• La gastro de printemps... Une nouveauté dont on se serait bien passé !

     

     

    En tant qu'émétophobe qui se respecte (j'en parlerai dans un prochain billet), la gastro-entérite a toujours été LA maladie a éviter à tout prix.

    Depuis des années, j'appréhende l'arrivée de l'hiver et de sa traditionnelle épidémie de gastro. Par chance (et précaution), je ne l'ai jamais vraiment attrapée (du moins, je n'ai jamais vomi).

    Mais, en devenant maman, je savais pertinemment bien qu'un jour ou l'autre, je devrai faire face à ces microbes qui m'angoissent et me stressent profondément.

    C'est chose faite depuis ce terrible WE de Pâques puisque la Boulette a été victime de sa première gastro-entérite.

    Rien d'inquiétant dans un premier temps puisque, samedi et dimanche, seules quelques diarrhées sont venues perturber notre quotidien. La Boulette continuait de manger avec appétit et conservait son tempérament bien trempé. Je priais bien sûr intérieurement pour qu'il ne s'agisse "que" d'une mauvaise digestion due aux petits oeufs en chocolat gobés avec délectation par ma fille à la crèche le vendredi.

    Mais lundi matin, la Boulette refusé de boire son lait (chose étonnante) et n'a fait que grignoter quelques petits pois à midi. 

    C'est après sa sieste que les choses sérieuses ont commencé puis qu’entre pleures incessants et portage intensif, la Boulette s'est mise à vomir à plusieurs reprises.

    Ni une ni deux, j'ai contacté un médecin de garde (lundi de Pâques, évidemment...) qui m'a rassuré tant que faire se peut en me disant que la gastro durait en moyenne 3 jours et que c'était donc "la fin". 

    Oui, mais en fait non.

    Car à partir de ce lundi après-midi, la Boulette n'a plus mangé, et l'eau qu'elle réclamait épisodiquement à corps et à cri (la nuit de préférence, c'est plus fun), ressortait illico presto (pour le plus grand bonheur de sa mère).

    Mais ce qui m'a inquiété le plus était son état. Complètement apathique. La Boulette ne faisait que dormir dans mes bras, ou se réveillait pour pleurer. Elle ne se tenait plus debout et ne parlait quasiment plus. 

    Le mercredi, son état ne s'améliorant pas, et ne reconnaissant plus ma fille, j'ai recontacté un médecin qui, après l'avoir examinée, nous a envoyé aux urgences.

    Nous avons donc passé notre après-midi à l'hôpital.

    Le verdict n'était pas étonnant mais inquiétant : déshydratation.

     Nous sommes heureusement tombés sur une chouette pédiatre qui a laissé "une chance" à ma fille de boire de l'ORS (et de la garder dans son estomac) afin d'éviter l'hospitalisation.

    J'ai croisé les doigts très fort. Et nous nous sommes battus (très fort aussi), le Chéri et moi, pour faire ingurgiter à la Boulette cette solution d'hydratation. Je ne sais pas où elle a trouvé les ressources, mais ma fille s'est débattue, pleurait (sans larmes) et hurlait pour ne pas boire.

    Mais nous y sommes parvenus.

    Baissant les armes, la Boulette s'est ensuite écroulée endormie.

    Et par la même occasion, n'a pas vomi l'ORS.

    Nous avons donc pu rentrer chez nous le soir-même, avec comme consigne stricte de revenir à l'hôpital dès le lendemain si aucun signe d'amélioration n'était apparu.

    Et heureusement, dès le lendemain midi, la Boulette a recommencé à parler et à boire un peu.

    Peu à peu, l'appétit est revenu, tout comme son entrain habituel.

    Aujourd'hui, une dizaine de jours après les premiers signes de cette gastro dévastatrice, la Boulette revit, remange et court à nouveau partout dans notre petit appartement.

    L'énorme boule que j'avais dans le ventre, causée par ma peur de vomir, mais encore plus par l’inquiétude de voir ma fille dans un tel état, se dissipe progressivement.

    Ma fille a eu la gastro.

    Et nous avons survécu !

    (Amen).


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    Je vous ai quitté il y a de ça un mois, alors que la Boulette se réveillait (une nouvelle fois) aux aurores.

