• Sommeil de bébé : nuits complètes (On y est !!!!!)

      

    Vous y croyez vous ?

    Parce que moi, toujours pas vraiment...

    Et pourtant, la Boulette fait enfin ses nuits !

    On aura attendu plus d'un an pour y arriver et, bien qu'un retour en arrière est toujours possible, je pense pouvoir dire que nous avons passé un grand cap du côté de l'évolution du sommeil nocturne de ma fille (et de sa mère, par conséquence).

    Le pourquoi du comment on y est arrivé ?

    Je vous explique !

     

     

    Tout d'abord, petite précision pour celles (et ceux?) qui tomberaient sur ce billet par hasard ou qui n'auraient pas suivi les aventures de la Boulette et son aversion pour les nuits complètes, sachez que depuis ses 6 mois, ma fille parvient à s'endormir seule le soir (et pour sa sieste), sans bras, sans bercements mais tout de même avec un rituel bien rodé (bain, jeux, biberon, gigoteuse et berceuse).

    Cette première étape ne s'était pas déroulée sans accroc, puisque durant ses premiers mois de vie, ma fille ne s'endormait qu'au sein et se réveillait quasiment toutes les heures la nuit (pour un récap des problèmes de sommeil de bébé avant 6 mois, c'est ici et ici). Au bout du rouleau, j'ai recherché des solutions afin d'améliorer cette situation. Pour y parvenir, la Méthode Pantley m'a bien aidée. A force de persévérance, de courage et de patience (et une série de nuits pourries, il faut bien l'avouer), la Boulette a fini par s'endormir seule, dans son lit, et a diminué le nombre de réveils nocturnes.

    C'était beaucoup mieux, mais la situation était toujours loin d'être idéale : la Boulette s'endormait seule, mais se réveillait encore une, deux ou trois fois la nuit. Et la seule chose qui parvenait à la rendormir : un biberon de lait chaud.

    Pendant plusieurs mois donc, j'ai continué à me lever toutes les nuits pour nourrir ma fille. Je me disais qu'elle en avait besoin. Je ne voulais pas la laisser pleurer, et surtout, le biberon la rendormait directement et facilement. Je n'avais pas la force de me battre (une nouvelle fois), trop épuisée, et optait délibérément pour cette solution de facilité, tout en me disant que ça lui passerait probablement en grandissant.

    Oui mais voilà. La Boulette a fêté ses 12 mois et se réveillait toujours. Une fois les bonnes nuits, jusqu'à trois fois les moins bonnes (dans le cas, bien sûr, où elle n'était pas dérangée par un nez bouché ou une dent qui pousse, auquel cas les nuits étaient bien plus difficiles). De fait, les horaires de ma fille étaient totalement décalé au niveau de son alimentation : elle mangeait une tartine ou une petite panade vers 18h avec un dessert. Buvait ensuite 180 à 210 ml de lait vers 19h00, puis jusqu'à 250 ml entre minuit et 4 heures du matin. De fait, au réveil, la Boulette n'avait plus faim, et partait à la crèche sans boire de lait.

    J'ai dû me rendre à l'évidence : Ces réveils nocturnes  ne passeraient pas d'eux-mêmes. Ils étaient devenus une habitude et un moyen de sombrer dans le sommeil plus facilement. Je devais prendre mon courage à deux mains, comme je l'avais fait quelques mois plus tôt, et changer les choses.

    J'ai d'abord acheté la Peluche Myhummy (plus d'infos sur cette peluche miracle reproduisant des bruits blancs aidant à l'endormissement ici). Je vous parlerais plus en détail des effets très positifs que cette peluche a eu sur la Boulette dans un prochain billet.

    Les 3 premières nuits avec My hummy n'ont rien donné de miraculeux, même s'il y avait un léger mieux : la Boulette ne se réveillait plus qu'une fois (toujours en réclamant un biberon).

    Et puis, sans que rien n'ait changé, la Boulette a fait plusieurs nuits complètes de suite... Ô quel bonheur ! Je pensais que c'était gagné !

