• Le retour des coliques (manquait plus que ça tiens) 

     

     

    Oui je sais.

    Les coliques, en général, sont réservées aux nourrissons durant les 3 ou 4 premiers mois de leur vie.

    La Boulette elle aura 1 an dans quelques jours.

    Et pourtant, son système digestif reste sensible à certains aliments.

    Ainsi, il y a 3 semaines, la Boulette m'a réveillé vers minuit. Refus du biberon. Et hurlements de douleur intermittents. Le tout en se tortillant dans tous les sens.

    Même à cette heure tardive, il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre qu'il s'agissait de crampes intestinales.

    Zut me suis-je dit. Que faire pour l'aider ?

    J'ai cherché en vain le mama natura coli (dont je n'ai finalement retrouvé que la boîte vide) que j'utilisais lors des coliques des premiers mois.

    Résignée, je suis restée dans le séjour avec la Boulette a tenter de la réconforter lors de chaque crampe.

    Entre deux, comme si de rien n'était, la Boulette jouait avec ses cubes sur son tapis, semblant ravie de pouvoir développer sa motricité fine au milieu de la nuit.

    Ca a duré 2 heures, puis les crampes se sont espacées. J'ai alors couché la Boulette qui pour une fois n'a pas émis de désapprobation.

    Le lendemain, la Boulette agissait comme s'il ne s'était rien passé.

    Tant mieux. J'ai mis cet épisode derrière moi.

    J'aurais pourtant mieux fait d'aller voir mon ami le pharmacien pour faire des réserves d'Infacol car il y a 2 jours, alors que nous avions prévu de fêter l'anniversaire du Chéri, voilà que les coliques ont refait leur apparition.

    La Boulette s'est endormie vers 20h15, après 45 minutes d'aller-retour dans sa chambre, et sans avoir bu la moitié de son lait, ce qui est déjà anormal.

    1 heure plus tard, la Boulette nous rappelle.

    Je la prend dans mes bras et reconnais de suite la cause de son mal-être.

    Sauf que c'était bien pire que la première fois.

    J'aurais presque pleuré de la voir si douloureuse.

    Elle se jetait en arrière à chaque crampe en hurlant, voulait mes bras mais une fois dedans se tortillait dans tous les sens, à la recherche d'une position susceptible de la soulager.

    Aucun répit entre les crampes ou presque (image bizarre : cela m'a rappelé la douleur ressentie lors de mes contractions quand je lui donnais naissance).

    Ô que je m'en suis voulue de n'avoir, une nouvelle fois, rien à lui donner pour la soulager.

    Je suis donc restée à nouveau, mais cette fois durant 5 heures (oui oui), à tenter de rassurer ma fille.

    Cette fois, j'ai trouvé une astuce qui la soulageait un peu : le porte-bébé.

    Une fois dans le porte-bébé, en marchant vigoureusement, la Boulette s'endormait. Elle était réveillée toutes les 3 ou 4 minutes par une colique, tendait les jambes et gémissait, mais n'hurlait plus, le sommeil l'aidant probablement à moins ressentir la douleur.

    A plusieurs reprises, alors qu'elle semblait profondément endormie, j'ai tenté de la remettre dans son petit lit (et d'aller enfin me coucher), mais elle me rappelait quelques minutes après, prise d'une nouvelle crampe.

    Je reprenais alors le porte-bébé pour faire le tour de ma salle à manger en lui chuchotant des mots apaisants. 

    Finalement, à 2 heures du matin, quand je l'ai posée dans son lit pour la 12 ème fois de la soirée, elle ne m'a plus rappelée (excepté à 3h45 pour vider un biberon).

    Le réveil le lendemain a été dur (plus pour moi que pour elle, d'ailleurs).

    J'ai compris ensuite, en me rappelant le menu de la veille à la crèche, que la Boulette qui a beau avoir 12 mois, ne digérait toujours pas les choux.

    Nous ne lui en donnions jamais à la maison (on osait pas). Mais à la crèche, elle avait avalé (avec plaisir en plus) des brocolis cette fois-là, et des aubergines (qui ne sont pas des choux, on est d'accord, mais qui ne passent pas non plus) lors de sa première crise.

    Deux choses sont en tout cas parfaitement sûres :

    La Boulette ne mangera plus de choux avant quelques temps.

    Mon ami le pharmacien va me revoir dès aujourd'hui.

     


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  • Difficultés de conception : Je suis maman, mais je n'oublie pas

     

     

    Je suis maman depuis bientôt 1 an (déjà?).

    Et je me souviens, comme si c'était hier, de cette ligne rose apparue sur un TG fait à la va-vite et sans aucun espoir.

    Je l'ai attendue longtemps, cette deuxième ligne.

    Moins que beaucoup d'autres femmes, certes.

    Mais suffisamment pour que chaque annonce de grossesse me fasse l'effet d'une lame plantée au coeur de mes entrailles.