    Bien sûr, il y avait une explication à ces réveils (trop) matinaux (outre le fait que la Boulette n'aime pas les grasses mat'). Ou plutôt des explications.

    Des canines qui ont percé. Et une otite qui elle aussi a fini par percer.

    Et depuis maintenant 3 semaines, la Boulette dort à nouveau mieux.

    Toujours pas de grasses matinées à l'horizon bien sûr, mais des réveils entre 6h et 7h, plus proches de 7h d'ailleurs ces derniers jours.

    Le rêve quoi.

    Oui mais voilà qu'un petit rhume s'est de nouveau introduit chez nous la semaine passée.

    Et des "maman bobo" en pointant son oreille droite avec son petit doigt quelques jours plus tard m'ont fait grincer des dents.

    3 otites.

    En moins de 2 mois.

     Ni une ni deux, j'ai décroché mon téléphone pour contacter le pédiatre ORL que j'avais déjà hésité à appeler lors de la dernière otite. Et réussi à obtenir un rendez-vous rapidos (oui parce que pendant une otite plutôt qu'entre-deux, c'est encore mieux).

    Un petit détour à l'hôpital et un examen des oreilles plus tard (qui nous confirme non pas une otite percée mais une double otite moyenne aiguë), le verdict tombe :

    On se revoir dans 6 semaines, et en fonction de l'état des oreilles à ce moment-là (ou si la Boulette refait une otite entre les deux rendez-vous), il faudra opérer.

    Evidemment, quand vous entendez les mots "opération" et "anesthésie générale" s'adresser directement à votre enfant qui n'a même pas encore 2 ans, un vent de panique s’empare de votre coeur de maman poule.

    Même si, en vrai, la pose de drains est rapide, pas (trop) douloureuse, et que l'opération se déroule en one-day.

    Rien de grave donc, rien d'énormissime à priori (si ce n'est que durant l'année qui suit, les oreilles doivent rester à l'écart de l'eau - stress du bain et pas de piscine en clair).

    Même si (toujours en vrai), on s'en passerait bien.


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  • Ils sont de retour !

     

    Toujours présents au rendez-vous et ce dès le début de l'automne, les microbes, qui avaient jusque là épargné (plus ou moins) la Boulette ne lui ont cette fois plus laissé le choix !

    Il y a une dizaine de jours, en allant chercher ma fille au prégardiennat, les puéricultrices m'informent que "son otite a percé".

    Et, en effet, un liquide jaunâtre s'écoulait de son oreille droite.

    J'étais toute étonnée d'apprendre que la Boulette avait une otite (pas de fièvre et comportement général assez bon, même si je réalise à ce moment-là qu'elle était restée scotchée à moi après sa sieste en pleurant 48 heures auparavant, mais cela n'avait duré que 30 minutes).

    Bref, j'appelle quand même les urgences pédiatriques (ben oui faut toujours que ça tombe le vendredi soir) qui me rassurent : otite percée = plus de douleur. Si pas de fièvre, rien d'inquiétant.

    Et, effectivement, le We se déroule pas trop mal. La Boulette ne semble pas souffrir, mais toussote quand même un peu.

    Le lundi soir par contre, la Boulette est de mauvaise humeur, râle pour un rien. Je mets ça sur le compte de la fatigue, ou peut-être des dents.

    Mais 2 heures après l'avoir couchée, j'entends la Boulette qui pleure. Je n'ai pas le temps de me lever qu'elle s'arrête et semble se rendormir. Ce cinéma se reproduira toutes les heures, jusqu'à 5 heures du matin où cette fois je me lève et vais la voir.

    La Boulette est brûlante de fièvre.

    Zut.

    Maman prévient le boulot. Ce sera une journée garde malade.

    Une visite chez le pédiatre confirmera l'otite percée (qui coule toujours) ainsi qu'une trachéite carabinée.

    La Boulette restera 3 jours à la maison mais ne fera plus de fièvre.

    Pour éviter toute infection en raison de son oreille qui coule, elle est mise sous antibiotiques.

    Elle toussera comme une vieille fumeuse pendant 5 jours (et 5 nuits).

    Mais est depuis totalement rétablie (si vous omettez le nez toujours coulant).

    Première réelle maladie et poussée de fièvre depuis le début de l'hiver.

    En espérant que ce soit la dernière... 


