• Partir en vacances avec un bébé RGO... Ou comment revoir ses plans.

    Lorsque j'étais enceinte de 5 mois, le Chéri et moi nous avions réservé, comme tous les ans, nos vacances pour le mois de septembre.

    Notre choix s'était porté sur une petite maisonnette dotée d'une jolie piscine dans la campagne lotoise.

    Je m'imaginais déjà, le Chéri, notre bébé et moi barboter dans la piscine... Promener notre fille en poussette dans les villages voisins... Nous arrêter prendre un verre en terrasse et déguster une spécialité du coin... Passer une soirée romantique avec le Chéri, notre mini-nous de 4 mois dormant paisiblement dans son petit lit...

    Crédule et naïve primipare que j'étais alors ! Bon, il faut dire aussi qu'à l'époque, je ne connaissais pas les abréviations "Rgo", "Aplv" et encore moins "Babi"... Jamais je n'aurais pu imaginer ce qui nous attendait quelques mois plus tard.

    Quoi qu'il en soit, j'ai dû revoir mes plans idylliques de premières vacances avec bébé...

    Tout d'abord, faire les bagages ! Ou comment avoir besoin d'une tierce personne pour disposer de mes deux mains et de toute ma tête pour ne rien oublier... Je vais devoir faire appel à la belle-mère patiente et courageuse capable de supporter les hurlements de ma Boulette !

    Ensuite, et ce sera probablement le plus compliqué, supporter les hurlements de la Boulette durant les 8 heures de retour qui séparent notre appartement de notre destination. Car non, Boulette ne supporte pas la voiture... Ni 20 minutes, ni même 5... Alors 8 heures, je n'ose même pas imaginer. J'ai tenté pas mal de choses afin de la calmer mais ni les comptines ni le mobile suspendu à son siège-auto ni les 6 doudous et jouets posés auprès d'elle ne semblent l'apaiser. La Boulette huuuuuuurle jusqu'à s'en étouffer.

    Arrivés à destination, nos principales activités vont être de réussir à faire dormir la Boulette. Car la Boulette fait la guerre au sommeil. Que ce soit dans nos bras, au sein ou dans le porte-bébé, la Boulette lutte, encore et encore, jusqu'à s'endormir d'épuisement pour quelques minutes seulement...

    Adieu les balades en poussettes dans les paysages bucoliques. La Boulette ne supporte pas d'être promenée en poussette plus de quelques minutes. Les bras de papa deviennent alors le meilleur endroit où se blottir pour partir en balade.

    Inutile bien sûr d'envisager de s'arrêter pour se rafraîchir à l'ombre d'un parasol un verre de limonade à la main. Avec la Boulette, on ne s'arrête pas et surtout on ne s'assied pas. On marche, encore et encore.

    Dans la même veine, mais cette fois, pas uniquement pour cause de Boulette colérique, pas de resto prévu, régime sans PLV de maman oblige. Les repas seront préparés maison par le Chéri, et seront engloutis par maman assise seule à table pendant que papa porte la Boulette (en marchant, évidemment).

    Les soirées romantiques envisagées il y à quelques mois se feront bien en duo, mais entre maman et la Boulette, comme depuis sa naissance. Maman couchée dans le lit, la Boulette accrochée à son sein pour trouver le sommeil, et se réveillant ensuite toutes les heures de la nuit pour retrouver le téton perdu en cours de route (et se tortiller pour dégager les énormes gazs qui probablement sont la cause principale de ses réveils à répétition).

    Croyez-le ou non, mais malgré ces "petits" changements de programme, j'ai plus que hâte de partir. Changer d'air, d'environnement, et surtout ne plus rester seule à gérer la Boulette du matin au soir vont me faire le plus grand bien !

    Je ne sais pas dans quel état nous reviendront, mais ce qui est sûr, c'est que malgré tout, nous y allons !

    Le grand départ, c'est demain.

    Souhaitez-nous bonne chance !