    Mais cela ne dura que 4 nuits. La 5ème, rebelote : La Boulette se réveillait, une fois, deux fois, et attendait son biberon pour se rendormir.

    Après 3 nuits supplémentaires de réveils intempestifs, j'en ai eu marre. Myhummy aidait, c'est certain, mais la Boulette ne faisait toujours pas de nuits complètes (du moins pas toutes les nuits). Et surtout, lors de ses réveils, elle réclamait toujours un biberon.

    Alors, parce qu'il ne me restait plus que cette solution pour faire cesser les choses, j'ai décidé, une bonne fois pour toute, de ne plus proposer de biberon à la Boulette lors de ses réveils nocturnes.

    Je ne comptais pas la laisser pleurer (du moins, pas seule). Je me disais que j'allais lui proposer de l'eau à la place, la rassurer, lui expliquer encore et encore que la nuit on ne mangeait pas, on dormait, qu'elle était grande maintenant et était tout à fait capable de se passer de biberon la nuit.

    Cette fois, j'étais décidée. je me sentais suffisamment forte, ayant suffisamment d'énergie pour faire face aux pleures de la Boulette, et aux mauvaises nuits qui allaient certainement suivre.

    La première nuit où j'avais décidé de mettre en pratique ma décision (dont j'étais profondément convaincue du bien-fondé - oui sinon ça ne marche pas), la Boulette ne s'est pas réveillée (évidemment, si on peut titiller maman, on ne se gêne pas).

    Qu'importe, je savais qu'il s'agissait d'une nuit isolée et j'étais déterminée. De fait, la nuit suivante, la Boulette s'est réveillée vers 2 heures du matin pour réclamer à boire.

    Bien décidée à ne pas craquer, je suis allée directement dans sa chambre sans passer par la case cuisine pour lui préparer son biberon comme à l'habitude. S'attendant à recevoir à boire, la Boulette est restée coite pendant quelques secondes quand je lui ai proposé de l'eau. Elle s'est ensuite mise à hurler en repoussant violemment le biberon d'eau, me signifiant très clairement qu'elle n'était pas d'accord.

    Entre deux cris, je lui ai expliqué qu'il n'y aurait plus de lait la nuit mais de l'eau si elle avait soif. Évidemment, cela n'a pas empêché la Boulette de continuer à pleurer. Je suis restée quelques minutes avec elle, dans mes bras, lui répétant encore et encore qu'elle était capable de se rendormir seule, sans biberon de lait.

    J'ai fini par la déposer dans son lit, ce qui n'a eu pour effet que de transformer ses couinements en hurlements stridents. Puis je suis sortie et j'ai fermé la porte. Aussitôt, les hurlements sont redevenus couinements. Je me suis remise au lit et j'ai attendu, fixant le baby-phone. Peu à peu, la Boulette s'est arrêtée de couiner, jusqu'à ce que je n'entende plus rien. Elle s'était rendormie.

    Fière de moi, et encore plus fière de ma fille, je me suis rendormie à mon tour, le sourire au lèvres.

    Les 2 nuits suivantes ont été du même acabit. La Boulette se réveillait. J'allais la voir. je lui expliquais, encore et toujours que la nuit était faite pour dormir et non pour manger. Ses protestations étaient de moins en moins fortes, et duraient de moins en moins longtemps.

    Et puis, la Boulette ne s'est plus réveillée. Ou, du moins, je n'ai plus dû me lever. Si je l'entendais gémir dans le baby-phone, cela ne durait que quelques secondes. 

    12 nuits ont passé. et sur ces 12 nuits, je n'ai du intervenir qu'une fois. Certes, la Boulette se réveille trop tôt le matin (6 heures tapante). Elle dort donc de 20h00 à 6h00, sans boire, sans réclamer ma présence.

    Je peux donc affirmer, enfin, après pratiquement 13 mois de réveils nocturnes, que la Boulette fait ses nuits.

