• SOS : Maman fatiguée

     

     

     

    Voilà bientôt 6 mois que je n'ai pas dormi une nuit complète.

    Les 2 premiers mois, ma fille se réveillait toutes les 30 minutes la nuit.

    Le 3ème, toutes les heures.

    Le 4ème, toutes les 2 heures.

    Et depuis 1 mois, toutes les 3 heures (parfois 4 sauf que c'est en première partie de nuit, soit de 20h à minuit, et que non, je ne vais pas dormir à 20h - donc ça compte pas).

    Il y a de l'amélioration, c'est sûr.

    Vous allez peut-être me dire que je ne devrais pas m'en plaindre.

    Sauf que, soyons réaliste : ma fille, a 6 mois, possède le rythme nocturne d'un nouveau-né.

     

    6 mois en manque de sommeil.

    Ca compte.

    Surtout pour une marmotte comme moi (comme quoi, on change).

    Si je n'avais pas vécu ces 4 premiers mois épuisants, je serai sans doute en pleine forme.

    Après tout, se réveiller toutes les 3 heures la nuit, why not !

    Mais depuis la naissance de ma fille, je n'ai jamais disposé d'un break.

    Pas une nuit.

    Et j'en rêve.

    M'endormir le soir sans me dire que mes minutes de sommeil sont comptées.

    M'endormir pour 8 heures de suite, sans pause biberon/rot/régurgitation/change/nettoyage du sol.

     

    La confier une nuit entière ? Ou laisser papa s'en charger ?

    Histoire de recharger (un peu) les batteries ?

    J'y pense (bon, allez j'avoue, ce serait le grand kiff).

    Sauf que papa travaille, lui.

    Et qu'en laissant ma fille dormir une nuit ailleurs (chez papi ou mamie), je serais morte de trouille/culpabilité/d'angoisse.

    Un jour, peut-être. Mais ce n'est pas pour demain, donc.

     

    Je tiens donc. Encore, encore et encore.

    En me disant qu'un beau jour une belle nuit, ma fille me fera le cadeau de s'endormir le soir et de ne se réveiller que le lendemain matin.

    En attendant, j'accumule une fatigue qui, je le sais, sera difficilement récupérable.

    Une fatigue que je n'aurai jamais cru être capable d'affronter.

    Mais être maman, ça change. Ca me change.

    Je me découvre des forces herculéennes.

    Une résistance qui m'étonne, chaque jour un peu plus.

     

     

    Sur ce, Bonne nuit à tous !

     

     


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  • Première nuit dans sa chambre... Mon bébé l'a fait !

     

     

     

    Cela me semblait encore impossible il y a quelques semaines, et pourtant, ça y est...

    A l'aube de ses 6 mois, la Boulette dort dans sa chambre, dans son lit... Sans papa, et surtout sans maman (mais avec doudou).

    Alors, bien sûr, les choses se sont faites par étape.

    Lorsque la Boulette a commencé à savoir s'endormir seule (càd sans le sein de maman, et sans hurler - ce qui entre nous change radicalement ma vie/et le comportement de mon bébé), j'ai commencé à jouer avec elle dans sa chambre et également dans son lit.

    Le but : la familiariser avec ce nouvel espace qui lui était jusque là inconnu, et tenter de lui faire comprendre que cet espace était le sien.

    Espace de jeu, mais aussi espace de sommeil.

    J'ai également viré de son lit à barreau le super mobile musical qui projette des lumières au plafond (qui m'a coûté la peau des fesses oui oui) car j'ai remarqué que ça l'excitait plutôt que la calmait ou rassurait.

    Adieu donc joli mobile. Il sera pour le suivant (ou pas).

    Ensuite, lui expliquer que dorénavant elle ferait ses siestes dans ce petit lit, dans sa propre chambre, mais que je serai juste à côté, présente en cas de besoin.

    Je sais, ça a l'air con comme ça, mais parler à son bébé, c'est important, voire indispensable. Mine de rien, ils pigent beaucoup plus de trucs qu'on ne le pense nos petits loups.

