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Par enviedefraise le 22 Novembre 2016 à 08:43
Il y a moins d'une semaine, je vous parlais ici du dernier virus en date ayant mis KO la Boulette (et sa maman qui a fini au lit pendant 2 jours avec de la fièvre et son seau).
Comme si nous n'avions pas le droit à quelques jours d'accalmie (car oui, c'est tout ce que je demande), un nouveau virus est arrivé.
La Boulette toussotait depuis quelques jours (rien d'anormal - maman blasée) mais la nuit de samedi à dimanche a été un véritable désastre : 4 heures de toux non stop de 1h à 5h du matin.
Même si la Boulette m'a bien habituée aux quintes de toux depuis ses rhino-pharyngites successives du mois dernier, je me suis cette fois inquiétée car ces "aboiements" continus ne ressemblaient pas à ses précédentes quintes.
Dimanche matin donc, 3 heures de sommeil dans les dents, je me suis rendue aux urgences pour m'assurer que la Boulette n'avait pas chopé une bronchiolite ou autre virus plus agressif.
Pour me faciliter les choses, une tempête sévissait sur Bruxelles.
Imaginez-moi, cernes jusqu'aux genoux, tentant de rejoindre l'entrée des Urgences avec la Boulette hurlante sous une pluie battante et un vent à décorner les bœufs... (Un jour cette image me fera rire - en attendant j'en ai bien bavé).
Après un temps d'attente minime (merci les quintes de toux de la Boulette), la pédiatre de garde est venue ausculter ma fille et m'a vite rassurée : rien aux bronches, mais gorge rouge. Verdict : une grosse laryngite ("elle me l'avait pas encore faite celle-là", ai-je pensé).
Traitement ? Nada, évidemment.
Du moins rien de plus que ce que je fais déjà depuis plusieurs semaines : on relève le matelas, on mouche bien le nez, on humidifie la chambre, et on attend que ça passe...
Depuis samedi soir donc, les quintes continuent, même si elles semblent être moins virulentes.
Les nuits par contre restent très compliquées.
Seul le fait de bercer la Boulette l'apaise (jusqu'à la prochaine quinte de toux).
Tout le mal que je me suis donné pour que la Boulette parvienne à s'endormir seule lors des siestes et des nuits est en train d'être réduit à néant.
La Boulette réclame du contact, encore et encore. Pour s'endormir, et à chaque micro réveil.
La journée, la Boulette est crevée à cause de ses mauvaises nuits, et couine donc pour un rien.
Les nuits sont dures donc. Les journées sont harassantes, ne me laissant aucun répit.
NB : Je sais je ne parle que de virus en ce moment et je dois avoir l'air d'une maman qui se plaint sans arrêt... Mais je dois bien le reconnaître : je suis au bout du rouleau. Vivement le printemps !
4 commentaires -
Par enviedefraise le 15 Novembre 2016 à 11:49
Suis-je la seule à voir mon bout de chou malade non stop depuis bientôt 2 mois ?
Peut-être ne suis-je pas habituée, ou peut-être est-ce dû à l'accumulation de fatigue que je me traîne depuis la naissance de la Boulette, mais JE N'EN PEUX PLUS !
Rhino-pharyngites, rhumes, sinusites, trachéites (avec le reflux qui flambe à l'arrivée de chaque virus, bien sûr)...
Ne manquait plus que la célèbre gastro-entérite pour boucler la boucle !
C'est chose faite.
Heureusement, elle a l'air soft celle-là.
Et, heureusement (maman émétophobe égoïste qui se respecte), le plus gros des vomitos est arrivée la première et unique nuit que la Choupette a passé chez sa mamy.
S'en est suivi 48 heures où l'appétit de la Boulette en a sérieusement pris un coup (refus des panades, seulement 2 ou 3 biberons de 90 ml) au point où je guettais le moindre signe de déshydratation pour me rendre aux urgences (bah oui quand ça tombe un week-end c'est toujours mieux, nan ?)
Mais l'arrêt rapide des vomissements, l'absence de diharée et de fièvre, ainsi que le fait qu'elle mangeait progressivement de plus en plus m'ont fait patienter jusqu'à sa guérison totale, 2 jours après, donc.
Mais, comme d'habitude depuis 7 semaines, à peine la Boulette remise sur pieds (rassurez-vous, à 6 mois, elle ne marche pas, non non), les microbes ont migré vers sa génitrice qui de fait a passé une (énième) nuit blanche à pester contre son estomac (le tout bien sûr en continuant à assumer les réveils nocturnes de la Boulette).
