• La voiture et le maxi-cosy : le remède miracle contre les coliques ? Tess est fan de ma 207... Et moi aussi !

     

    Délivré sans ordonnance

     

    Hier soir, nous (comprenez "je") avons du faire face à la pire crise de coliques que la Boulette n'ai jamais connue.

    Durant 4 heures, sans interruption, ma Clochette a pleuré hurlé sa souffrance sans que rien (et quand je dis rien, c'est vraiment nada, nothing, que dalle, que tchi bell) ne réussisse à la soulager.

    J'ai pourtant tenté tout ce que j'ai pu, à savoir les massages (je deviens une pro), la bouillotte, la position ventrale, les berceuses (j'ai même été jusqu'à lui chanter du Charles Trenet, c'est pour dire), la tétine, les gouttes homéopathiques, l'Infacol, les bercements... Je lui ai même laissé mes seins en open bar (d'habitude elle sucotte et ça la rassure un peu). Bref, tout je vous dis.

    Y à rien eu à faire. Les coliques ont été plus fortes que tous mes efforts pour les faire dégager.

    Vers 22h30, après 4 heures de persévérance, j'ai senti ma patience atteindre un pallier. Je sentais aussi que le Chéri, qui essayait péniblement de dormir à nos côtés, écouteurs volume extra fort dans les oreilles, arrivait à saturation (notez que c'est moi qui tente de calmer ma fille et que c'est lui qui arrive le plus rapidement à saturation - les hommes...).

    Bref, je n'en pouvais plus. Je sentais que j'allais m'énerver vraiment très fort, c'est-à-dire, en gros, me mettre à chialer d'impuissance. Je me suis rappelée alors du début de cette journée qui n'avait pas trop mal commencé.

    En effet, la Chouquette et moi nous sommes rendues à l'hôpital pour mon rdv avec une conseillère en lactation. Première sortie avec ma fille (un mélange de fierté et d'angoisse) en voiture, à plus de 2 km de notre chez nous. La Boulette n'arrêtant généralement pas de pleurer, ou de téter, j'appréhendais très fort le trajet, et le temps du rdv... Et pourtant, une fois dans la voiture, ma file s'est endormie illico presto, et ne s'est réveillée que pour téter 1h plus tard, ce qui tombait extrêmement bien puisque pour pouvoir me conseiller au niveau de l'allaitement, la sage-femme qui me recevait voulait observer une tétée.

    J'étais à moitié soulagée que ma fille dorme si paisiblement, à moitié agacée car je ne devais pas avoir l'air très crédible. Allez en effet expliquer à une sage-femme que votre fillette a de fortes coliques à n'en dormir que très peu et à téter quasiment non stop avec celle-ci endormie profondément dans son maxi-cosy à côté de vous. Soit, ce n'est pas le sujet mais la sage-femme a tout de même semblé me croire et m'a conseillé d'espacer un maximum les tétées pour limiter les coliques.

    Mais revenons à notre soirée infernale. A bout de nerfs, j'ai donc repensé à ce rdv et au sommeil profond dans lequel était plongé ma fille que j'aurais tout donné pour retrouver.

    Ni une ni deux, j'ai posé ma fille sur le lit (qui soit dit en passant s'est mise à hurler de plus belle), j'ai été chercher le maxi cosy, j'ai emballé la Clochette dans sa combinaison chaude à pois rose dans laquelle elle flotte allègrement (non je ne suis pas une mère indigne qui tente de faire des économies - c'est une taille naissance - la Boulette ne mesure toujours que 47 cm) et l'ai posée dans son maxi cosy. Clé de voiture dans une main, cosy dans l'autre (ce que c'est lourd ces trucs !) je suis sortie de notre appartement, priant silencieusement pour que nos voisins n'appellent pas la police pour tapage nocturne.

    Nous sommes sorties dans la nuit tiède pour rejoindre ma 207. Je l'y ai installée. J'ai mis ma ceinture, allumé le contact et là, le miracle s'est produit : ma fille s'est tue. J'ai posé ma tête sur le volant quelques secondes. J'ai soufflé un bon coup, et j'ai démarré.

