• Bébé signe ! 11 mois et premier signe de la Boulette

     

     

    Il y à quelques mois, alors que ma fille sortait à peine du statut de nourrisson, j'ai commencé à utiliser la langue des signes pour communiquer avec son bébé (je vous en parlais en long et en large ici).

    Bien sûr, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me réponde alors, puisqu'elle était encore toute petite.

    Les mois ont passés, et la Boulette a grandi. Mais toujours aucun signe de sa part à l'horizon.

    J'avais même commencé à me demander si elle signerait un jour... 

    Son tempérament de feu, son agitation constante et sa faculté à couiner dès la moindre frustration m'avaient en effet presque fait perdre espoir qu'elle puisse adopter un jour cette manière de communiquer.

    J'associais toujours quelques signes au mots et aux actions, mais de manière moins systématique, un peu désespérée je l'avoue, surtout que je suis la seule à effectuer ces signes (la crèche ne pratique pas cette méthode, et le papa de manière très ponctuelle).

    La langue des signes pour bébé n'était peut-être tout simplement pas faite pour elle. J'avais alors l'impression de signer "pour rien".

    Et pourtant...

    Hier, à l'aube de ses 11 mois, ma fille a signé pour la première fois.

    De manière totalement inattendue.

    Alors que je l'a faisait patienter dans mes bras, comme tous les soirs, le temps que son père lui prépare son biberon de lait, la Boulette a signé "biberon" (ou comme on dit "bibi" - il s'agit du signe ci-dessous).

    Bébé signe ! 11 mois et premier signe de la Boulette

     

    Alors certes, elle a utilisé l'index au lieu du pouce, mais le mouvement de droite à gauche ne laissait aucun doute sur sa volonté de signer ce mot, parfaitement adapté à la situation (puisque son biberon chauffait).

    Elle a refait le mouvement, une fois, deux fois, trois fois... Et ce matin encore, au moment de boire son lait.

    Quelle fierté j'ai ressenti ! J'en avais les larmes aux yeux.

    Ma Boulette grandit. La voici qui commence à signer.

    De fait, je suis évidemment plus que décidée à persévérer, voire à introduire de nouveaux signes.

    Car quelle merveilleuse manière de communiquer avec son enfant qui ne sait pas encore parler !

    Quel merveilleux moyen de le comprendre, de réduire ses frustrations et de répondre à ses besoins !

    Il s'agit du premier signe.

    Il y en aura, du moins je l'espère, très probablement d'autres.

    Je ne manquerais pas de vous en faire part.

     

     

    Sur le même thème :

    Signer avec bébé : la langue des signes pour communiquer avec bébé

     

     


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  • la Boulette boulotte

     

     

    Je ne sais pas ce qu'il se passe depuis quelques semaines, mais ma si petite Boulette s'est mise à dévorer.

    Les premiers jours, je me disais qu'il s'agissait probablement d'une nouvelle poussée de croissance.

    Mais son appétit ne semble pas se tarir... Au contraire ! 

     

    Désormais, alors qu'elle a déjà pris un goûter bien copieux vers 15h30 (panade de fruit, eau, yaghourt et éventuellement petit biscuit), la Boulette dîne !

    Elle ne se contente plus de son biberon de lait habituel avant son coucher, mais mange aussi vers 18 heures.

    Petites pâtes alphabet avec quelques légumes et du formage blanc fondu, petite tartine ou panade composée d'un féculent et d'un légume, voilà de quoi est composé son souper.

    Après le bain, et avant de s'endormir pour la nuit (ou plutôt pour quelques heures, on se comprend...), la Boulette boit alors son lait aux céréales et se couche enfin, rassasiée.

    Vous allez sans doute me dire qu'à son âge, c'est normal de manger autant, et vous auriez raison.

    Mais moi, ça m'épate.

    Mon petit bébé, si petite à la naissance, elle qui ne mangeait que par minuscule quantité, la voici qui se rattrape et mange comme les bébés de son âge.

    Je pensais que ce repas supplémentaire serait peut-être LA solution miracle pour que la Boulette ne se réveille (enfin) plus la nuit. Mais ce n'est pas le cas.

    Enfin, un peu, malgré tout, car si elle se réveille toujours en réclamant un biberon, elle le fait plus tard dans la nuit (vers 4h la nuit dernière par exemple, au lieu de minuit ou 2 heures la plupart du temps). De fait (et c'est déjà bien), elle ne se réveille plus qu'une fois.

    Du moins, ces dernières nuits.

    Car rien n'est jamais fixe avec la Boulette. Une nuit ressemble rarement à la précédente.

    En attendant, pour en revenir à l'appétit de ma fille, mine de rien, un repas en plus demande de l'organisation !

    Car quand la Boulette a faim, elle hurle et pleure jusqu'à ce que la cuillère soit dans sa bouche.

