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Par enviedefraise le 26 Juin 2018 à 20:58
Bon, d'accord, la Boulette n'a jamais été une référence niveau sommeil...
Des réveils toutes les heures pendant les 6 premiers mois, aucune nuit complète avant ses 14 mois, et des réveils très matinaux depuis toujours... Voilà à quoi je dois faire face depuis 26 mois.
Je pensais que le plus dur était derrière moi (et c'est toujours un peu vrai - quoi qu'on ne sait jamais de quoi l'avenir sera fait), mais depuis environ 6 semaines maintenant, le sommeil de la Boulette est redevenu une source de questionnements et d'angoisses quotidiennes.
S'il y a bien une chose qui n'avait jamais posé de réel problème (du moins depuis qu'elle fait ses courtes nuits), c'est l'endormissement.
Une chanson, une histoire, une tute et un doudou, je fermais la porte de sa chambre et, à moins d'un problème certain, je ne l'entendais plus.
Ce doux phénomène semble appartenir au passé, puisque la Boulette semble désormais mener une guerre féroce contre l'endormissement.
"Pas dodo!" est devenu son nouveau leitmotiv.
Même si je continue à la mettre au lit à une heure raisonnable (20h), la Boulette ne s'endort plus avant 21h, voire 22 ou 23h certains soirs.
Elle chante, elle parle un temps, puis, le sommeil ne venant pas, elle commence à pleurer, à m'appeler et finalement à hurler pour qu'on la sorte de son lit.
Si le souci s'arrêtait là, je pourrais m'estimer heureuse.
Car non seulement la Boulette ne veut plus être une couche-tôt, mais elle semble également bien décidée à ne plus vouloir dormir la nuit.
A 2h, parfois 3 ou 4h, la voilà qui m'appelle (encore).
Si les premiers temps j'étais persuadée qu'elle avait mal quelque part pour ainsi se réveiller (et surtout ne plus vouloir se rendormir avant l'aurore), je suis aujourd'hui convaincue que la Boulette profite un peu de la patience de sa mère pour passer quelques heures de plus à jouer.
Car oui, la Boulette veut sortir du lit, aller dans le salon, lire des livres et regarder la télé, le tout à 3 heures du mat'.
Au début, je cédais. je l'y emmenais, passait quelques minutes à jouer et à l'interroger sur la cause de son réveil et de son fameux "pas dodo!", puis tentais de la remettre au lit, sans succès.
Des hurlements à n'en plus finir me poussait à retourner la coucher et à patienter qu'elle tombe enfin de sommeil et accepte de réintégrer ses pénates.
Ainsi, je passais la moitié de la nuit à veiller avec elle dans notre salon, et à faire face à des cris d'une intensité sonore rarement égalée à chaque nouvelle tentative pour la coucher.
Autant vous dire que le matin, alors qu'il fallait se lever pour aller bosser, ni elle ni moi n'étions épargnées par les cernes.
Désormais, j'ai décidé de la laisser hurler un peu, quand et seulement quand je me suis assurée qu'elle ne souffrait pas le martyr et que sa volonté de ne pas dormir n'avait pas de raison d'être.
Je sais qu'aux alentours de 2 ans, les cauchemars et terreurs nocturnes font leur apparition.
Je sais aussi que c'est à partir de cet âge que le coucher est plus difficile et que toutes les excuses sont bonnes (j'ai faim j'ai soif j'ai mal au ventre) pour rappeler maman à son chevet.
Mais croyez-moi, j'ai beau savoir, ça ne m'aide pas beaucoup quant aux justes réactions à adopter face à mon petit monstre allergique au dodo.
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Par enviedefraise le 20 Février 2018 à 20:13
La Boulette est une matinale.
C'est pas nouveau.
J'avais déjà du mal à tenir la distance quand elle se réveillait vers 6h00.
Mais depuis quelques jours, je n'y parviens plus.
Car ce n'est plus 6h, mais 5h, voir 4h ou 4h30.
J'arrive à la recoucher, une fois sur trois, pour 45 minutes environ.
Si la Boulette récupère un peu pendant ses longues siestes, ce n'est bien entendu pas mon cas, puisque (malheureusement), les siestes au bureau ne sont pas encore autorisées.
J'accumule donc, chaque jour un peu plus, une fatigue qui je le sais sera difficile à récupérer.