    Après 15 tours de mon quartier (le tout en privilégiant les routes pavées), la Boulette n'avait toujours pas repris ses hurlements. Je ne l'entendais même pas chouiner. 

    Alors, parce que je me suis rendue compte que dans la précipitation, j'avais oublié de prendre mon sac (et donc mon portefeuille, et donc mon permis de conduire...), parce que ma jauge d'essence approchait du rouge, parce que mes yeux se fermaient d'épuisement, je me suis décidée à rentrer chez nous, même si cette perspective me rongeait d'angoisse.

    Et pourtant, j'ai sorti la Boulette de la voiture, profondément endormie. Je suis remontée, clé d'entrée dans une main, cosy dans l'autre, dans notre appartement. Je suis rentrée dans la chambre, où le Chéri ronflait allègrement (veinard) et j'ai posé le maxi-cosy dans le lit cododo collé à notre 180.

    Je me suis couchée, après avoir longuement hésité à sortir la Clochette de son maxi (paraît que pour le dos, ce n'est pas l'idéal). Je l'y ai laissée finalement, persuadée d'être réveillée dans l'heure qui suivait pour une énième tétée.

    La Boulette s'est mise à chouiner un peu. J'ai secoué légèrement bercé le maxi-cosy pendant une vingtaine de minutes, avant de m'écrouler.

    Je me suis endormie, pour la première fois depuis un mois, dans ma position fétiche.

    Et je ne me suis réveillée que 3 heures plus tard. J'ai regardé l'heure. Paniquée, je me suis penchée sur le maxi pour vérifier que la Boulette respirait. Oui. Elle respire. J'ai respiré à mon tour.

    Je me suis tournée vers le chéri et, pour la première fois depuis la veille de mon accouchement, j'ai pu me serrer contre lui. Bien-être. Apaisement. Sourire.

    30 minutes plus tard, ma clochette s'est réveillée, réclamant à manger. Après la tétée, miraculeusement, pas de crises de coliques. Elle s'est endormie rapidement, 2 heures durant.

    Je me suis rendormie aussi, mais difficilement, et bien plus tard, sans doute en raison de l'excitation que me procurait cette nouvelle solution anti-coliques et les belles nuits que celle-ci me promettait.

     

     

    PS : Rassurez-vous, les coliques ont repris de plus belle le lendemain matin... Je suis repartie faire un tour avec la Boulette et ma 207 quelques heures plus tard, quand, à nouveau, rien ne semblait l'apaiser. Elle s'est à nouveau calmée... Mais cette fois, hors de question de s'arrêter une seconde de rouler sinon mademoiselle re hurlait. J'ai maudit tous les feux rouges, les stop, les céder le passage, et même les piétons qui traversaient et que j'étais bien obligée de laisser passer. Lorsque la Boulette semblait à nouveau profondément endormie (50 minutes de route - qui aurait cru que l'essence faisait partie du budget "bébé"...), je suis rentrée, je me suis parquée, j'ai éteints le contact, et la Boulette s'est remise à hurler...

     

    Edit : Ce que je prenais à l'époque pour des coliques étaient bien entendu un reflux interne...


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  • Les "Tu devrais..." et autres conseils dont une jeune maman se passerait bien...

     

     

    Certes, une jeune maman a besoin de soutien et d'accompagnement les premiers jours/semaines de vie de son bébé. Etre restée à la maternité 8 jours entourée de sage-femmes compétentes, douces et patientes a d'ailleurs probablement "sauvé" mon allaitement dont les débuts ont été fastidieux. Oui mais... voilà, je ne suis pas rentrée à la maison depuis 3 semaines que mon entourage (mère ou non) se permet lui aussi de m'adresser des conseils, voire de secouer la tête en signe de désapprobation à certaines de mes actions.

    Telle Nabilla durant sa période glorieuse, j'ai envie de crier "Non mais allô quoi !" tout en montrant à la personne bien intentionnée la porte de sortie de mon appartement. Mais, malgré la fatigue qui a tendance à réduire considérablement mon niveau de patience, je me contente d'un vague "oui oui" diplomate.