    Restait plus qu'à repérer les signes de fatigue de la Boulette. Chaque bébé en a. Il faut apprendre à les repérer, puis agir au plus vite ! La Boulette elle se frotte les yeux, baille aux corneilles, et devient grognon voire franchement désagréable. Facile donc dans son cas.

    Bref, aux premiers frottements d'yeux, je l'ai embarquée dans sa chambre, l'ai emmitouflée dans sa gigoteuse et l'ai déposée dans son lit avec sa tute et son doudou. Je l'ai embrassée, lui ai répété que je n'étais pas loin, et lui ai souhaité une bonne sieste.

    Baby-phone en mode "on", je suis sortie de la pièce et fait les 100 pas dans mon salon en écoutant les areuh de la Boulette.

    Les "aaah", "pataaaaa", "ma-meuuuuh" ont duré quelques minutes, puis, je n'ai plus rien entendu, excepté le ronronnement silencieux de l'humidificateur présent dans sa chambre (mouais, elle est toujours malade).

    La Boulette s'était endormie.

    J'ai versé une larmichette (oui je suis une sensible), et lorsque ma fille s'est réveillée, 1 heure plus tard, je suis allée la chercher et l'ai félicitée chaudement (bisous baveux et tout et tout).

    J'ai répété l'opération "La boulette dort dans sa chambre pour les siestes" pendant quelques jours, puis j'ai fini par tenter l'expérience pour la nuit.

    Et, comme si elle l'avait fait toutes les nuits depuis sa naissance, la Boulette s'est endormie, après le rituel du soir, dans son petit lit.

    Alors, non, elle ne fait pas encore "ses nuits" comme on dit, puisqu'elle se réveille encore 2 à 3 fois pour boire un biberon.

    Mais depuis lors, elle passe ses nuits dans sa chambre.

    Ce pas est un grand pas. Une avancée fabuleuse pour elle, pour moi.

    Elle qui il y a 1 mois encore ne s'endormait que contre sa maman, qui se réveillait jusqu'à 10 fois la nuit pour téter, qui hurlait à la mort si par malheur je ne réagissais pas dans les 8 secondes pour lui remettre mon téton en bouche... La voilà qui dort seule, dans son propre lit.

    Le cododo, qui a rythmé mes nuits pendant plus de 5 mois, est désormais de l'histoire ancienne.

    Triste ?

    Oui, un peu.

    Mais fière de ma fille.

    Très.

     

     


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  • Allaitement et sevrage... Entre bonheur et tristesse

     

     

    Comme je vous le disais ici , je m'y attendais... Et depuis quelques jours, c'est chose faite :

    La Boulette, à bientôt 6 mois, est sevrée, et ne s'alimente donc qu'au biberon.

    Les choses se sont faites petit à petit, en douceur, et sans que je ne m'en rende vraiment compte.

     

     

    Car oui, nous avons bien galéré pour lui faire accepter le bibi à la Boulette ! Miss sein refusait en bloc la tétine en plastique et un autre lait que le lait maternel.

    En même temps, question choix du lait, nous étions plutôt limité étant donné la suspicion d'allergie aux protéines de lait de vache qui plane au dessus de nos têtes depuis la découverte de son RGO.

    Comme je vous l'expliquais ici, c'est finalement le lait de chèvre et la tétine plate des biberons Doodie qui ont eu raison de l'entêtement de la Boulette. Elle s'est même mise à adorer ça...

    N'étant pas prête à arrêter totalement l'allaitement cependant, je n'ai commencé à introduire qu'un petit biberon par jour, les autres repas se prenant à la demande, au sein.

    L'entrée en crèche de la Boulette, 3 jours par semaine, a cependant bouleversé nos petits rituels. La journée, la Boulette prenait ses repas solides et un complément au biberon. Bien qu'une fois rentrée à la maison, je la mettais immédiatement au sein, j'ai vite senti ma lactation diminuer peu à peu.