    Et je peux affirmer sans sourciller que ce n'est pas dû au hasard, mais à la combinaison de la présence de la peluche Muhummy et surtout de ma décision de ne plus la nourrir la nuit.

    Contrairement à ce que je pensais, la Boulette, bien que têtue, s'est rapidement résignée et a accepté ce sevrage nocturne.

    Probablement parce qu'elle me sentait décidée.

    Sûrement aussi parce qu'elle était, elle aussi, prête.

    Depuis lors, la Boulette boit entre 240 et 300 ml de lait le soir, avant de s'endormir, et environ 180 ml le matin, au réveil.

    Nous avons passé un nouveau cap.

    Et j'en suis fière (et bordel, qu'est ce que je pète la forme !).

     

     

     


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  • Bébé énergique - Tu ne t'arrêteras donc jamais ?

     

    Depuis quelques jours, à Bruxelles (comme en France d'ailleurs), il fait trop chaud.

    On ne va pas se plaindre puisque dans notre plat pays, le nombre de jours par an où le thermomètre dépasse la barre des 25° se compte sur les doigts de la main.

    Par chance, cette fois (car, évidemment ces beaux jours tombent souvent en pleine semaine - où tu te retrouves contrainte de profiter du soleil derrière les vitres de ton bureau) c'est tombé durant un long we.

    Un jour férié, un pont, et un we entier de soleil.

    Le moral au beau fixe, ce fût l'occasion de "sortir" la Boulette.

    Car la Boulette ne réclame que ça.

    A l'intérieur, ça ne bouge pas assez. Il n'y a pas assez de choses à voir (comprenez donc que bébé râle très vite), et beaucoup d'interdits (tenter de mettre les doigts dans les prises, notamment, dont elle ne se lasse pourtant pas malgré nos interdictions).

    Alors que dehors, bon nombre de découvertes l'attendent.

    De fait, durant ces 4 jours, la Boulette a passé un paquet d'heures à l'extérieur.

    Heureusement, pendant les heures les plus chaudes, la Boulette faisait la sieste (comme môman).

    Mais en dehors de ces heures, nous n'avons pas arrêté de bouger :

    Longues promenades en poussette ou en porte-bébé,

    Jeux de ballon dans l'herbe,

    Découverte de la terrasse (de sa table et de ses chaises sur lesquelles il est ô combien agréable de grimper),

    Patauger dans la petite piscine gonflable dans le jardin de papy,

    Courir (à 4 pattes) derrière les chats (de papy),

    Allez d'un magasin à l'autre pour s’approvisionner en fruits, légumes et eau fraîche,

    Rencontrez son (deuxième) papy pour la première fois (oui, je sais... mais il vaut mieux tard que jamais),

    Pique-niquer dehors...

    Bref, une Boulette au grand air.

    Qui ne s'est pas arrêtée de bouger ne serait-ce qu'une minute tant qu'elle était réveillée.

    Qui, comme d'habitude à râlé, mais quand même beaucoup moins que d'habitude, avide de ces nouvelles choses à voir, à découvrir, à manger (feuille, herbe, terre, rebord de la piscine, etc etc...).

    Je pensais (naïve) que ces longues heures passées à l'extérieur, à bouger, courir, découvrir, allaient (au moins un peu) fatiguer la Boulette.

    Ou du moins la calmer le soir venu.

    Mais c'était encore une fois sous-estimer le dynamisme et l'énergie sans fin de ma fille.

    Qui, même à 20h00 continuait de faire le clown en sautant dans les canapés, des roulé-boulés sur son tapis d'éveil, se taper des fous rire devant le miroir, à jouer à cache-cache avec ses deux soeurs, provoquer maman pour que je lui cours après afin de recevoir des "guili-guili" et se fendre la poire...

    Et comme à son habitude, elle avait également toujours l'énergie d'hurler et de se tortiller dans tous les sens quand il fallait la changer ou l'habiller, lui enfiler sa gigoteuse ou l'empêcher de manger les croquettes du chat.