    3 semaines... et voici déjà une compilation des réflexions dont je me passerais bien.

     

    "Tu allaites à la demande ? Et elle tête toutes les heures ?? Tu devrais espacer les tétées à toutes les 3 heures ! "

    Ah oui ? Et pendant 2 heures je laisse ma mini puce hurler de faim !? Pour info la lait maternel peut se digérer en 30 minutes, contrairement au lait artificiel qui "cale" bébé. Tu ne savais pas ? Et bien il est temps de revoir ses bases avant de se permettre de donner des conseils ! (Bien entendu, je ne me fatigue pas - je suis déjà suffisamment crevée - je me contente du "oui oui" et continue d'allaiter ma fille à la demande).

    " Tu dors avec elle ? Dans le même lit ? Tu devrais essayer de la faire dormir dans son propre lit"

    Ah bon ? J'y avais pas pensé ! Je dors avec ma fille parce qu'elle en a besoin, et accessoirement parce que ça me fait gagner un nombre de minutes de sommeil non négligeable, essentiel pour ne pas craquer.

    "Ce n'est pas bon pour ton couple et pour votre intimité de la faire dormir avec vous"

    Ce n'est en effet pas le plus facile. Mais sérieusement, il ne faut pas avoir accouché (ou avoir une très courte mémoire) pour croire sincèrement que 3 semaines après une épisio, et plus généralement un accouchement, tu regorges d'énergie et d'une libido à casser ton sommier en lattes... Non mais !

    "Tu devrais arrêter de la prendre quand elle pleure. Elle va devenir capricieuse"

    Une des meilleures de toutes ! A 3 semaines de vie, c'est sûr, on fait des caprices... 

    "Tu devrais essayer de la poser...Elle dort profondément" (alors qu'elle vient de s'endormir dans mes bras après 45 minutes de pleures pour cause de coliques et que - tu ne le sais pas parce que tu ne passes pas H24 avec elle - elle ne dort pas du tout profondément)

    Et c'est toi qui va passer les 45 minutes suivantes à la (re)calmer quand, posée dans sa nacelle depuis 9 secondes, elle se mettra à pleurer ? Non, c'est maman ! Alors laisse moi garder ma clochette dans les bras pour que nous puissions, elle, comme moi, nous reposer un peu.

    "Alala les bébés de 2016..."

    ??? Ceux de 86 sont différents ? Non... Chaque bébé est différent ! Et si le tiens était un bébé "modèle" tel que décrit dans certains ouvrages (celui qui pleurniche sans hurler quand il a faim, qui mange, et se rendort pendant 4h, celui qui fait ses nuits à 15 jours, celui qui n'a pas de coliques... Vous voyez le genre) et bien tant mieux pour toi, mais sache que certains bébés ne respectent pas les "rythmes établis". A chaque bébé ses codes ! (Mais va t-en expliquer cela à ta gentille maman qui a passé sa journée à remettre à neuf ton appartement, à te faire à manger et à repasser ton linge... "Oui oui" le retour).

    "Tu devrais la changer plus souvent... Et mettre de la crème pour éviter les irritations"

    Quand !? Quand elle dort pour la réveiller ? Quand elle tête ? Quand elle hurle à cause de ses coliques ? Je change ma fille dès que possible - et elle a droit au liniment sur son fessier à chaque change.

     

    Voici pour les premières (mais certainement pas dernières !) réflexions et autres conseils bienveillants auxquels j'ai le droit depuis la naissance de Tess. Je m'attends à d'autres commentaires à chaque étape de son développement. Et bien qu'ils partent d'une bonne intention, je garderai le cap. Mon cap. Et n'écouterai à l'avenir que le conseil du chéri :

    "N'écoute aucun conseil, sauf le mien..."

    "Qui est ?"

    "De n'écouter aucun conseil"

    (toujours aussi poète, le Chéri)

     


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  • Pas à pas...

     

     

    Tess a 3 semaines.

    3 semaines d'expérience en tant que maman.

    Ce n'est pas grand chose et pourtant j'ai l'impression de connaître ma fille mieux que personne et, ainsi, de pouvoir répondre au mieux à ses besoins.

