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Le premier hiver de la Boulette a été... rude !
La fin de l'allaitement, combinée à l'entrée en crèche et au début de l'hiver... Un mélange détonant qui a rendu ma fille malade... pendant près de 7 mois.
Virus sur virus, microbes après microbes, nous les avons combattu les uns après les autres, à grand renfort de rendez-vous chez le pédiatre, d'antibiotiques et de doses de Perdolan.
Surtout atteinte au niveau ORL, la Boulette semblait (et semble toujours d'ailleurs) ne jamais pouvoir se débarrasser d'une infection.
Nez coulant et purulent, conjonctivite, toux et parfois même otite.
Depuis mi-avril cependant, les choses semblent s'arranger peu à peu.
La Boulette n'a plus eu de grosses poussées de fièvre qui durent des jours et des jours.
Son nez cependant coule toujours. Parfois vert, parfois transparent. Certains jours oui, d'autres non. Parfois le matin uniquement, parfois toute la journée.
Depuis un bon mois, la Boulette tousse aussi, mais uniquement au réveil.
Une fois les glaires dégagés, la toux s'arrête, et la journée commence.
Bref, si l'hiver est derrière nous et que la Boulette n'est pas théoriquement "malade", il me semble qu'elle n'est pas totalement et parfaitement "en santé" non plus.
Et, parce que je veux anticiper l'hiver prochain (et ne surtout pas revivre 7 mois de maladie),
et, parce que nourrir ma fille aux antibiotiques n'est pas ce qui me semble le plus judicieux,
J'ai pris rendez-vous chez un pédiatre spécialisé en homéopathie.
Je ne suis pas une adepte forcenée des médecines parallèles,
Mais je suis ouverte à essayer d'autres formes de traitements.
J'ai dû attendre presque 2 mois pour avoir un rendez-vous chez ce pédiatre renommé pour les améliorations qu'il a pu obtenir chez des bébés et enfants atteints d'otites et de problèmes ORL récidivants.
Mais je l'ai eu.
Je me suis donc rendue chez lui avec la Boulette.
Ce n'était pas la porte à côté, c'était pendant l'heure de la sieste, bref, loin d'être l'idéal, mais j'ai pris le premier rendez-vous possible.
Je m'en doutais un peu, mais j'en ai eu la confirmation :
Une consultation chez un homéopathe, ça n'a rien à voir avec une consultation chez un pédiatre traditionnel.
Déjà, pas de table d'auscultation.
Dans ce cas-ci, juste un énorme bureau en chêne massif, deux chaises, une très imposante bibliothèque.
Mis à part une peluche (directement repérée par la Boulette) disposée en hauteur sur les étagères de la bibliothèque encastrée, rien mais absolument rien n'aurait pu faire penser qu'il s'agissait d'une pièce destinée à soigner les enfants, encore moins les bébés.
Rien n'était prévu pour les occuper, et le bureau contenait pas mal d'objets dangereux pour les touts petits qui, comme ma fille, on besoin de tout découvrir/mettre en bouche en se baladant à 4 pattes.
Ensuite, à aucun moment le pédiatre n'a ausculté ma fille. C'est d'ailleurs tout juste s'il l'a regardée (du moins, c'est l'impression que j'ai eu).
Pourtant, la Boulette, comme a son habitude, n'a pas arrêté une seconde : elle a visité la pièce de fond en comble, à sa manière (j'avais prévu le coup, et emmené mamie avec moi histoire que quelqu'un puisse surveiller la Boulette pendant la consultation).
Les questions ensuite, n'avaient rien à voir avec celles d'un pédiatre normal.
"Racontez-moi votre grossesse, votre accouchement, les premiers mois de sa vie..."
J'ai donc raconté, pendant près de 30 minutes, la MAP, l'accouchement sans difficultés, le RGO, les pleures incessants, la fatigue, le caractère bien trempé de ma fille, son incapacité à rester immobile, sa curiosité, et ses maladies successives de l'hiver dernier.
D'autres questions assez étonnantes sont venues ensuite :
"Elle transpire quand elle dort ? De la tête" (euh... oui)
"Vous avez eu un décès pendant votre grossesse? " (euh... oui)
....