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  • Comment éviter que bébé ne tombe malade cet hiver ? 10 conseils de prévention pour protéger votre enfant des virus !

      

    L'été est terminé, cédant sa place à l'automne et à la rentrée de nos petits bouts en collectivité. Et voilà que déjà, les nez se mettent à couler ! Rhumes, gastro-entérites, otites et bronchiolites sont de retour. Même si la plupart du temps sans gravité, ces microbes et virus hivernaux sont particulièrement pénibles pour nos enfants... et leurs parents ! 

    Or, des moyens de prévention simples existent pour minimiser les risques de transmission des virus mais aussi pour renforcer le système immunitaire de votre enfant. Passez un hiver serein en suivant ces quelques conseils !

     

     

    1. Renforcer le système immunitaire de bébé grâce à l'homéopathie

    Médecine de prévention par excellence, l'homéopathie fait de nombreux adeptes. Naturelle et efficace, l'homéopathie considère l'individu à part entière (ses antécédents, son histoire, son comportement) pour traiter mais aussi prévenir d'éventuelles maladies.

    Pour cette raison, il est donc nécessaire de consulter un homéopathe qui prescrira à votre enfant ou votre bébé un traitement personnalisé.

    Sous forme de poudre pour les bébés ou de petites billes à sucer pour les plus grands, vous recevrez un traitement de fond visant à renforcer son système immunitaire pour l'hiver.

    N'hésitez pas également à faire appel à un homéopathe lorsque les premiers symptômes d'un virus apparaissent. 

     

    2. Lavage de mains obligatoire !

    Les mains constituent un vecteur important de propagation des microbes, d'autant plus chez les enfants qui ont tendance à toucher à tout et à porter leurs mains à la bouche !

    Lavez les mains de votre bébé ou de votre enfant très régulièrement, tout comme celles de tous les membres de la famille.

    Avant et après le repas bien sûr, mais également après chaque sortie et chaque passage au toilette (en ce compris pour vous après chaque changement de couche!). Instaurez cette habitude pour toute la famille et vous en verrez certainement les bienfaits !

     

    3. Eviter les microbes grâce aux huiles essentielles

    Les huiles essentielles comportent un nombre incalculable de vertus pour nous prémunir des virus de l'hiver. Elles peuvent être utilisées en diffusion ou encore, pour les plus grands, sur la plante des pieds ou sur une taie d'oreiller pour décongestionner.

    Deux huiles essentielles sont particulièrement utiles en période hivernale : il s'agit de l'Eucalyptus radié et de l'huile essentielle de Ravintsara.

    Antivirales, immunostimulantes, antibactériennes, expectorantes et décongestionnantes, elles sont toutes deux efficaces pour renforcer l'immunité et combattre les infections de la sphère ORL et des voies respiratoires (otites, rhumes, rhinopharyngites, toux, sinusites...).

    Notez que ces huiles essentielles ne peuvent être utilisées chez les nourrissons de moins de 3 mois. Pour les plus grands, demandez toujours conseil à votre pharmacien ou à votre médecin afin de les donner à votre enfant de manière adaptée (diluée dans de l'huile végétale neutre, par exemple).

     

    4. Encourager le repos & le sommeil de votre enfant

    Plus votre bébé est fatigué, plus son système immunitaire est affaibli et donc moins performant pour combattre les microbes.

    Veillez donc à ne pas lésiner sur les heures de sommeil nécessaires au repos de votre bébé, au risque de le voir tomber malade régulièrement. 

    Instaurez des rituels avant le coucher et privilégiez une ambiance calme et apaisante afin de lui assurer une bonne nuit de sommeil.

     

    5. Privilégier une alimentation équilibrée

    L'alimentation est déterminante pour garder une bonne santé. Valable tout au long de l'année, cette affirmation l'est encore plus durant les périodes automnales et hivernales.

    Si votre bébé est déjà diversifié, ne lésinez pas sur les légumes et les fruits de saison en forte teneur de vitamine C (kiwi, agrumes, poivrons, litchi, choux...), que vous aurez préalablement bien lavés. Privilégiez également les sources de gras essentiel (oméga-3) que l'on retrouve dans les poissons gras (saumon, maquereau) et les huiles végétales (huile de noix, de colza...).