    Et comme le Chéri et moi tentons de faire en sorte qu'elle mange un maximum de plats frais et non de petits pots... Il faut avoir tout préparé à l'avance, ou du moins tout avoir en stock au frigo !

    Heureusement, j'ai la chance d'avoir un Chéri qui cuisine (c'est d'ailleurs lui qui prépare la plupart des panades de la Boulette). Cuisiner et s'occuper d'une Boulette affamée, c'est juste mission impossible (à moins bien sûr de la laisser hurler jusqu'à s'en étouffer le temps de mixer ses légumes).

    Du coup, pendant que le Chéri prépare son repas, je tente, tant bien que mal, d'occuper la Boulette afin de la distraire.

    Ce n'est pas une mission facile, surtout quand tu rentres du boulot à 17h30 et que la Boulette mange à 18 heures.

    Mais soit, c'est une nouvelle activité à caser dans nos plannings déjà bien remplis de fin de journée...

    Ma petite Boulette devient grande.

    Encore une nouvelle étape dans sa vie de bébé.

    J'en suis fière (mais si je pouvais arrêter un peu le temps, je ne dirais pas non...). 

     

     

     

     


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    Moi qui ai tant voulu être mère.

    Moi qui désespérais d'y parvenir.

    Moi qui voulais vivre plusieurs grossesses. 

    Je n'aurai plus jamais d'enfant.

     

     

    Cette pensée, je l'ai eu des dizaines, peut-être des centaines de fois depuis la naissance de ma fille.

     

    "Quand l'idée saugrenue te viendra à l'esprit d'avoir un deuxième bébé, souviens-toi de ce moment. Celui où tu pleures de désespoir et de fatigue parce que ta fille ne dort pas la nuit. Celui où tu donnerais tout pour revenir, ne serait-ce qu'une minute, à ta vie d'avant. Celui où tes jambes tremblent d'épuisement et de frustration. Surtout, n'oublie pas ce que tu ressens en ce moment. Et ne t'impose plus jamais ça."

     

    Lorsque l'épuisement est tel qu'il fait de toi une personne que tu ne reconnais plus, tu ne penses qu'à une seule chose : t'en sortir.

    Avoir un deuxième enfant t'apparaît alors comme un acte suicidaire.

     

    "Surtout n'oublie pas le découragement, ton mal de dos à force de la porter, tes larmes qui coulent à cause de ton impuissance face à ces pleures."

     "N'oublie pas le reflux, les coliques, les poussées dentaires et les maladies à répétition. N'oublie pas l'angoisse que tu ressentais alors. "

    "N'oublie pas les hospitalisations, les soirées aux urgences et le poids qui pesait sur tes épaules."

     

    N'oublie pas. Rappelle toi de tout cela lorsque cette envie incontrôlable d'être à nouveau mère viendra te chatouiller les entrailles jusqu'à en devenir une obsession.

    Avoir un deuxième enfant. Une folie.

    Et pourtant, alors que je sais qu'avoir un deuxième enfant serait difficilement gérable.

    Alors que je sais que je me suis dit 1000 fois que "Je n'aurai plus jamais d'enfant, tout simplement parce que j'y laisserais probablement ma peau".

    Alors même que ma fille ne fait pas encore ses nuits et que son côté Babi exigeant/prenant/crevant est à son paroxysme...

    Malgré tout cela, aujourd'hui, je ne suis plus aussi catégorique.

    Car toutes ces difficultés et cet épuisement ne sont pas aussi puissants que cet amour inconditionnel et incontrôlable que je ressens pour ma fille.

    Car mon coeur, bien que fatigué, n'a jamais été aussi rempli de bonheur et de fierté.

    Car un simple sourire de sa part me fait oublier les litres de larmes que j'ai versés depuis sa naissance.

    Car ne jamais lui donner la possibilité d'être une grande soeur m'attriste profondément.

    Je ne sais pas si je serai à nouveau maman un jour.

    Si j'en aurai le courage et l'énergie.

    Mais la simple idée de ne plus donner à nouveau la vie me bouleverse trop pour ne pas l'envisager.

    Un jour.

    Peut-être. 

     

     

     


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  • Bébé a 10 mois et ne fait toujours pas ses nuits...

     

     

    Voilà un petit temps que je ne vous avais plus donné de nouvelles concernant le sommeil de la Boulette.

    Peut-être parce qu'il n'y a pas eu de grandes nouveautés depuis plusieurs mois...

    La Boulette se réveille toujours la nuit.

    Une fois les bonnes nuits, deux à trois fois les moins bonnes.

    A chaque fois, elle réclame un biberon de lait.

    Et à chaque fois, je lui donne.

    Et elle se rendort ensuite aussi sec (pas comme sa mère qui met parfois 2 heures à retrouver le sommeil).