Et puis, un hochement de tête et une conclusion sans détour :
"On va rétablir l'équilibre et augmenter l'immunité. Vous lui donner une gélule de cette composition tous les matins à jeun et on se revoit en septembre pour faire le point".
Bon.
Si vous le dites.
Je lui ai quand même demandé si ma fille devait venir avec moi lors de la prochaine consultation (étant donné qu'il ne l'avait pas ausculté, et qu'il n'avait semblé même pas la regarder).
"Bien sûr, je dois voir comment ça a évolué"
Soit. Il avait dû la regarder un peu quand même (d'accord il faudrait être bigleux pour ne pas voir le côté casse-cou qui n'arrête pas de bouger une seconde de la Boulette, mais quand même).
Je suis donc ressortie, un peu sceptique c'est sûr.
Mais qui ne tente rien n'a rien.
Je vais donc aller chercher le traitement et l'administrer à ma fille durant l'été.
Et voir si les billes magiques auront un quelconque effet sur le "déséquilibre" de la Boulette.
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On aurait pu croire qu'avec le temps (et 6 dents sorties), je serais à même de repérer les signes d'une poussée dentaire chez ma fille.
Il faut croire que ça s'oublie vite (ou que je suis une mère particulièrement peu attentive), car pour cette 7ème dent, mon front n'est pas tombé, alors que tous les signes étaient là.
Vendredi passé, en rentrant de la crèche, la Boulette nous fait une belle selle explosive, très molle et glaireuse (oui bah on se dit tout).
Le Chéri me dit que c'est probablement les épinards qu'elle a avalé à midi à la crèche.
Je ne m'inquiète pas. La Boulette pète la forme.
Le lendemain, nouvelle selle molle. Sans doute le reste des épinards me suis-je dit.
Il fait particulièrement chaud ce weekend.
Nous allons à la piscine, nous baladons au parc, allons chez mamie.
A plusieurs reprises dans la journée, je trouve que le front de ma fille est chaud. J'attribue ça à la température ambiante et me contente de veiller à son hydratation et à utiliser le brumisateur régulièrement.
Son comportement étant toujours normal (comprenez qu'elle râle souvent mais pas plus que d'habitude), je ne m'inquiète pas et continue nos activités.
La nuit du samedi au dimanche cependant, alors que la Boulette me fait depuis bientôt 1 mois de belles nuits complètes, la Boulette se réveille souvent, en couinant un peu.
Elle se rendort cependant sans mon intervention à chaque fois, mais je l'entends se réveiller toutes les deux heures environ.
Encore cette satanée chaleur !
Le lendemain, dimanche, un barbecue chez papy est prévu à midi.
Comme d'habitude lorsque nous allons déjeuner ailleurs, afin de ne pas perturber le rythme de la Boulette, nous la faisons manger vers 11h30 et partons ensuite afin qu'elle puisse faire sa sieste en début d'après-midi.
Arrivés sur place, la Boulette est toute excitée de voir son cousin, son papy, bref, du monde. Nous la laissons profiter de ces retrouvailles puis je décide la coucher.
Pour faciliter son endormissement et lui faire comprendre qu'il était l'heure de se reposer, je lui prépare un petit biberon de lait que je lui donne dans la pénombre de la chambre où était entreposé son lit parapluie.
La Boulette s'est empressée de boire, mais s'est vite arrêtée en criant. Elle s'est alors mise à pleurer à chaudes larmes. Je n'ai pas compris ce comportement. Elle a continué à refuser le biberon, ce qui est loin d'être dans ses habitudes.
Soit, je l'ai bercée un peu et l'ai posée dans son lit. Elle semblait exténuée.
A peine avais-je quitté la chambre que la Boulette s'est remise à pleurer. Je suis cependant redescendue avec le baby-phone, pensant naïvement que la Boulette me faisait une comédie parce qu'elle préférait redescendre s'amuser.
Quelques minutes plus tard, ma fille s'est tue. Endormie.
30 minutes après cependant, je l'entends à nouveau pleurer. Vraiment étrange. D'habitude elle s'endort pour au moins 1h30, voire 2h00.
Je remonte à nouveau la rassurer, persuadée cette fois que la Boulette, qui n'a pas l'habitude de dormir chez son papy, s'était réveillée en panique se demandant où elle se trouvait.
Même dans mes bras, ma fille continue à couiner un peu. Si je la descends maintenant, sa sieste est foutue, elle va être infernale.