Vous percevez peut-être le ton un chouia sarcastique de ce billet.
Car oui, j'en ai ras-le-bol des virus.
Nous ne sommes "que" le 15 novembre. Malgré la chute des températures, l'hiver n'a même pas officiellement débuté.
Et pourtant, ça n'arrête pas.
Etant donné les début très difficiles et extrêmement fatigants connus depuis la naissance de la Boulette, je suis officiellement en "congé maladie" jusqu'à la fin du mois de décembre.
Les 3 jours semaines que la Boulette passent à la crèche depuis le mois d'octobre sont supposés me permettre de me retaper afin d'être au top de ma forme pour ma reprise au travail au début du mois de janvier.
Sauf que, au lieu de me sentir de mieux en mieux, je me sens de plus en plus fatiguée.
Au bout du rouleau.
Fatiguée, épuisée.
Et, comme si j'en avais besoin, ces vilains microbes m’abattent, moi qui suis déjà à terre.
Je savais qu'être maman allait être fatigant.
Mais à ce point, je n'aurais pu l'imaginer.
Je sais qu'un jour, la Boulette fera ses nuits.
Je sais aussi qu'un jour, elle sera plus forte lorsque l'hiver arrivera et résistera mieux aux microbes.
Mais, en attendant que ce jour arrive, je sombre, petit à petit, dans un épuisement profond duquel je ne vois pas encore comment je pourrai me relever.
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Par enviedefraise le 20 Octobre 2016 à 14:16
Comment le dire poliment ?
J'en peux plus.
Bientôt 1 mois de crèche, et 1 mois de maladie.
Un jour la Boulette semble aller mieux et le lendemain, c'est deux fois pire.
La Boulette est grognon. Elle dort mal. Elle respire mal. Et surtout elle tousse beaucoup.
3ème visite chez le pédiatre depuis 1 mois, et le verdict est toujours le même : virus, virus et re re virus.
Toujours rien dans les bronches (ouf), mais ça ne s'arrange pas pour autant.
Heureusement, la Boulette continue à s'alimenter à peu près normalement (car boire ou manger sans savoir respirer par la nez, c'est pas évident, faut la comprendre). Cependant, les biberons de nuit (oui car à bientôt 6 mois la Boulette mange encore 2 à 3 fois la nuit...) sont très flippant pour maman.
Car 1 fois sur 3, une fois le biberon avalé, il ressort en jets à la quinte de toux qui suit...
Je sais, ce n'est pas (très) grave, mais ça reste relativement impressionnant (surtout à 3 heures du mat' où tu as la tête dans le c... et aucune envie de devoir passer la serpillière).
Mais, encore pire qu'impressionnant, c'est stressant et crevant.
Car la Boulette, une fois la quinte de toux passée (et le lait ressorti) est parfaitement réveillée. Vient alors le changement de couches, la prise de température, et la remise au lit.
Sauf que la Boulette, une fois au lit, continue à tousser encore et encore. Maman, bien trop inquiète qu'une nouvelle gerbe de lait vienne étouffer sa Boulette en position couchée, reste alors à ses côtés (ou la prend carrément en position verticale) le temps qu'elle retrouve le sommeil, ce qui peut prendre jusqu'à 2 heures.
Et, bien sûr, elle se réveillera en moyenne 1 heure plus tard pour réclamer un nouveau biberon (normal puisque la quasi totalité du précédent s'était retrouvé sur le parquet).
Bref, la Boulette est fatiguée. Je suis fatiguée. Et je n'ai qu'une hâte : que ces microbes trouvent un autre foyer à embêter !
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Par enviedefraise le 17 Octobre 2016 à 09:53
Il y a bientôt 3 semaines, je vous disais ici que la Boulette avait sorti ses 2 premières dents, le tout accompagné d'un rhume (que j'avais, assez logiquement, associé à cette double percée).
Mouais. Sauf qu'une vingtaine de jours plus tard, le rhume est toujours bien là, et s'est même transformé en une rhino-pharyngite carabinée.
Non seulement la Boulette a la morve au nez 24h/24, a du mal à respirer, mais a aussi commencé à tousser... tout le temps, et encore plus la nuit.
Heureusement, pas de fièvre à l'horizon. Mais cela n'en est pas moins stressant pour autant.