     

     


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  • Ces abréviations qui ne me quittent pas

     

     

     

    Vous avez remarqué vous aussi que la vie d'une future maman, puis d'une maman, est peuplée d'acronymes ?

    Alors qu'on se croit débarrassé de l'un, un nouveau arrive, remplaçant l'autre, signant l'arrivée dans une nouvelle ère que l'on pense toujours plus facile à traverser que la précédente.

    Et pourtant, de nouvelles abréviations surviennent, et régissent ton monde, à nouveau.

    Certaines chanceuses traversent ces étapes sans les connaître.

    Pour ma part, j'ai l'impression de les avoir toutes rencontrées.

     

    Quand j'attendais inlassablement de tomber enceinte, tout d'abord, il y a eu  les TO (test d'ovulation), les TG ( test de grossesse), les CT (courbe de température), les PDS (prise de sang), la PMA (procréation médicalement assistée), les FIV (fécondation in vitro) et les IAC (insémination artificielle), les calculs de J et de DPO (day post ovulation).

    Une fois enceinte, il y a eu les taux HCG, les PDS encore, la MAP (menace d'accouchement prématuré)...

    Et maintenant que ma Boulette est enfin dans mes bras, voici que je dois faire avec les acronymes BABI (bébé aux besoins intenses), RGO (reflux gastro-oesophagien) et APLV (allergie aux protéines de lait de vache).

    Ces mini-mots, ces petites lettres qui n'ont l'air de rien et qui ne veulent rien dire aux non initiées ont fait et font partie de notre histoire, à la Boulette et moi.

    Je ne regrette rien. Je suis même parfois fière d'avoir traversé toutes ces étapes pour parvenir à avoir mon petit moi, ma merveille.

    Mais parfois, après une nuit entrecoupée de réveils toutes les 45 minutes, après une journée à avoir dû gérer seule les crises et hurlements de la Boulette, après l'avoir portée toute la journée en marchant de long en large, oui parfois, je me dis que je n'ai pas eu le parcours le plus facile. Et que tous ces acronymes, j'aurais préféré ne jamais avoir à en connaître la signification.

     

     


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  • Mon bébé (presque) parfait

     

     

    Ma fille fait partie des bébés mignons (ne me dites pas qu'ils le sont tous, c'est faux). Ceux du genre qu'on voit dans les publicités pour les couches et les lingettes.

    Mais je dois bien reconnaître en toute objectivité que mise à part cette atout physique indéniable, la Boulette est loin d'être un bébé dont la majorité des futures mamans rêvent quand elles imaginent leur vie avec leur enfant.

    Alors bien sûr, ma fille pourrait bien être le pire bébé du monde que je n'en aurait que faire. Je l'aime à point c'est tout. Mais, certains jours, je prendrais bien une pause de la Boulette.

    Style j'oublie tout pendant deux heures et je vais faire du shopping, une manucure ou plus simplement je fais une bonne sieste. Sauf que ce genre de moment, quand tu deviens la maman d'une Boulette comme la mienne, tu oublies pendant quelques mois... Vous allez comprendre pourquoi.

     

    La Boulette se réveille toutes les heures la nuit (deux quand les nuits sont bonnes - je les compte sur les doigts de ma main).

    La Boulette ne pleure pas pour exprimer ses besoins. Elle hurle.

    La Boulette déteste la voiture. Au bout de 100 mètres, la Boulette utilise son moyen d'expression favori (le hurlement) pour que maman s'arrête et la calme, réduisant ainsi les sorties maman/bébé à néant.

    La Boulette ne dort pas dans son lit. Non. Elle dort avec maman (sur maman de préférence d'ailleurs), accrochée à son sein.

    La Boulette ne veut pas boire au biberon (et hurle quand on approche l'objet du délit de sa jolie bouche en coeur).

    La Boulette fait des micro-siestes de 15 minutes dans les bras de papa ou dans le lit au sein de maman.

    La Boulette ne supporte pas d'être posée plus de quelques minutes par jour. Les bras, les bras et les bras.

