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Ces acronymes qui ne me quittent pas
Vous avez remarqué vous aussi que la vie d'une future maman, puis d'une maman, est peuplée d'acronymes ?
Alors qu'on se croit débarrassé de l'un, un nouveau arrive, remplaçant l'autre, signant l'arrivée dans une nouvelle ère que l'on pense toujours plus facile à traverser que la précédente.
Et pourtant, de nouvelles abréviations surviennent, et régissent ton monde, à nouveau.
Certaines chanceuses traversent ces étapes sans les connaître.
Pour ma part, j'ai l'impression de les avoir toutes rencontrées.
Quand j'attendais inlassablement de tomber enceinte, tout d'abord, il y a eu les TO (test d'ovulation), les TG ( test de grossesse), les CT (courbe de température), les PDS (prise de sang), la PMA (procréation médicalement assistée), les FIV (fécondation in vitro) et les IAC (insémination artificielle), les calculs de J et de DPO (day post ovulation).
Une fois enceinte, il y a eu les taux HCG, les PDS encore, la MAP (menace d'accouchement prématuré)...
Et maintenant que ma Boulette est enfin dans mes bras, voici que je dois faire avec les acronymes BABI (bébé aux besoins intenses), RGO (reflux gastro-oesophagien) et APLV (allergie aux protéines de lait de vache).
Ces mini-mots, ces petites lettres qui n'ont l'air de rien et qui ne veulent rien dire aux non initiées ont fait et font partie de notre histoire, à la Boulette et moi.
Je ne regrette rien. Je suis même parfois fière d'avoir traversé toutes ces étapes pour parvenir à avoir mon petit moi, ma merveille.
Mais parfois, après une nuit entrecoupée de réveils toutes les 45 minutes, après une journée à avoir dû gérer seule les crises et hurlements de la Boulette, après l'avoir portée toute la journée en marchant de long en large, oui parfois, je me dis que je n'ai pas eu le parcours le plus facile. Et que tous ces acronymes, j'aurais préféré ne jamais avoir à en connaître la signification.
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