La raison de ces réveils extrêmement matinaux ?
Si seulement je savais...
J'ai pensé aux dents, bien sûr.
A son otite perforée de la semaine passée pour laquelle je suis même allée faire un prélèvement à l'hôpital.
J'ai pensé à d'éventuels bruits nocturnes.
Mais je finis par me résigner.
Il doit y avoir une raison, mais je ne trouve pas laquelle.
Car une fois dans mes bras, la Boulette me montre le salon et ses jouets, et commence sa journée comme s'il était 8h00 du matin.
Elle ne semble souffrir d'aucune douleur.
Elle réclame même son lait.
Et si je la recouche, elle hurle de colère.
Je l'y laisse quelques minutes parfois, priant très très fort pour qu'elle se rendorme.
Mais je finis la plupart du temps par retourner la chercher, en vain, afin qu'elle ne réveille pas tout l'immeuble.
J'ai essayé de la coucher plus tard.
De la coucher plus tôt.
J'ai essayé le perdolan et l'homéopathie.
J'ai été chez le pédiatre.
J'ai essayé de lui parler, chaque jour.
Lui expliquant qu'il était trop tôt, que tout le monde dormait encore, et qu'il fallait qu'elle se repose aussi pour ne pas être fatiguée.
Rien ne fonctionne.
Une passade, probablement.
Mais elle est dure à supporter, celle-là !
4 commentaires -
Par enviedefraise le 28 Novembre 2017 à 19:45
Voici une semaine que la Boulette se réveille tôt.
Trop tôt.
5h00... 5h30 maximum, la voici qui m'appelle comme si elle allait se faire renverser par un camion poubelle si je ne venais pas la sortir du lit dans la seconde.
Certes, ses prémolaires la travaille depuis un bon mois maintenant.
Elles mettent du temps à sortir.
Mais quand même.
C'est trop tôt.
Car le Week-end, le combat est le même.
J'ai tout essayé :
La coucher plus tard (échec total)
Lui donner un biberon (elle le boit, mais ne se rendort pas pour autant)
Faire le tour de l'appartement avec elle en lui expliquant que tout le monde dormait encore.
La recoucher gentillement mais fermement en lui disant qu'il fallait faire dodo (pleures de rage).
RIEN ne fonctionne.
Sa journée commence.
Et moi, je décède à petit feu...
Comme Bénabar.
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Par enviedefraise le 30 Juillet 2017 à 20:00
La température idéale de la chambre de bébé se situe entre 18 et 19 degrés.
En plein été, lors de fortes chaleurs, cette température est souvent largement dépassée, rendant le sommeil difficile à trouver pour nos touts petits.
Les nourrissons, qui ne sont pas encore capable de réguler seul leur température corporelle, souffrent encore plus de cette chaleur nocturne.
Comment aider son enfant à trouver le sommeil lors d'une canicule ? Comment l'habiller pour qu'il en souffre le moins possible ? Comment faire baisser la température de la chambre ? Et quelles précautions prendre pour éviter une éventuelle déshydratation ?
1. Habiller bébé pour la nuit en été
Il est important d'adapter la tenue de bébé pour dormir en fonction de la température de sa chambre. Installez donc un bon thermomètre dans la chambre de son enfant est indispensable afin de surveiller les variations de températures et couvrir bébé de manière adaptée.
Voici quelques indications lorsque la température dépasse les 20 degrés.
Température de 20 à 22 degrés
- Un body manches courtes
- Un pyjama en coton
- Une gigoteuse mi-saison
Température de 22 à 23 degrés
- Un pyjama léger
- Une gigoteuse légère
Température de 23 à 25 degrés
- Un body manches courtes
- Une gigoteuse légère
Température > 25 degrés
Notez que même si la température est supérieure à 25 degrés, il est important de couvrir bébé d'un body. Le coton retiendra la respiration, et évitera ainsi bébé d'avoir froid si la température de la chambre diminue en fin de nuit.
2. Diminuer la température de la chambre de bébé
Afin d'éviter que votre bébé ne souffre de la chaleur durant la nuit, veillez à prendre un maximum de précautions afin de conserver la fraîcheur de la chambre, et ce dès le matin.
Aérer la chambre au bon moment
N'aérez la pièce que lorsqu'il fait frais dehors, c'est-à-dire au petit matin.