    L'attente, toujours trop longue. Les cycles qui s’enchaînent. Les examens et la PMA. Les inséminations qui échouent.

    Et toujours ce sentiment de vide intérieur et de désespoir que seules les femmes qui ont trop attendus avant de devenir mère peuvent comprendre.

    Lorsque je suis finalement tombée enceinte, naturellement qui plus est, ces sentiments se sont envolés comme par magie, laissant place à un bonheur intense et une excitation non contenue.

    C'était enfin mon tour.

    J'allais pouvoir tourner la page sur ces longs mois d'attente, durant lesquels je ne vivais que pour une chose : tomber enceinte.

    Et pourtant.

    Nous voici 1 an après la naissance de la Boulette.

    Bientôt 2 ans se sont écoulés depuis la découverte du test positif.

    Mais je ne parviens toujours pas à oublier.

    Aujourd'hui, quand une connaissance m'apprend sa grossesse, arrivée rapidement et sans fausse note, une part de moi se réjouit pour elle.

    Mais une autre partie se sent flouée. Déchirée par une douleur ancienne qui refait surface, aussi forte qu'à l'époque où j'attendais en vain de devenir maman.

    Je la ravale. Difficilement. Et me retiens de crier : "Tu n'imagines pas la chance que tu as". 

     J'envie cette insouciance que je n'ai pas connue.

    Et que je connaîtrai jamais.

     

     


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  • Mon Bébé Patience et sa page Facebook

     

     

    Ça y est, Mon Bébé Patience a désormais sa page Facebook.

    Il fallait bien se mettre à jour.

    Voilà qui est fait.

    Vous y retrouverez des articles, témoignages et des conseils, aussi bien concernant la fertilité et la conception que sur les premiers pas d'une jeune maman qui apprend de ses faux (et bons) pas.

    Vous pourrez y suivre aussi les aventures de la Boulette, qui fêtera bientôt sa première année.

    Rejoignez moi sur la page Facebook de Mon bébé Patience

    Et partagez !

    A bientôt smile

     

     


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  • Bébé râleur : Quand maman perd patience

     

    Mon bébé patience... Tu parles !

    S'il y a une qualité que la Boulette ne possède pas, c'est bien la patience.

    Ma fille grandit, et son caractère ne fait que s'affirmer jour après jour.

    Si je devais choisir un mot pour décrire mon bébé, ce serait "l'excès".

    La Boulette est excessive. Dans un sens comme dans l'autre.

    Elle ne fait jamais les choses à moitié.

    Quand elle est heureuse, elle éclate de rire.

    Quand elle est contrariée, elle pleure, et puis hurle.

    Et elle passe d'un excès à l'autre... en 3 secondes.

    Et malheureusement pour son entourage, elle est très (trop) souvent contrariée.

    Et passe ainsi le plus clair de sont temps à couiner.

     

    La Boulette hurle :

    - quand je la pose dans sa chaise haute 

    - quand je la sors du bain

    - quand je la change

    - quand je l'habille ou déshabille

    - quand elle a faim ou soif

    - quand elle est contrainte de rester (plus ou moins) immobile plus de 4 secondes

    - quand j'approche une lingette de son visage pour le nettoyer après son repas

    - quand un objet ne semble plus digne de son attention

    - quand elle doit s'occuper seule plus de 2 minutes 10

    - quand je lui mets sa gigoteuse le soir

    - quand elle ne parvient pas à faire quelque chose (ou pas assez vite à son goût).

    - sans raison apparente

     

    En bref, la Boulette râle tout le temps.

     "Comme tous les bébés de son âge" me direz-vous.

    Oui, sauf que non.

    Rétrospectivement, je peux dire que la Boulette a toujours été comme ça.

    Pendant les 6 premiers mois de sa vie, j'ai toujours mis ses pleures, ses crises, ses couinements sur le compte du RGO.

    Elle devait forcément souffrir pour hurler comme ça.

    Pour hurler en voiture, en poussette, où dès qu'elle n'était plus au sein.

    Mais j'en viens à en douter sérieusement.

    Certes au début il y avait du reflux. 

    Mais malgré le traitement et l'éviction des PLV, il n'y a eu que très peu d'amélioration au niveau de son comportement.

    Elle ne mâchouillait plus, elle ne tirait plus la langue, mais elle continuait à pleurer tant qu'elle n'était pas bercée.

    Et si ma Boulette n'avait jamais supporté la moindre frustration, ou du moins y réagissait de manière excessive, et ce, depuis le début ?

    Et si je m'étais accrochée au RGO pour justifier son comportement ?

    Aujourd'hui, j'en suis 100% sûre, le RGO a disparu.

    La Boulette est "juste" un bébé très demandeur, très impatient, très exigeant.

    Et je commence à l'accepter, sans chercher de causes externes à son comportement.

    Cette étape, cette acceptation, revient aussi à accepter le fait que la Boulette est loin d'être le bébé que je m'étais imaginé avoir.