    Les débuts ont été éprouvants. Ca l'est toujours un peu, d'ailleurs.

    Mais j'apprends, petit à petit, et de plus en plus vite, à repérer les signes annonciateurs d'une colique, d'un rot qui ne vient pas et qui la fait ronchonner, de la faim, de l'agacement, de la fatigue... Afin d'y réagir au mieux en anticipant un maximum ses besoins.

    De fait, je parviens à dormir un peu plus (le jour ou la nuit, je  ne fais plus de différence). Je récupère un peu, dès que je le peux (et toujours avec ma Clochette dans les bras).

    Tess grandit aussi. Et je découvre, avec émerveillement, chacune de ses nouvelles mimiques, chacun de ses progrès.

    Ainsi, pour la première fois, Tess a passé plus d'une heure dans l'écharpe ce matin, et ce (applaudissements svp) sans (trop) ronchonner.

    Dans la même veine, elle s'est endormie dans la poussette hier après-midi lors d'une promenade et a (et ça c'est fort) continué à dormir une fois la balade terminée, durant 2 bonnes heures ! J'y croyais tellement peu que je l'ai regardée dormir tout le long, persuadée qu'elle devait avoir un problème pour dormir si profondément en dehors de mes bras, et durant si longtemps (après coup, je me dis que j'aurais plutôt du en profiter pour dormir dans mon lit, sur le ventre - position fétiche que je pensais retrouver après l'accouchement - c'était sans compter le cododo).

    Il y a deux jours, Tess a dormi de minuit à 4h du matin sans réveil et sans téter (mais toujours dans mes bras). Quelle ne fût pas ma surprise lorsque j'ai découvert l'heure lors de ses premiers ronchons signifiant "j'ai la dalle maman" (bon, ce n'est arrivé qu'une fois, elle a depuis repris son rythme de réveil toute les heures la nuit - 2 quand j'ai de la chance).

    Tess est, depuis sa naissance, d'une tonicité et d'un éveil déconcertant (ne me prenez pas pour une maman qui se vante - c'est le pédiatre qui le dit). Lorsqu'elle est calme, elle nous fixe, et nous suit du regard, son père et moi. Elle réagit aux bruits qui l'entourent. Elle tient sa tête comme une grande. Et surtout, elle possède une force dans les jambes et dans les bras qui nous désarçonne parfois.

    Ma fille est un petit trésor que je choie chaque jour, chaque heure, chaque minute.

    Elle a pris, en une fraction de seconde, une place tellement grande que je ne saurais la décrire.

    Et je suis, chaque matin, étonnée de ressentir que cet amour grandit, encore et encore (mon coeur a t-il perdu sa frontière ? ). 

    Etre maman, ça change une vie, en très peu de temps.

    Et cette nouvelle vie qui commence, je ne l'échangerais contre rien au monde.

     

     

     

     


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    Le Tri Père

     

     

    Si je suis novice en la matière, le Chéri lui n'en est pas à son premier coup d'essai. La naissance de la Boulette signe l'arrivée de sa troisième fille ("De toute façon je ne fais que des filles" dit-il). Encore une fille, et il aime ça. Le seul mâle de la tribu dont il prend soin, et qui le lui rend bien. Si j'en avais déjà eu un aperçu grâce à la présence des 2 aînées, j'en ai maintenant la confirmation : Le Chéri est, outre un mari parfait, un père admirable. Petite démonstration avec une compilation de moments intimistes en famille.

     

    1. Le point commun

    La Boulette ressemble à son père. Physiquement, mais déjà aussi, sur certains traits de caractère. Ainsi, je m'amuse parfois à lister les points communs entre la Boulette et le Chéri. On y retrouve, entre autres, des grands pieds et des grandes mains, des intestins capricieux, des oreilles légèrement décollées (ah non ça c'est moi) une impatience sans égale, une bouche en coeur... Liste que le Chéri ne peut s'empêcher de systématiquement compléter. "Notre point commun ? Tes nibards ! "

    2. Diversification précoce

    Le Chéri est amateur de bonnes choses. Épicurien dans l'âme, le Chéri est également passionné de cuisine. Aussi a t-il hâte de passer à la phase de diversification pour faire goûter à sa fille ses inventions culinaires et ses mets préférés. De fait, le Chéri a déjà fait renifler à sa fille son café corsé (elle semble kiffer), un fromage au lait cru puant et dégoulinant (aucune réaction - n'essayez pas de comprendre), du Pinot Noir et de l'eau de concombre. Ce qui est sûr c'est qu'avec le Chéri notre fille goûtera de tout, et très vite.