    Évitez de faire consommer à votre enfant trop d'aliments contenant des acides gras saturés (fritures, crème, beurre etc) et limitez la dose de protéines. 

    Pensez également à ne pas oublier la dose quotidienne de vitamine D, fortement recommandée jusqu'à l'âge de 5 ans en période hivernale, et toute l'année chez les bébé jusque 18 mois.

    Ces recommandations sont également valables pour les adultes !

     

    6. Eviter les endroits "à risques"

    Difficile bien entendu de garder son bébé dans une bulle fermée à l'écart des autres enfants et des microbes ambiants. Si vous travaillez, votre bébé va à la crèche quotidiennement, ou à l'école pour les plus grands. Profitez cependant des vacances de fin d'année pour garder votre petit avec vous.

    Le weekend, évitez si possible de l'emmener dans des endroits trop fréquentés (supermarchés, plaine de jeux intérieure, transports en commun...) où se concentrent une multitude de germes et de microbes que risque d'attraper votre enfant.

    De même, éloigné le des adultes ou d'autres enfants malades.

     

    7. Des balades au grand air

    Éviter d’emmener votre bébé dans des endroits fermés oui, mais cela ne signifie pas non plus de devoir rester cloîtré chez soi !

    Au contraire, habillez-le chaudement et partez vous balader à l'extérieur, à pied ou en poussette.

     

    8. Poursuivre l'allaitement maternel

    Si vous allaitez, exclusivement ou en parallèle à une alimentation solide, ne choisissez pas l'hiver pour arrêter !

    Le lait maternel contient des anticorps extrêmement bénéfiques pour le système immunitaire de votre enfant. Même si vous-même êtes malade (excepté si vous prenez un traitement médicamenteux incompatible avec l'allaitement), continuez à proposer le sein à votre bébé. ceci est valable aussi si votre enfant est malade. le lait maternel ne pourra que l'aider à se remettre rapidement d'aplomb !

     

    9. Aérer & humidifier son habitation

    La pollution intérieure est parfois plus importante que la pollution extérieure ! Surtout en hiver, où l'on a tendance à garder ses fenêtres fermées pour ne pas avoir froid.

    Aérez au contraire votre habitation tous les jours de manière à faire sortir les microbes. Ouvrez vos fenêtres durant une quinzaine de minutes une à deux fois par jour, en privilégiant les moments où la pollution extérieure est plus faible (tôt le matin et tard le soir).

    N'omettez pas non plus de bien humidifier les pièces chauffées de votre intérieur. Le chauffage a en effet tendance à assécher l'air ambiant, ce qui est néfaste pour les voies respiratoires de votre enfant et des vôtres !

     

    10. Moucher bébé régulièrement

    Avant 2 ans, peu de bébés savent se moucher seuls. Les secrétions restent donc coincées dans les cavités nasales et redescendent vers la gorge puis les bronches, risquant ainsi de transformer un petit rhume en infection.

    Nettoyez régulièrement le nez de votre bébé avec du sérum physiologique permet ainsi d'éviter beaucoup de désagréments !

     

    Malgré ces conseils, votre bébé est tombé malade ? N'hésitez pas à consulter l'article "Comment soigner le rhume de bébé ?"

     

     

     


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  • Premier rendez-vous chez l'homéopathe : pourquoi pas ?

     

     Le premier hiver de la Boulette a été... rude !

    La fin de l'allaitement, combinée à l'entrée en crèche et au début de l'hiver... Un mélange détonant qui a rendu ma fille malade... pendant près de 7 mois.

    Virus sur virus, microbes après microbes, nous les avons combattu les uns après les autres, à grand renfort de rendez-vous chez le pédiatre, d'antibiotiques et de doses de Perdolan.

    Surtout atteinte au niveau ORL, la Boulette semblait (et semble toujours d'ailleurs) ne jamais pouvoir se débarrasser d'une infection.

    Nez coulant et purulent, conjonctivite, toux et parfois même otite.

    Depuis mi-avril cependant, les choses semblent s'arranger peu à peu.

    La Boulette n'a plus eu de grosses poussées de fièvre qui durent des jours et des jours.

    Son nez cependant coule toujours. Parfois vert, parfois transparent. Certains jours oui, d'autres non. Parfois le matin uniquement, parfois toute la journée.

    Depuis un bon mois, la Boulette tousse aussi, mais uniquement au réveil.