    Je vous en parlais d'ailleurs ici : un bébé calme, curieux et attentif, patient, doux et souriant, comme je l'étais, et comme l'était son père.

    Ne vous méprenez pas, j'aime ma fille plus que ma vie.

    Je lui donnerais tout. Et je l'aime telle qu'elle est.

    Mais il m'a fallu du temps pour d'abord émettre l'hypothèse, puis accepter, que la Boulette n'était pas ce bébé qui nous ressemblerait.

    Que j'étais capable, moi, la timide et la réservée qui ne veut pas faire de vague, d'avoir un enfant qui réagissait si fort à la frustration. 

    Un bébé hyper sensible. Un bébé excessif. Un Babi.

    Un bébé excessivement fatigant qu'il faut toujours occuper.

     

    Attirer son attention sur quelque chose de différent chaque minute, au risque de l'entendre pleurer à nouveau.

     Etre sur le qui-vive sans arrêt.

    Ne rien pouvoir faire d'autre que de m'occuper d'elle quand elle est là.

    Supporter ses crises récurrentes lorsqu'elle rencontre une minuscule frustration.

    Se dire que je vais enfin pouvoir souffler quand je la conduis à la crèche.

    Et culpabiliser ensuite de ressentir ce sentiment de libération.

    Avoir hâte de la retrouver à la fin d'une journée harassante de travail.

    Et ne souhaiter qu'une chose 2 heures après : la mettre au lit pour la nuit.

     

    Je ne m'attendais pas à ce que ce soit tout cela, être mère.

    Et pourtant, il s'agit bien de ma vie de maman.

    Une vie remplie de fatigue, voire d'épuisement, d'énervement et d'impatience, de découragement parfois.

    Mais aussi une vie remplie d'amour et de petits moments de joie lorsque ma fille rit aux éclats ou me fait un câlin.

    Jamais je n'ai aimé aussi fort.

    Jamais je ne me suis donnée autant pour une autre personne.

    Jamais je n'ai eu autant de patience.

    Qui l'eut crû...

     

    D'autres articles sur le même thème :

    Mon Babi, un bébé pas comme les autres 

    Bébé RGO, APLV et Babi : Témoignage d'une maman épuisée

     

     


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  • Otite chez bébé : une nouveauté pour la Boulette (dont on se passerait bien)

     

     

    Il y a quelques jours, je vous faisais le récit de ma dernière nuit catastrophique... (c'était ici).

    Une Boulette hurlante, sans raison apparente, que rien ne calme.

    Seul le Nurofen, que j'ai finalement donné en désespoir de cause, avait réussi à apaiser ma fille.

    Je sentais bien que quelque chose ne tournait pas rond.

    Même si la Boulette ne fait pas ses nuits, ce n'est pas dans ses habitudes de pleurer de cette manière lorsqu'elle se réveille au milieu de la nuit.

    Le lendemain pourtant, la Boulette, bien que fatiguée, s'est réveillée comme si de rien n'était.

    Sa journée à la crèche s'est bien passée selon les puéricultrices.

    La nuit suivante, même scénario : multiples réveils, pleures, nurofen (et maman épuisée).

    Le lendemain, la crèche m'appelle dans la matinée : la Bouette a 39 de fièvre et du pu sort de son oreille gauche.

    Mon franc est tombé... Une otite... Voilà ce qui expliquait les mauvaises nuits de ma fille.

    J'ai bien sûr été la chercher directement et après une visite chez le pédiatre en fin de journée qui nous confirme une double otite (comme d'habitude, la Boulette ne fait jamais les choses à moitié) ainsi qu'une gorge bien rouge, nous débutons les antibiotiques et les gouttes dans les oreilles.

    Les deux nuits suivantes ont encore été chaotiques, mais tout de même un peu meilleures.

    3 jours après le début de la première prise de médicament, la Boulette semble enfin être apaisée, bien qu'elle continue de se gratter les oreilles avec son petit index.

    Du liquide vert et épais a continué de sortir d'une de ses oreilles pendant 2 jours. L'autre tympan n'a pas percé. Mais une toux très grasse et un nez bouché est venu compléter la panoplie du bébé infecté au niveau ORL.

    Bref, la joie, encore une fois.

    Pratiquement chaque mois, ma fille est sous antibio une dizaine de jours.

    Je n'aime pas ça. Mais c'est la seule chose qui la soulage réellement (du moins durant la prise, puisque 48 à 72 heures après, son nez recoule généralement à nouveau...).

    Nous entamons le 7ème mois de maladies et virus.

    Le printemps est pourtant bien là.  Je l'ai attendu tout l'hiver, misant sur lui pour diminuer le nombre de microbes environnants.

     Mais cela ne suffit apparemment pas.

    Je patiente donc encore quelques semaines. Et si les choses ne s'améliorent pas, nous irons faire des examens complémentaires et probablement voir un ORL, afin de trouver la source de ces infections (trop) régulières.

    Car trop, c'est trop !

     


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