    Vous me direz que ce n'est probablement pas la bonne solution pour que la Boulette fasse ses nuits complètes.

    Mais trop d'éléments se mélangent pour que je parvienne à la sevrer la nuit.

    D'abord, la Boulette est malade tous les 10 jours en moyenne.

    Fièvre, poussée dentaire, nez bouché, toux... Quand ce n'est pas une chose c'est l'autre.

    Cela occasionne bon nombre de réveils (on passe de 1 à 2 réveils à... parfois une dizaine).

    Evidemment, je ne lui donne alors pas 10 fois à boire.

    Mais le lait chaud l'apaise alors, et l'hydrate aussi.

    Difficile pour moi de lui refuser ce réconfort quand elle est malade.

    Ensuite, et même si théoriquement un bébé de 10 mois possède les réserves suffisantes pour passer une nuit sans avoir besoin de manger ou boire, je suis vraiment convaincue que la Boulette a réellement "faim" (du moins lors de son premier réveil nocturne).

    La Boulette conserve un petit gabarit pour ses 10 mois (7 kg pour 70 cm), et la quantité de lait bue lors de son biberon du soir fluctue quotidiennement... Parfois elle va avaler 240 ml, parfois 150, parfois 90 ml...

    Difficile, lorsqu'elle ne boit que 120 ml avant de se coucher, de ne pas considérer qu'elle puisse avoir faim à 2 heures du matin.

    Et effectivement, elle engloutit alors 150 ml sans sourciller.

    Si j'étais certaine qu'il s'agisse de caprices, j'agirais probablement autrement.

    Mais je suis loin d'avoir cette certitude... Je pense qu'elle a faim.

    Et en tant que maman, ne pas satisfaire sa faim, même si c'est pendant la nuit, serait une réelle épreuve.

     Enfin, dernier élément mais pas des moindres qui m'empêche de sevrer la Boulette la nuit : le coffre et la ténacité de ma fille.

    Car oui, ne pas lui donner à boire alors qu'elle le réclame reviendrait à passer un certain nombre de nuits partiellement blanches à l'entendre hurler sa faim et son besoin.

    Non seulement cela ne manquerait pas de réveiller le Chéri et ses deux aînées, ce qui aurait des conséquences très néfastes sur l'ambiance familiale qui jusqu'ici est relativement chaleureuse, mais ce ne serait pas tenable pour moi, qui traîne encore et toujours une fatigue qui n'a pas besoin d'être renforcée.

     Conclusion : le sevrage nocturne forcé, ce n'est pas encore pour demain (même si au fond de moi, j'aimerais bien!)

    Peut-être cela viendra t-il naturellement... peut-être pas (auquel cas il faudra y passer !).

    Je nous donne encore quelques mois (tant que je tiens le coup...).

     


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  • yin yang bébé contraire

     

     

    Physiquement il n'y a pas de doute, la Boulette est ma fille (même si, je le reconnais, au plus elle grandit au plus elle ressemble à son pôpa).

    Elle a mon regard, mes sourcils, ma petitesse... Bref, elle a des gènes de sa mère.

    Oui mais il y a un mais.

    Car mis à part ces ressemblances physiques, je cherche encore nos points communs, à la Boulette et à moi.

    Certains jours, je me demande même comment j'ai pu concevoir un bébé si différent de moi.

    La Boulette est impatiente là où je suis calme et posée.

    Elle est râleuse là où je n'ai jamais osé émettre ma désapprobation.

    Elle ne sait pas s'occuper seule plus de 8 secondes là où j'ai toujours été autonome et indépendante. 

    Alors, certes, la Boulette a 10 mois.

    C'est un bébé qui ne sait pas encore s'exprimer autrement que par des pleures, des gémissements, et qui doit apprendre à canaliser ses frustrations. Tout comme il est normal qu'elle ne puisse pas s'occuper seule des heures durant.

    Elle changera en grandissant c'est certain.

    Mais quand bien même, tous les bébés ne sont pas aussi prenants, demandeurs et fatigants que la Boulette, j'en suis sûre.

    Et, bien que je ne m'en souvienne pas, je faisais d'après ma mère partie de ces bébés calmes, qui ne pleurent quasiment jamais (même avec 40 de fièvre), qui sourient sans cesse et attendent patiemment que leurs parents disposent d'un peu de temps pour s'occuper d'eux.

    Je réclamais rarement. Et cette patience et cette quiétude s'est confirmée en grandissant.

    Discrète, réservée, respectueuse des règles, très autonome, je savais m'occuper seule des heures durant, même petit enfant.

    Et voilà que mon bébé à moi, lui, se trouve être le contraire de ce que j'étais, de ce que je suis.

    J'aime ma fille plus que tout.

    Je lui donnerais ma vie.

    Mais je chercher toujours à comprendre comment une mère et son bébé peuvent être si différents.

     


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