    La Boulette tolère le porte-bébé depuis quelques jours, mais seulement si maman marche vite, et chantonne en même temps (si maman s'arrête, elle hurle - vous commencez à comprendre).

    La Boulette a besoin d'être stimulée tout le temps (sinon...).

    La Boulette a du reflux et des gazs continuellement (ces derniers d'ailleurs nous réveille souvent en sursaut la nuit - quand par miracle nous dormons).

    La Boulette a besoin de tétouiller le sein de maman une heure minimum (on a été jusqu'à deux fréquemment) pour s'endormir le soir (le tout pour se réveiller 1 heure après si vous avez suivi). 

    La Boulette est réveillée par le moindre micro bruit (un froissement de drap, une mouche qui vole, le voisin du dessus qui aurait le malheur de tirer la chasse d'eau...) - la séance de tétouillage est alors à reprendre du début. 

     

    Je m'arrête ici car la liste est encore longue (et aussi parce que la Boulette réclame - encore). Mais vous l'aurez vite compris, mon bébé (qui s'apparente à un BABI) est épuisant. Un trésor. Une merveille. Mais épuisant...


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  • Alleluia

     

     

    Non ce n'est pas une blague (même si j'ai moi même du mal à y croire).

    La Boulette, à bientôt 4 mois, vient d'accepter de garder plus de 3 secondes une tétine en bouche.

    Attention, pas n'importe laquelle.

    Non non, uniquement la tétine de gauche.

    Evidemment. Si il y a moyen d'embêter un peu maman,.. On ne se prive pas !

    Bon, pour le moment, ça ne remplace pas le besoin de succion exclusif du sein de maman pour s'endormir...

    J'ai tenté de remplacer subrepticement mon téton contre la tétine, je me suis vite fait remballée.

    Mais au moins, la journée, et uniquement quand la Boulette l'a décidé, elle sucotte sa tétine I Love Daddy pendant plusieurs minutes.

    Comme quoi, il ne faut jamais s'avouer vaincue...


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  • Allaiter un bébé allergique aux protéines de lait de vache - Régime APLV et bébé RGO

     

     

    Quand ton petit bébé tout frais sortant de la maternité se met à hurler ses tripes, jour et nuit, et que RIEN ne le calme, tu supportes un jour, deux jours, une semaine, puis deux... Et puis tu te dis qu'il doit bien y avoir quelque chose d'autre que les fameuses coliques du nourrisson pour expliquer ces heures d'hurlements intarissables. Tu vas consulter un pédiatre, puis un autre, pour finalement consulter ton ami Google et y taper les symptômes de ton bout de chou. Et là, tu constates que, même si tu n'es qu'une primipare dépourvue d'un diplôme de médecine, ton bébé a très probablement un reflux. Alors tu retournes chez les pédiatre qui te prescrits un traitement IPP. Toute contente et pleine d'espoir, tu t'efforces de le faire avaler à ton bout de chou chaque matin. Les jours passent, et tu ne constates qu'une très légère amélioration... A bout de nerfs, d'idées et complètement épuisée, tu retournes voir ton ami Google et apprend que le RGO peut aussi être d'origine allergique, et pas seulement mécanique. Tu tentes donc le tout pour le tout, et débute un régime d'éviction des protéines de lait de vache...

     

    Voilà très succinctement le début de vie de nombreuses mamans de bébés RGO.

    Les pédiatres, et la médecine en générale étant très peu branchée "allergie", peu d'entres-eux vous conseilleront d'éviter les produits laitiers (ou vous prescrirons un lait adapté si vous n'allaitez pas).

    Et pourtant, 3 semaines après le début du régime, j'ai constaté une réelle amélioration. Le reflux est toujours présent, mais mon bébé n'hurle plus ses tripes du soir au matin et du matin au soir.

    Alors certes, il vous faudra du courage, et dans un premier temps beaucoup d'aide et de soutien car gérer les crises d'un bébé RGO c'est épuisant, mais le combiner avec un changement de régime alimentaire, c'est excessivement difficile.