    Progressivement, je n'ai plus allaité que la nuit. Et bien évidemment, cela n'a fait qu'aggraver la situation au niveau de la production de lait. Après quelques nuits de tétées à la demande, j'ai constaté que la Boulette se réveillait (encore) plus souvent que d'habitude... Elle qui réussissait enfin à s'endormir pour 2 à 3 heures, se réveillait à nouveau toutes les heures pour téter.

    J'ai dû me rendre à l'évidence : la Boulette avait faim, et je n'étais plus en mesure de combler ses besoins de lait, même la nuit.

    C'est ainsi que sans le savoir, j'ai donné le sein à mon bébé pour la dernière fois il y a quelques nuits.

    Même si, rétrospectivement, j'ai tout fait pour (je dois reconnaître que l'idée d'arrêter le régime APLV qui me fait maigrir depuis 5 mois y était fortement pour quelque chose), le fait de ne plus pouvoir nourrir ma fille à sa faim a été dur à accepter pour la mère allaitante que j'étais.

    Et pourtant, Dieu sait que j'en ai rêvé du sevrage durant les 3 premiers mois de vie de la Boulette... Celles qui me suivent depuis le début le savent bien : le RGO de ma fille m'a rendue indispensable... A rendu le sein indispensable. Seul moyen pour la calmer, faire taire ses hurlements, la nourrir, cicatriser son œsophage en feu, mais aussi pour l'endormir... C'est ainsi que je passais plus de 18 heures par jour avec ma fille au sein. Et oui, je le reconnais sans problème : ça me pesait beaucoup. Mais j'ai continué, pour le bien de la Boulette, et aussi car, oui, j'avais peur de ne plus pouvoir répondre aux besoins (quels qu'ils soient) de ma fille sans l'allaitement.

    Comment allais-je faire pour l'endormir si j'arrêtais d'allaiter ? Comment la calmer si son reflux la fait souffrir ? Comment l'apaiser si elle souffre d'un quelconque mal ?

    Ce sein était devenu le remède miracle. Celui qui m'a sauvé de la dépression, de l'épuisement maternel.

    Mais de part son côté salvateur me rendant indispensable 24h/24 auprès de ma fille, l'allaitement me donnait aussi l'impression d'être enchaînée. L'allaitement n'était plus un choix. Il était une condition sine qua non au bien-être de mon bébé. Ma liberté était réduite à néant.

    L'allaitement m'a aussi contrainte à être extrêmement vigilante au niveau de mon alimentation (voir ici). Il m'a fait perdre près de 10 kilos. Et croyez-moi, quand on en fait 45, cette perte de poids ne fait pas de bien.

    Ce sevrage donc, aurait pu me faire sauter de joie (et je l'avoue, quand j'ai mangé un bout de fromage, j'ai  sautillé de plaisir...). Et pourtant, il me rend tristounette.

    C'est une page qui se tourne. Celle qui me rendait indispensable pour ma fille (j'ai bien conscience que je le suis toujours, mais différemment). Je ne sais pas si j'aurai un autre enfant un jour. Et savoir que, peut-être, je n'allaiterai plus jamais, me fend le coeur. Mais, c'est aussi une nouvelle ère qui commence pour ma vie de maman (et de femme).

    J'apprends à la calmer autrement quand elle pleure.

    J'apprends à lui donner le biberon quand elle a faim.

    J'apprends à me lever la nuit (oui car en cododo/allaitement, on reste couché !).

    J'apprends à être une autre maman.

     

    Et bordel je remange des crasses et ça fait du bien !!!

     

     

     


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  • Bébé malade = maman crevée : La rhinopharyngite devient trachéite

     

     

    Comment le dire poliment ?

    J'en peux plus.

    Bientôt 1 mois de crèche, et 1 mois de maladie.

    Un jour la Boulette semble aller mieux et le lendemain, c'est deux fois pire.

    La Boulette est grognon. Elle dort mal. Elle respire mal. Et surtout elle tousse beaucoup.

    3ème visite chez le pédiatre depuis 1 mois, et le verdict est toujours le même : virus, virus et re re virus.

    Toujours rien dans les bronches (ouf), mais ça ne s'arrange pas pour autant.