     Nous (parents) étions mort.

    Elle pétait la forme.

    Et continuait à se lever à 5h45 tous les matins, et à ne pas se rendormir avant 12h30 pour son unique sieste de la journée.

    Durant ces 4 jours, tous les soirs en la couchant, j'ai dit à ma fille :

    "Tu ne t'arrêteras donc jamais ? Où trouves-tu cette énergie ?"

    En guise de réponse, je n'ai toujours eu droit qu'à des gigotements nerveux signifiants probablement "Lâche-moi maman, je veux aller jouer encore un peu..."

     

     

     


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  • On prépare les vacances (avec bébé) !

     

     

    C'est bientôt les vacances !

    Et cette année, comme l'année passée, nous avons loué une maison dans la campagne, entre la Dordogne et le Lot.

    Sauf que cette année, nous partons 2 semaines.

    Et que, cette année, nous ne partons plus à 3 (la Chéri, la Boulette et moi), mais à 13.

    6 enfants (Boulette comprise), et 7 adultes.

    Au programme : far niente (tant que faire ce peut, avec 6 enfants et une Boulette...), piscine, promenades, soleil, saucisses grillée sur barbecue et détente.

    Les vacances, ce n'est pas une nouveauté pour la Boulette.

    Rappelez-vous, je vous avais parlé de notre périple de l'époque, alors que la Boulette avait 4 mois tout juste (c'était ici, ou encore ).

    Certes, changer d'environnement nous avait fait du bien.

    Mais ces vacances m'avaient également permis de réaliser à quel point il n'était possible de rien faire avec la Boulette, qui à l'époque ne s'endormait qu'au sein, hurlait en poussette et en voiture.

    Nous nous étions retrouvé "coincé" à l'intérieur ou sur la balancelle, et chaque sortie était une épreuve, puisque la Boulette ne faisait que crier.

    Cette année, les choses seront bien différentes (du moins j'espère).

    D'abord, nous (comprenez la Boulette et moi - le Chéri lui préfère la voiture - aérodromophobie quand tu nous tiens) prenons l'avion.

    Une grande première pour la Boulette (et une raison supplémentaire de faire flipper maman).

    Ensuite, la Boulette a grandi.

    Elle dort maintenant seule dans son lit. Sans avoir besoin d'un téton en bouche ou d'être bercée dans une balancelle (dans les bras de môman) pour trouver le sommeil. Et même si elle ne fait plus qu'une sieste par jour, ce sera toujours 1 heure ou 2 de liberté que je pourrai m'octroyer.

    Les nuits seront elles aussi différentes puisque, mine de rien, de ce côté là les choses n'ont plus rien à voir avec ce qu'elles étaient il y a 10 mois.

    La Boulette s'endort seule, sans moi. Se réveille certes (trop) tôt le matin, mais ne se réveille plus toutes les 2 heures la nuit pour récupérer le sein de maman perdu en court de route.

    Cette année, la Boulette sera entourée de ses cousins et de ses demi-soeurs, ce qui va l'enchanter (et probablement la frustrer un peu, puisque ces derniers ont quelques années de plus - et qu'elle ne saura pas les suivre dans toutes les activités).

    Lorsqu'on partira, la Boulette aura 14 mois. Il est donc possible qu'elle sache marcher. Ce qui aura ses avantages (mais aussi ses inconvénients).

    La Boulette sera au grand air. Elle qui adore être à l'extérieur aura de quoi se satisfaire avec le gigantesque jardin et la petite piscine gonflable reçue par sa mamie pour son anniversaire.

    Bon, c'est sûr, je risque de passer mes journées à la suivre partout (surtout si elle marche) et à veiller à ce que le volet de sécurité de la (grande) piscine soit fermé.

    Mais qu'importe.

    J'ai hâte de pouvoir profiter de ma fille, de lui faire découvrir l'eau, l'herbe, la terre, les animaux et toutes les activités possibles de faire à l'extérieur. 