    3. Auteur/compositeur/interprète

    La musique. La troisième passion du Chéri (après la bouffe et mes nibards, si vous avez bien suivi). Calmer Tess va donc de pair avec le chant. Mais ne vous méprenez pas. Pas de berceuse dans le répertoire du Chéri. C'est ainsi qu'à son deuxième jour de vie, dans la chambre de la maternité, le Chéri s'est baladé avec notre fille en lui chantant des chansons paillardes et "Brave Margot" de Brassens à tue tête. Un début de chanson dédié à Tess a également déjà été composé à la guitare. Heureusement qu'elle aura sa mère pour la dérider avec de la musique de "jeunes"!

    4. Le surnom

    Rappelez-vous, le créateur du surnom Jean-Félix, tout comme celui de Jacqueline, c'était le Chéri. Maintenant qu'elle est parmi nous, Jacqueline s'est envolée, laissant place au "choupiot" et au "pet qui pue".

    5. Le bisou

    Que ce soit avant de partir travailler ou en rentrant du bureau, nous avons droit, la Boulette et moi, aux bisous du Chéri. Une belle manière d'entamer la journée (même si dans notre cas, à la Boulette et moi, jour ou nuit, il n'y a plus de différence).

    6. NBA

    Autre passion du Chéri (oui, il en a plein) ; le visionnage des matchs NBA. Dans mon ventre déjà, nous avions droit, la Boulette et moi, a de longues soirées télé GSW vs Spurs, ainsi qu'aux commentaires et mouvements frénétiques du Chéri à chaque panier marqué par son équipe favorite. De fait, le Chéri est persuadé que la Boulette est devenue une grande fan. Ces longues soirées télé ne font donc que commencer...

     


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  • On ne souffle qu'à moitié

     

    Aujourd'hui était un jour à la fois attendu et appréhendé.

    C'est en effet cet après-midi que nous avions rendez-vous pour l'échographie de contrôle suite à la masse découverte dans l'abdomen de notre Boulette 2 jours après sa naissance. Mais aussi pour un bilan auditif (l'oreille gauche n'avait pas donné les résultats attendus à la maternité) et enfin un rendez-vous avec la pédiatre pour faire le point.

    Nous ressortons de ces examens épuisés, aussi bien nous, parents, que la Boulette, que je n'ai jamais entendu hurler aussi fort de toute sa courte vie.

    Le bilan est mitigé.

    La masse est malheureusement toujours bien présente. Sa localisation a pu être précisée : dans la queue du pancréas. Elle est toujours non identifiée. Cela parce qu'une masse à cet endroit à cet âge est extrêmement rare.

    La nouvelle encourageante est que le volume de cette masse s'est réduite depuis la première échographie. Elle est ainsi passée de 16 à 10 mm. Nous gardons espoir donc qu'elle disparaisse d'elle-même totalement d'ici le prochain contrôle qui aura lieu le 23 juin prochain.

    Si tel est le cas (ce qu'on espère, bien sûr), nous ne saurons jamais vraiment ce qu'était cette anomalie. L'essentiel est qu'elle disparaisse et qu'on tourne définitivement la page.

    Parallèlement, l'état de santé général de notre clochette est bon. Elle continue à grossir pour atteindre le poids record de 2kg700 ! Elle grandit également et malgré ses coliques, elle se porte bien. Le bilan auditif s'est finalement révélé parfaitement normal. Une éclaircie bienvenue.

    Voilà pour les nouvelles de cette grosse journée.

    Nous restons sur le qui-vive. Nous restons dans l'attente. Mais nous gardons l'espoir que d'ici la fin du mois de juin, toute cette histoire soit derrière nous.

     

     


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