    Heureusement, la Boulette continue à s'alimenter à peu près normalement (car boire ou manger sans savoir respirer par la nez, c'est pas évident, faut la comprendre). Cependant, les biberons de nuit (oui car à bientôt 6 mois la Boulette mange encore 2 à 3 fois la nuit...) sont très flippant pour maman.

    Car 1 fois sur 3, une fois le biberon avalé, il ressort en jets à la quinte de toux qui suit...

    Je sais, ce n'est pas (très) grave, mais ça reste relativement impressionnant (surtout à 3 heures du mat' où tu as la tête dans le c... et aucune envie de devoir passer la serpillière).

    Mais, encore pire qu'impressionnant, c'est stressant et crevant.

    Car la Boulette, une fois la quinte de toux passée (et le lait ressorti) est parfaitement réveillée. Vient alors le changement de couches, la prise de température, et la remise au lit.

    Sauf que la Boulette, une fois au lit, continue à tousser encore et encore. Maman, bien trop inquiète qu'une nouvelle gerbe de lait vienne étouffer sa Boulette en position couchée, reste alors à ses côtés (ou la prend carrément en position verticale) le temps qu'elle retrouve le sommeil, ce qui peut prendre jusqu'à 2 heures.

    Et, bien sûr, elle se réveillera en moyenne 1 heure plus tard pour réclamer un nouveau biberon (normal puisque la quasi totalité du précédent s'était retrouvé sur le parquet).

    Bref, la Boulette est fatiguée. Je suis fatiguée. Et je n'ai qu'une hâte : que ces microbes trouvent un autre foyer à embêter !

     


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  • L'hiver arrive... Et les microbes aussi !

     

     

    Il y a bientôt 3 semaines, je vous disais ici que la Boulette avait sorti ses 2 premières dents, le tout accompagné d'un rhume (que j'avais, assez logiquement, associé à cette double percée).

    Mouais. Sauf qu'une vingtaine de jours plus tard, le rhume est toujours bien là, et s'est même transformé en une rhino-pharyngite carabinée.

    Non seulement la Boulette a la morve au nez 24h/24, a du mal à respirer, mais a aussi commencé à tousser... tout le temps, et encore plus la nuit.

    Heureusement, pas de fièvre à l'horizon. Mais cela n'en est pas moins stressant pour autant.

    Le rhume ne faisant que s'empirer, j'ai bien sûr contacté notre pédiatre qui nous a reçues, la Boulette et moi, afin d'évincer l'hypothèse de la fameuse bronchiolite (rien que le nom m'hérisse les poils).

    Après consultation, les poumons ne sont donc pas touché. Il s'agit "juste" d'une bonne rhinopharyngite (le tout durant depuis 3 semaines, le pédiatre m'a gentillement annoncé que la Boulette avait probablement contracté plusieurs virus l'un à la suite de l'autre - merci la crèche).

    Depuis lors, je mets tout en oeuvre pour chasser ces vilains virus :

    Baume à l'eucalyptus que j'enduis sur la poitrine de la Boulette après son bain.

    Lavage de nez au sérum physiologique suivi du mouche-bébé si nécessaire.

    Gouttes pour dégager le nez.

    Sirop pour la toux.

    Humidificateur dans la chambre.

    Anti-douleurs si je la trouve douloureuse.

    La tablette de notre salle de bain s'est donc transformée rapidement en pharmacie.

    Mais, malgré tous mes efforts, le virus persiste et signe. Et nous fait passer au Chéri et moi, de longues nuits stressantes à entendre notre bébé tousser (jusqu'à en vomir) pour extraire les glaires coincés dans son arrière gorge. Le tout accompagné d'une bonne conjonctivite.

    Comme à son habitude, la Boulette ne fait rien à moitié, et a, sans la vouloir (j'espère, du moins) contaminé sa mère.

    Nous toussons donc en écho, la nuit et le jour.

    A mon grand regret (et à celui de mon portefeuille), la pharmacie est devenue ma deuxième maison.

    Et dire que l'hiver ne fait que commencer...

     

     

     


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