Isoler la pièce de la chaleur extérieure
Fermez les volets, stores ou rideaux de la chambre le restant de la journée afin d'empêcher la chaleur et les rayons du soleil de pénétrer à l'intérieur de la pièce.
Humidifier la chambre
Humidifiez la pièce au maximum, par exemple en y faisant sécher du linge. L'humidité dégagée par votre linge fera diminuer la température de la chambre.
Utiliser un ventilateur
Si, malgré tout, la chambre est encore trop chaude et que vous souhaitez la rafraîchir en utilisant un ventilateur, veillez à ce qu'il ne soit pas dirigé vers le lit de bébé afin qu'il ne reçoive pas de courant d'air durant la nuit.
3. Aider bébé à s'endormir quand il fait chaud
Tout comme nous, il est possible que votre bébé ait plus difficile à trouver le sommeil quand il fait chaud. Afin de l'aider à mieux supporter la température élevée, voici quelques conseils.
Bien hydrater bébé
Veillez à ce que votre bébé soit bien hydraté. proposez-lui régulièrement de l'eau durant la journée, ainsi qu'avant et après sa sieste et avant le coucher du soir. Vous pouvez également lui laisser un biberon d'eau dans son lit pour la nuit.
Rafraîchir bébé
Avant de le coucher, n'hésitez pas à tamponner votre enfant avec un gant de toilette d'eau fraîche ou à utiliser un brumisateur. Vous pouvez également lui donner un bain tiède qui l'aidera à diminuer sa température corporelle ainsi qu'à le détendre.
Apaiser bébé
Lorsqu'il fait chaud, les enfants ont tendance à être plus excités et moins détendus. Veillez à bien conserver vos rituels habituels avant le coucher et à les répéter si nécessaire.
Faire dormir bébé dans une pièce plus fraîche
Si la chambre du bébé, généralement située à l'étage, est vraiment trop chaude et que bébé ne parvient pas à s'endormir, tentez de le faire dormir au rez-de-chaussée où, généralement, il fait moins chaud. Installez-y un lit de voyage et expliquez à votre enfant les raisons pour lesquelles il ne dormira exceptionnellement pas dans sa chambre.
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Par enviedefraise le 23 Juin 2017 à 16:00
Il y a presque 1 mois, je rédigeais un billet sur les premières nuits complètes de la Boulette.
Article que j'ai souvent rêvé d'écrire au cours de la première année de vie de ma fille.
Il a fallu attendre, mais nous avons fini par y arriver...
Un mélange de MyHummy et de détermination de la part de maman, et le tour était enfin joué.
Et le pied, c'est que ça continue.
Plus jamais, depuis sa première nuit complète, je n'ai dû me lever.
Plus jamais la Boulette ne m'a réclamé un biberon.
Alors même qu'elle souffrait à cause d'une poussée dentaire...
Alors même qu'il faisait 29 degrés dans sa chambre à cause de la chaleur suffocante de ses derniers jours...
Ma fille dort... comme un bébé... Enfin !
Au pire, je l'entends se réveiller et gémir quelques secondes.
Elle se rendort ensuite sans me laisser le temps de me lever pour la rejoindre.
Sa peluche Myhummy est devenue sa meilleure amie.
Elle tend les bras vers son lit le soir pour aller la rejoindre.
Et refuse que je la prenne dans les bras pour la sortir du lit le matin si Myhummy n'est pas de la partie.
Elle qui n'avait jamais exprimé la moindre affection pour une peluche est devenue fan de sa mascotte aux bruits blancs.
Par contre, et j'en suis quelque part ravie, sa peluche Myhummy, c'est pour la maison uniquement.
A la crèche, ou chez sa mamie, pas de Myhummy.
Ce qui ne l'empêche d'ailleurs pas d'y faire de bonnes siestes.
Le soir, la Boulette retrouve sa peluche dans son lit.
Et s'endort toujours sans aucune difficulté.
Après avoir terminé son biberon et chanté sa berceuse, je la pose dans son lit, au milieu d'une montagne de tétines.
Elle me fait alors au revoir de la main et se retourne sans sourciller pour trouver son sommeil.
Bref.
Le rêve.
Comme quoi, tout arrive.
Il ne faut jamais désespérer.
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