    Le Chéri lui a hâte de pouvoir lui faire goûter les produits locaux, déguster des bons fruits frais et de saison.

    (Et, j'espère, très honnêtement que ces journées chargées en découvertes auront pour effet de l’assommer le soir venu, histoire que les nuits soient longues, bonnes et complètes pour tout le monde - enfin surtout pour moi).

     

    En bref, des vacances qui s'annoncent très différentes de l'année passée.

    Sans doute pas beaucoup plus reposantes.

    Mais bien plus excitantes.

     


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  • Vous avez dit mauvais caractère ?

     

    On me l'a déjà dit (et je m'attends à ce qu'on me le dise encore souvent) :

    "Elle a du caractère votre fille !"

    Comprenez, bien sûr, mauvais caractère.

    (Vous avez remarqué, vous aussi, que cet épithète est volontairement omis - probablement pour ne pas vexer les géniteurs - alors que, soyons réalistes, les premiers à être au courant, ce sont bien eux).

    Quoi qu'il en soit je valide, la Boulette a mauvais caractère.

    Depuis sa naissance, la Boulette ne supporte pas la frustration.

    J'ai toujours eu l'impression que ma fille se sentait comme "coincée" dans un petit corps qu'elle ne parvenait pas à maîtriser suffisamment pour parvenir à ses fins.

    Ne pas parvenir mouvoir comme elle le souhaite.

    Ne pas pouvoir s'exprimer par des mots.

    De fait, elle s'exprime par des gémissements plaintifs plutôt désagréables à l'oreille.

    La plupart du temps, je devine assez aisément la cause de son mécontentement.

    Il s'agit souvent de chose qui nous paraissent, à nous, adultes, complètement dérisoires (et qui paraîtraient également sans importance (voir même pour certaines qui seraient agréables) pour beaucoup d'enfants - on va dire que c'est ce qui fait de ma fille un bébé pas comme les autres - #mamanquitentedevoirleboncôtédeschoses ).

    Quelques exemples en passant : rester assise sur les genoux de maman (hors de question), recevoir des câlins (perte de temps), être embêtée par un quelconque objet traînant par terre lors d'une marche à 4 pattes vers un objectif défini (elle repousse alors l'objet violemment en lui cirant dessus - pauvre chose), manger (sans que son attention soit captée par autre chose), ne pas recevoir son biberon dans la seconde où elle l'a décidé (bref, patienter 3 minutes)...

    Mais, parfois, l'origine de sa frustration n'est pas évidente à déceler.

    La Boulette se met à gémir en me regardant (alors qu'elle était calme la seconde précédente), et rien ne me permet de comprendre pourquoi.

    Alors je tente tout :

    La divertir avec des dizaines d'objets différents

    Lui proposer de l'eau

    Lui proposer à manger

    La prendre dans mes bras

    La changer

    Fredonner ses chansons préférées

    ...

    Mais, parfois, rien ne marche.

    Je ne parviens pas à trouver la cause de son mécontentement.

    Pourtant il y en a une (pas vrai?).

    Alors, quand vraiment rien ne semble la calmer, je prends le porte-bébé ou la poussette, et j'emmène la Boulette faire un tour au grand air.

    Et, en une seconde, c'est le silence.

    Le calme complet.

    La Boulette se tait. Observe le monde qui l'entoure (même si c'est du béton ou les travaux du chantier d'en face).

    Et moi, je respire un grand coup.

    Ces moments me ramènent automatiquement à ses premiers mois de vie.

    Où la Boulette ne faisait qu'hurler.

    Où je passais mes journées seules à la maison avec elle, sans pouvoir la poser ne serait-ce qu'une seconde.

    Où je ne dormais plus du tout, et où je n'avais plus de forces ni d'énergie.

    Les seuls petits moments de calme dont je disposais alors étaient lorsque j'emmenais la Boulette sur notre petite terrasse, quand le temps le permettait.