    Une fois les glaires dégagés, la toux s'arrête, et la journée commence.

    Bref, si l'hiver est derrière nous et que la Boulette n'est pas théoriquement "malade", il me semble qu'elle n'est pas totalement et parfaitement "en santé" non plus.

    Et, parce que je veux anticiper l'hiver prochain (et ne surtout pas revivre 7 mois de maladie),

    et, parce que nourrir ma fille aux antibiotiques n'est pas ce qui me semble le plus judicieux,

    J'ai pris rendez-vous chez un pédiatre spécialisé en homéopathie.

     

    Je ne suis pas une adepte forcenée des médecines parallèles,

    Mais je suis ouverte à essayer d'autres formes de traitements.

    J'ai dû attendre presque 2 mois pour avoir un rendez-vous chez ce pédiatre renommé  pour les améliorations qu'il a pu obtenir chez des bébés et enfants atteints d'otites et de problèmes ORL récidivants.

    Mais je l'ai eu.

    Je me suis donc rendue chez lui avec la Boulette.

    Ce n'était pas la porte à côté, c'était pendant l'heure de la sieste, bref, loin d'être l'idéal, mais j'ai pris le premier rendez-vous possible.

    Je m'en doutais un peu, mais j'en ai eu la confirmation :

    Une consultation chez un homéopathe, ça n'a rien à voir avec une consultation chez un pédiatre traditionnel.

    Déjà, pas de table d'auscultation.

    Dans ce cas-ci, juste un énorme bureau en chêne massif, deux chaises, une très imposante bibliothèque.

    Mis à part une peluche (directement repérée par la Boulette) disposée en hauteur sur les étagères de la bibliothèque encastrée, rien mais absolument rien n'aurait pu faire penser qu'il s'agissait d'une pièce destinée à soigner les enfants, encore moins les bébés.

    Rien n'était prévu pour les occuper, et le bureau contenait pas mal d'objets dangereux pour les touts petits qui, comme ma fille, on besoin de tout découvrir/mettre en bouche en se baladant à 4 pattes.

    Ensuite, à aucun moment le pédiatre n'a ausculté ma fille. C'est d'ailleurs tout juste s'il l'a regardée (du moins, c'est l'impression que j'ai eu).

    Pourtant, la Boulette, comme a son habitude, n'a pas arrêté une seconde : elle a visité la pièce de fond en comble, à sa manière (j'avais prévu le coup, et emmené mamie avec moi histoire que quelqu'un puisse surveiller la Boulette pendant la consultation).

    Les questions ensuite, n'avaient rien à voir avec celles d'un pédiatre normal.

    "Racontez-moi votre grossesse, votre accouchement, les premiers mois de sa vie..."

    J'ai donc raconté, pendant près de 30 minutes, la MAP, l'accouchement sans difficultés, le RGO, les pleures incessants, la fatigue, le caractère bien trempé de ma fille, son incapacité à rester immobile, sa curiosité, et ses maladies successives de l'hiver dernier.

    D'autres questions assez étonnantes sont venues ensuite :

    "Elle transpire quand elle dort ? De la tête" (euh... oui)

    "Vous avez eu un décès pendant votre grossesse? " (euh... oui)

    ....

    Et puis, un hochement de tête et une conclusion sans détour :

    "On va rétablir l'équilibre et augmenter l'immunité. Vous lui donner une gélule de cette composition tous les matins à jeun et on se revoit en septembre pour faire le point".

    Bon.

    Si vous le dites.

    Je lui ai quand même demandé si ma fille devait venir avec moi lors de la prochaine consultation (étant donné qu'il ne l'avait pas ausculté, et qu'il n'avait semblé même pas la regarder).

    "Bien sûr, je dois voir comment ça a évolué"

    Soit. Il avait dû la regarder un peu quand même (d'accord il faudrait être bigleux pour ne pas voir le côté casse-cou qui n'arrête pas de bouger une seconde de la Boulette, mais quand même).

     

    Je suis donc ressortie, un peu sceptique c'est sûr.

    Mais qui ne tente rien n'a rien.

    Je vais donc aller chercher le traitement et l'administrer à ma fille durant l'été.

    Et voir si les billes magiques auront un quelconque effet sur le "déséquilibre" de la Boulette.

     

     


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