'emploi

    Pourquoi elles et pas moi ?

    Une journée en DPO

     

     

     

     


    93 commentaires
  • Echo # 1 -  5 sa + 6

     

     

    Vous voyez la flèche?

    Elle pointe vers un petit truc rond de 3 mm.

    Ce petit truc rond, c'est Jean-Félix.

     

    Un mini cœur qui bat déjà. 103 btpm.

    On l'a vu. On l'a entendu.

    Instants magiques.

     

     

    Instants magiques oui. Sur le moment du moins.

    Car ensuite on rentre à la maison. Et on réfléchit à ce qu'on a vu et entendu.

    Et on ne peut s'empêcher de penser que ce mini Jean-Félix et ce petit coeur qui bat a l'air si fragile... Qu'un seul battement raté pourrait entraîner le pire...

    S'ensuit des rêves affreux où le sang coule, où Jean-Félix a perdu la partie.

    L'angoisse gagne du terrain sur la la joie ressentie lors de cette première rencontre.

    Et me revoilà à me battre, comme toujours, contre des pensées pessimistes et stressantes.

    Il y a 3 semaines encore, ma seule crainte était de ne jamais  être capable de porter la vie.

    Aujourd'hui, ma crainte est de ne pas être capable de porter la vie jusqu'au bout.

    J'ai hâte de pouvoir profiter pleinement de ce début de grossesse. De ressentir la joie sereine, le sentiment de réussite et de pouvoir aller pisser sans paniquer à l'idée de voir du sang dans le fond de ma petit culotte.

    Mais pour réussir ce challenge, il va me falloir faire confiance à mon corps. Et avoir confiance en Jean-Félix.

    Gros travail, puisqu'ils m'ont tous les deux fait faux bond des mois durant.

     

    Y a du taf!

     

     

     


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  • Pourquoi ça a marché

     

    Vous pensez sans doute que je réfléchis trop.

    Quand ça ne marchait pas, je me demandais pourquoi.

    Et maintenant que Jean-Félix s'est enfin accroché, je me demande pourquoi. Aussi.

     

    Mais c'est plus fort que moi.

    Pourquoi, après 15 cycles d'essai, avec ovulation, de nombreux TP bien placés, j'ai toujours vu les reds se pointer, et pas cette fois-ci ?

    Et comme, de toute façon, tenter de faire taire mon esprit volubile est une peine perdue, j'ai décidé de vous exposer mes hypothèses.

     

    Hypothèse n°1 : Miss Converse a réussi son coup

    Je vous parlais ici de mon premier rendez-vous chez une psy spécialisée en infertilité et PMA. Deux autres rdv ont suivi, avant mon départ en vacances durant lequel chéri et moi avons forniqué comme des lapins conçu jean-Félix.

    Miss Converse et moi avons donc conversé (le jeu de mot ringard) durant quelques heures. Non pas de mon infertilité, de mon chéri ou de la PMA, mais de ma mère! Oui vous avez bien lu. Ma mère s'est invitée à ces séances, et sans que je sache vraiment pourquoi, puisque c'est finalement moi qui ai évoqué le sujet. Je me suis surprise à parler d'elle. Beaucoup. Et sans rentrer dans les détails, au plus j'en parlais avec Miss Converse, et plus je prenais conscience de la relation (pas toujours très saine) que j'entretenais avec ma génitrice. Relation teintée de contrôle, de manipulation et de sentiments de culpabilité et de devoir.

    Le fait d'en parler, et d'avoir l'avis de Miss Converse m'a libérée d'un certain poids.

    Le poids nécessaire pour laisser la place à Jean-Félix?

    Peut-être. Peut-être pas.

     

    Hypothèse n°2 : Les vacances et le lâcher prise

    Quand on me disait qu'il fallait que je lâche prise, une image mentale en forme de doigt d'honneur se formait automatiquement en guise de réponse à mon interlocuteur donneur de conseils à 2 balles.

    Et pourtant, je ne peux que constater que Jean-Félix a décidé de se pointer la seule semaine depuis 1 an et demi où j'ai réussi à ne plus penser aux essais bébé 24h/24. 

    Je vous le disais d'ailleurs ici à mon retour de vacances.

    Alors, simple hasard ou relation de cause à effet ?

     

    Hypothèse n°3 : Mon corps a dit Fuck à ma certitude

    Le mois d’août, c'était le dernier mois d'essai au naturel. En septembre, Mister S et moi avions convenu de nous revoir afin de programmer ma première FIV.

    Et pour être très honnête, je m'y voyais déja moi, en FIV. J'avais déja pris mes renseignements. Je connaissais le protocole par coeur. J'avais déja décidé intérieurement quel cycle serait le plus propice pour faire cette FIV. J'avais établi mon agenda, en fonction des voyages d'affaire de chéri. Bref, j'étais prête et parée. Pour moi, il n'y avait pas d'alternative. Mon corps n'était pas apte à concevoir seul. Il lui fallait de l'aide.

    Et pourtant, force est de constater que oui, il sait se débrouiller sans l'aide de Mister S, de ses microscopes et de son spéculum.

    Je ne croyais plus du tout en lui. Il m'a prouvé qu'il était toujours digne de confiance.

     

    Hyptohèse n° 4 : Y a pas de raison

    Moi qui ai toujours ce besoin irrépressible de tout expliquer, il est clair que cette hypothèse, je la hais. Mais je suis bien obligée de me dire que, peut-être, il n'y en a pas, d'explication.

    Jean-Félix avait besoin de temps. Temps qui m'a semblé horriblement long, et qui, comparativement à d'autre (oui oui j'en ai bien conscience), est dérisoire.

     

    Evidemment, et bien que l'hypothèse n°2 me semble la plus probable, je n'aurai jamais avec certitude de réponse à cette question, la question du pourquoi maintenant.

    L'essentiel est qu'il soit là.

     

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     The same side

     

    Au cours de ces derniers longs mois d'essai, j'ai souvent lu et entendu qu'une fois  le test de grossesse positif, la longue attente et les déceptions qui l'accompagne s'éclipsent et partent en fumée comme par enchantement.

    "On oublie tout"

    Je ne sais pas si c'est parce que ça fait seulement une semaine que Jean-Félix s'est installé, ou si c'est parce que je ne réalise pas encore ce qui m'arrive, mais, dans mon cas, je n'oublie rien.

    Ni la peine, ni l'incertitude, ni l'attente.

    Encore moins les larmes, la noirceur et le poids qui ont envahi peu à peu mon cœur et mon corps avec le temps.

    Non. Etre enceinte n'efface rien.

    Et même si je donne naissance à Jean-Félix dans 8 mois et demi, jamais je ne pourrai évoquer sa conception sans que mon estomac se crispe. La douleur et le doute se sont insinués en moi trop profondément pour pouvoir les oublier.

    Jamais je ne pourrai regarder une femme enceinte sans me demander si elle a galéré longtemps pour l'avoir.

    Jamais je ne pourrai plaindre une femme qui s'impatiente au bout de son 2ème mois d'essai infructueux.

    Jamais je ne pourrai rester indifférente face à une femme qui a du passer par la case PMA pour être maman.

    Parce que même si Jean-Félix a fini par se pointer naturellement, au fond, je suis comme elles.

    Je ne suis pas passée de l'autre côté.

    Celui des femmes fertiles pour qui avoir un enfant fait partie de ces choses de la nature.

    Je suis toujours du côté des femmes infertiles. Du côté des galériennes.

    Et je crois que je le resterai toujours, même si je deviens maman.

     

     

     

     

     


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