• Ça, c'est fait !

     

    Le We passé ne s'annonçait pas trop mal.

    Fatigant, bien sûr (maman oblige), mais pas mauvais pour autant.

    Mais v'là ti pas qu'au lieu de s'endormir gentillement à l'heure de ma sa sieste du samedi après-midi, la Boulette m’appelle.

    Tant bien que mal, je sors du coma dans lequel je venais de plonger pour entrer dans sa chambre.

    Je n'ai pas eu besoin de questionner ma fille sur la raison de son appel étant donné l'odeur nauséabonde qui avait envahi la pièce.

    Direction la table à langer où je découvre avec stupeur des selles (trop) molles. Une fois propre, pleine d'espoir (naïve), je la recouche.

    20 minutes plus tard, un second rappel. Seconde diarrhée.

    Crotte !

    Dans ma tête, la panique. Je fais le tour des options.

    Elle est hyper sensible des intestins, alors je tente de me remémorer le menu de la veille à l'école, du soir à la maison, du matin, et des éventuels aliments qu'elle n'aurait pas digéré.

    Rien de suspect. J'en arrive donc à la triste conclusion qu'il s'agit sans doute d'un début de gastro.

    Ma plus grande crainte. Ma plus grosse frayeur. Ma phobie.

    La panique m'envahit. Je tente de rester calme et de ne rien laisser transparaître aux yeux de ma fille, qui entre temps, a remouillé sa couche.

    J'ai beau la changer directement (malgré ses protestations), ses fesses prennent une teinte mauve qui la fait hurler de douleur.

    Un peu plus tard, je décide d'aller me promener un peu dehors avec elle (pas de sieste = bébé chiant = on ne reste pas enfermé). Par mesure de sécurité, je lui laisse sa couche.

    J'ai bien fait. 10 minutes après le début de la promenade, elle me demande de rentrer à la maison. Mince. C'est mauvais signe.

    Et en effet, encore un peu de diarrhée. 

    A part ça (et l'absence de sieste), elle semble en forme.

    Je reste sur mes gardes, à l’affût du premier vomi et paniquée à l'idée de voir arriver la nuit et son probable lot de régurgitations.

    Le soir, elle me mord dans le bain. Ça la fait bien rire (pas moi), mais ça reste inhabituel.

    Et là, ça fait tilt.

    Diarrhée. Fesses en feu. Morsure.

    Les dents.

    Je la sors du bain et tente tant bien que mal de lui faire ouvrir la bouche de son propre gré afin de regarder au fond de sa mâchoire supérieure. Quelques secondes (et une nouvelle morsure) plus tard...

    Bingo.

    La dernière molaire, la dernière dent qui se faisait attendre, pointe le bout de son nez.

    Absolument ravie de devoir faire face à cette poussée dentaire inattendue (à presque 3 ans, j'avoue, j'avais oublié) plutôt qu'à une gastro, j'ai badigeonné les fesses de ma fille avec de la crème de zinc et fouillé dans mes tiroirs à la recherche d'un remède homéopathique qui pourrait la soulager.

    La dernière dent était sortie.

    Les poussées dentaires et leurs lors de symptômes aussi pénibles les uns que les autres faisaient désormais partie du passé. Epoque révolue.

    Cette pensée m'a rendue littéralement euphorique.

    Et c'est remplie de soulagement et sans l'ombre d'une pointe de nostalgique que je me suis endormie ce soir-là.

    Ma fille a désormais toutes ses dents.

    Et moi l'esprit plus tranquille.

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  • Commentaires

    1
    LC
    Lundi 1er Avril 2019 à 21:07

    Ici aussi, toutes les dents sont là, on les a bien vues! Et tu veux savoir le pire? Elle mord tout, son RGO refait surface d'entre les morts, elle dort mal... Pourtant, j'ai bien vérifié, elles sont toutes là!

      • Mercredi 10 Avril 2019 à 10:11

        C'est dingue ! Ici aussi depuis 2/3 jours les selles sont de nouveau molles, joues rouges... Mais on les voit toutes !

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