Le rhume ne faisant que s'empirer, j'ai bien sûr contacté notre pédiatre qui nous a reçues, la Boulette et moi, afin d'évincer l'hypothèse de la fameuse bronchiolite (rien que le nom m'hérisse les poils).
Après consultation, les poumons ne sont donc pas touché. Il s'agit "juste" d'une bonne rhinopharyngite (le tout durant depuis 3 semaines, le pédiatre m'a gentillement annoncé que la Boulette avait probablement contracté plusieurs virus l'un à la suite de l'autre - merci la crèche).
Depuis lors, je mets tout en oeuvre pour chasser ces vilains virus :
Baume à l'eucalyptus que j'enduis sur la poitrine de la Boulette après son bain.
Lavage de nez au sérum physiologique suivi du mouche-bébé si nécessaire.
Gouttes pour dégager le nez.
Sirop pour la toux.
Humidificateur dans la chambre.
Anti-douleurs si je la trouve douloureuse.
La tablette de notre salle de bain s'est donc transformée rapidement en pharmacie.
Mais, malgré tous mes efforts, le virus persiste et signe. Et nous fait passer au Chéri et moi, de longues nuits stressantes à entendre notre bébé tousser (jusqu'à en vomir) pour extraire les glaires coincés dans son arrière gorge. Le tout accompagné d'une bonne conjonctivite.
Comme à son habitude, la Boulette ne fait rien à moitié, et a, sans la vouloir (j'espère, du moins) contaminé sa mère.
Nous toussons donc en écho, la nuit et le jour.
A mon grand regret (et à celui de mon portefeuille), la pharmacie est devenue ma deuxième maison.
Et dire que l'hiver ne fait que commencer...
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Par enviedefraise le 1 Octobre 2016 à 10:00
J'avais vaguement entendu parler des poussées dentaires chez les bébés. Mais après les trois premiers mois épuisants que la Boulette m'a fait vivre (petit résumé ici), je me disais qu'elle ferait une petite pause avant d'entamer le second round, et que j'avais encore le temps d'y penser.
Manque de bol, une fois le reflux maîtrisé, mon bébé a décidé de sortir, à 5 mois tout juste, sa première dent. Et, alors qu'hier encore je m'émerveillais de ces petites pointes blanches qui perçaient les gencives inférieures de sa mignonne petite bouche, aujourd'hui, je regrette qu'elle n'ait pas attendu encore un peu.
Car qui dit poussée dentaire dit aussi parfois (et bien entendu la Boulette n'y échappe pas) petits soucis supplémentaires à gérer.
C'est ainsi qu'en quelques heures, le nez d'habitude si mignon et propre de ma fille s'est transformé en usine à morve (c'est chic, je sais).
Il coule, coule et coule encore. Il coule dehors, mais coule dedans aussi, dans sa gorge, la faisant tousser allègrement.
Le tout accompagné bien sûr de beaucoup de bave, et d'une légère fièvre la rendant grincheuse et geignarde.
Visage bouffi (moi qui programmais une séance photo bébé, j'ai du repousser), yeux rouges et gonflés... Bref, la totale.
Les nuits (qui n'étaient déjà pas de tout repos) s'annoncent donc difficiles. Car, une fois couchée, bien entendu, c'est pire : les écoulements l'empêchent de respirer normalement. Au niveau bruit, la Boulette fait donc concurrence aux ronflements de son paternel.
Maman elle reste réveillée (même quand la Boulette a fini par s'endormir), car un bébé qui a dû mal à respirer, ça l'angoisse profondément. Alors elle préfère vérifier, et l'écouter respirer (enfin, glouglouter) toute la nuit.
Bien sûr, je me suis équipée de tout l'attirail nécessaire : sérum physiologique en abondance (en pipette et en spray), mouche-bébé (pratique, mais barbare), anneau de dentition, cotons stériles (pour rendre l'intérieur de ses narines un peu plus présentable), gel pour les dents et suppositoires (pour faire baisser la température).
Je suis donc parfaitement équipée pour faire face à cette première poussée dentaire et aux symptômes qui l'accompagnent. Mais, malgré tout mon attirail , je me sens parfaitement démunie face à ces petits maux qui font souffrir ma Boulette.
Première "maladie", premiers désarrois, première fois que je vois ma fille patraque (reflux mis à part, évidemment). Une nouvelle expérience donc pour mon coeur de jeune maman.
Et dire qu'elle en a encore 19 à sortir...
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