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Mais ils sont où tes cheveux ma Boulette ?
Vous ne pouvez pas me voir, mais sachez que des cheveux, j'en ai (nan, c'est pas moi sur la photo).
Comme tout le monde, oui.
Sauf que je fais partie de cette catégorie de personne qui ont beaucoup de cheveux.
Beaucoup de cheveux.
Trop de cheveux.
Des cheveux épais, volumineux, et pour couronner le tout, que je porte longs.
Très longs.
Et très bruns.
Il est donc facile de me confondre avec une portugaise, voire une turque.
(Heureusement, ma pilosité excessive s'arrête aux cheveux - oui vous saurez tout)
Et cette crinière méditerranéenne, c'est une histoire de gènes, puisque ma mère et grand-mère possèdent (aient, pour la seconde) la même tignasse.
Le Chéri quant à lui n'est pas en reste.
Sa chevelure foncée est aussi bien abondante, bien que ses cheveux soient très fins.
Aucun doute donc lorsque j’imaginais la tête de ma future Boulette alors qu'elle grandissait dans mon ventre :
Elle aurait forcément très vite de longs cheveux foncés et épais, que je pourrais m'amuser à peigner, à tresser (bref, maman joue à la poupée).
Ouais.
Sauf qu'en fait non.
La Boulette avait bien les cheveux noirs lorsque j'ai vu sa bouille pour la toute première fois.
Mais ceux-ci s’éclaircissent depuis sa naissance.
Et... ils ne poussent pas, ou très peu !
Que dire de leur épaisseur... inexistante !
Et des épis indomptables avec lesquels elle se réveille tous les matins...
Bref, je suis encore bien loin de pouvoir lui faire une tresse (ou de pouvoir lui mettre une minuscule barrette).
Ma fille est châtain clair.
Elle a des cheveux extra fins et extra courts.
Tout le contraire de sa mère.
Mes gênes capillaires ont dû se faire la malle au moment de la conception.
(Et je n'ai plus aucun doute : le responsable est bien le Chéri, puisque - même si jusque-là il avait toujours attribué cette faiblesse capillaire à son ex - ses deux premières filles ont toujours eu des cheveux qui ne poussaient pas).
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