    Je profitais de cette accalmie, et prenais une grande inspiration en me disant que dès que son RGO serait maîtrisé, les choses s'apaiseront d'elles-même.

    Ce fût vrai. Mais seulement en partie.

    Car si son reflux n'aidait pas, force est de reconnaître qu'il ne s'agissait qu'une partie du problème. Ce que je ne pouvais pas savoir alors, bien sûr.

    Car oui, la Boulette fait partie de la catégorie des bébés ultra dynamiques, fonceurs, râleurs, impatients, dont l'attention doit être en permanence captée pour éviter la frustration.

    Et ces traits de caractère, la Boulette les a depuis toujours.

    Et ils ne font que se confirmer en grandissant.

     

    Ma fille a du caractère. 

    Mais ce dernier n'est pas que mauvais.

    Car la Boulette possède aussi un sens de l'humour hors pair (elle nous fait déjà des "blagues" qui l'a font hurler de rire - cette fois).

    Elle semble comprendre tout ce qu'on lui dit.

    Elle possède une force herculéenne.

     Elle est très sociable et sourit à qui veut bien lui prêter attention.

    Elle est curieuse de tout, intéressée par toute nouveauté.

    Elle apprend vite, reproduit facilement certains gestes ou certaines actions (pour autant que celles-ci l'intéressent, évidemment).

     

    Ma fille a du caractère.

     Ce n'est pas tous les jours facile à gérer.

    C'est épuisant.

    Mais tellement jouissif à la fois,

    Que dorénavant lorsqu'on me dira encore qu'elle a du caractère,

    Je le prendrai comme un compliment.

     

     


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  • Un 1 après... La renaissance

     

    La Boulette est née il y a un peu plus d'un an.

    Et je depuis quelques jours, j'ai enfin l'impression de revivre. 

    L'arrivée du beau temps et les meilleures nuits de ces derniers jours y sont probablement pour quelque chose.

    Ou peut-être ne m'étais-je pas encore permis de penser à autre chose qu'au bien-être de ma fille jusqu'alors.

    Quoi qu'il en soit, je sens que je retrouve peu à peu mon entrain, mon dynamisme, ma joie de vivre.

    Je ne les avait pas tout à fait perdus. Mais je consacrais le peu d'énergie qu'il me restait à ma fille.

    Aujourd'hui, je me surprends à programmer une séance shopping (pour moi, pas pour elle).

    J'ai, pour la première fois depuis longtemps, envie de prendre soin de moi, de me sentir jolie et de m'accorder du temps.

    J'ai envie de me permettre de penser un petit peu à moi (même si, évidemment, ma fille occupe toujours 99% de mes pensées et de mon temps).

    Peut-être parce que je suis aujourd'hui totalement rassurée quant à l'état de santé de la Boulette, qui est moins souvent malade, dort mieux, et ne souffre plus de reflux.

    Peut-être aussi parce que je me sens plus sûre de moi par rapport à ma manière d'être avec ma fille.

    Je la connais mieux. Je connais ses réactions, son petit caractère de tyran, et j'apprends peu à peu à lâcher prise.

    Je suis moins angoissée à l'idée de devoir gérer ses crises.

    Certes, en allant la chercher à la crèche le soir ou dans son lit le matin, je ressens toujours une petite appréhension (De quelle humeur va t-elle être ? Vais-je pouvoir la déposer quelques instants sur son tapis de jeu sans qu'elle râle ou va t-elle vagabonder seule avec le sourire dans toute la maison ?").

    Mais j'apprends à ne plus redouter. A faire face. A passer outre ses couinements de mécontentements.

    Je sais à présent qu'ils ne sont pas dus à un mal-être ou une douleur, mais simplement à son impatience et à son petit caractère bien tranché.

    J'apprends donc à relativiser. Rien de grave.  

     Et ça me fait du bien.

    Me permet de me retrouver.

    Et de renaître, 1 an après avoir donné la vie.

     

     

     

     


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