    Cependant, une fois l'habitude prise et en constatant les améliorations que cela engendre sur votre bébé, vous ne pourrez que vous féliciter d'avoir tenu le coup !

     

    Dans quel cas débuter un régime d'éviction des PLV ?

    L'allergie aux protéines de lait de vache peut se traduire par un reflux, comme c'était le cas pour ma Boulette, mais d'autres symptômes peuvent vous faire penser à une allergie :

    • Coliques
    • Selles verdâtres, glaireuses, sanglantes
    • RGO (interne ou externe) - vomissements
    • Douleurs intestinales
    • Eczéma et plaques rouges
    • Troubles du sommeil (bébé dort peu, et semble dérangé même quand il dort)

    Attention, si vous décidez d'entamer ce type de régime, sachez que seule une éviction stricte d'une durée de minimum 3 semaines est nécessaire pour confirmer que votre tout petit réagit aux PLV.

     

    Quels aliments supprimer de son alimentation dans le cadre d'un régime sans PLV ?

    L'allergie aux protéines de lait de vache est la plus courante (50% des allergies chez les nourrissons). Avant de supprimer tous les allergènes possibles de votre alimentation, il vaut donc mieux débuter par les PLV.

    Et c'est déja pas mal car des protéines de lait de vache, il y en a à peu près partout... Non seulement dans les fromages, les yaourts, la crème fraîche et le beurre qui sont les aliments auxquels on pense principalement, mais aussi dans les plats préparés et vos entremets préférés que vous trouverez en grandes surfaces.

    Le régime d'éviction devant être strict pour pouvoir constater une réelle allergie, il faut donc faire la chasse aux étiquettes !! Voici une liste non exhaustive des ingrédients à bannir :

    • Albumine
    • Babeurre
    • Beurre
    • Caséinate
    • Caséine
    • Crème fraiche
    • Galactose
    • Globuline
    • Lactalbumine
    • Lactoacidophilus
    • Lactoglobuline
    • Lactose
    • Lactosérum
    • Lait (de tout type, y compris le lait sans lactose)
    • Poudre de lait
    • Présure

     

    L'allergie aux protéines de lait de vache étant parfois croisée avec d'autres allergènes, il est conseillé (dans un premier temps du moins), d'éviter les produits à base de soja, de lait de chèvre ou de brebis.

    Personnellement, j'ai également éliminé le boeuf, le veau, les crustacés, les fruits à coques ainsi que tous les aliments acides à cause du RGO de ma fille. J'évite également les boissons gazeuses et les jus de fruits ou boissons sucrées. Vous trouverez ici une liste des aliments acides et basiques qui peut s'avérer très pratique en cas d'hésitation.

    Pour une liste complète des aliments à éviter, je vous recommande le très bon blog Allergies, RGO et Allaitement sur lequel vous trouverez une foule de conseils.

     

    Comment s'en sortir avec un régime d'éviction des protéines de lait de vache ? Conseils et astuces

     

    Je vous le concède, il y a de quoi s'y perdre et d'être découragée avant même de commencer!

    Voici quelques conseils pour faciliter votre régime.

     

    • Tenir un journal alimentaire, dans lequel vous notez ce que vous mangez chaque jour. Vous pourrez ainsi avoir un oeil éclairé sur les aliments auxquels réagit votre bébé (en sachant que ce type d'allergie est ce qu'on appelle une allergie retardée (dans la majorité des cas), les symptômes peuvent donc apparaître jusqu'à 3 à 4 jours après l'ingestion d'un aliment.

     

    • Faire vos courses via le Drive ! Vous pouvez ainsi vérifier la liste des ingrédients tranquillement depuis votre ordinateur et aller chercher vos courses vite fait bien fait sans passer des heures dans les magasins à consulter les étiquettes.

     

    • Ne jamais consommer un aliment si vous n'êtes pas sûre de sa composition... Si vous êtes invitée chez des amis, emportez votre plat, quitte à vous attirer les foudres du cuisinier.

     

     

     


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