Je la recouche donc. repleures. Tant pis, je descends.
Les pleures ne durent pas et encore une fois, elle se rendort.
Soulagée, je continue de siroter l'apéro.
La Boulette dormira ensuite encore 1h30.
Mais dès son réveil, et tout l'après-midi, elle n'arrêta pas de couiner. Elle est restée dans mes bras, refusant de patauger dans la petite piscine gonflée spécialement pour elle. Toutes mes tentatives pour la distraire sont restées veines.
En fin d'après-midi, n'en pouvant plus, le Chéri a pris le relais pour que je puisse souffler un peu et à mon tour profiter de l'ambiance festive.
Le Chéri a tenu 30 minutes, puis est venu me voir en me disant :
"Elle bave beaucoup... Elle ferait pas des dents ?"
J'ai levé les yeux au ciel, me fustigeant intérieurement...
Bien sûr ! Ce sont les dents !
Selles molles, légère fièvre, refus du biberon, comportement grognon, et maintenant bave...
Comment avais-je pu passer à côté de ces signes pourtant typiques de la poussée dentaire ?
Pour ma maigre défense, avec le caractère de la Boulette, il n'est pas toujours évident de distinguer ce qui relève de la douleur ou de la simple contestation.
Il n'empêche que je m'en suis voulue.
Une fois rentrés à la maison, la Boulette a reçu une dose de Chamomilla ainsi que du Nurofen, et a passé une bonne nuit.
Le lendemain soir, en rentrant de la crèche, une petite pointe blanche pointait le bout de son nez dans la gencive inférieure de la Boulette...
Sa 7ème dent était sortie !
PS : Une semaine après, la Boulette est à nouveau très grognon... Les dents sortant généralement par paires, je m'attends donc à une 8ème dent (On ne m'aura plus deux fois !).
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Cela faisait longtemps que je voulais partager cette expérience avec la Boulette.
Avant sa naissance, déjà, je programmais de faire des séances de bébé nageur avec ma fille.
Oui mais voilà, comme le savent certains de mes fidèles lecteurs, les premiers mois avec la Boulette furent compliqués. Fatigue, RGO, pleures incessants ont rendu cette belle idée impossible à mettre en pratique.
Par la suite, ce fût l'hiver, et ses microbes successifs qui m'ont empêché de tenter l'expérience.
C'est donc il y à quelques jours, peu après sa première année, que j'ai pu faire découvrir à la Boulette les joies de la baignade.
La Boulette est moins malade et ne souffre plus de RGO.
Oui mais ma fille conserve son petit caractère de cochon, son dynamisme à toute épreuve et surtout son hantise de la table à langer.
Je savais donc, en me rendant seule avec elle à la piscine en ce beau samedi matin ensoleillé, que cela allait être "sport".
Pour cette grande première, et afin que tout se passe le mieux possible pour moi elle #mamanorganiséeleretour, j'avais bien entendu tout prévu :
- J'ai opté pour une piscine pas trop loin de chez nous (la Boulette et la voiture ça va un peu, mais pas beaucoup).
- Parmi les piscines proches de chez nous, j'ai choisi une piscine adaptée aux touts petits.
- J'ai préparé le sac à langer (transformé en "sac à piscine" pour l'occasion) la veille, lorsque la Boulette était endormie, histoire de ne rien oublier d'essentiel (oui, impossible de préparer quoi que ce soit avec une Boulette dans les pattes).
- J'ai choisi d'y aller le matin, qui m'a semblé le meilleur moment de la journée pour caser une telle activité (entre la sieste, le repas, le goûter qui sont pris à heures plus ou moins fixes, les possibilités sont assez limitées).
- J'ai tout de même anticipé le petit creux d'après la baignade (je l'ai toujours, pourquoi pas elle?) : deux petits biscuits, une galette de riz et un biberon d'eau.
- J'ai visité plusieurs fois le site internet de la piscine histoire d'être sûre de ne pas me retrouver devant porte close (et d'avoir tout compris - le site internet étant en néerlandais - qui vous vous en doutez n'est pas ma langue maternelle).
- J'ai préparé pour cette journée des vêtements faciles à enfiler et à enlever, afin de ne pas rallonger notre calvaire (et les regards inquisiteurs) lorsque viendra le moment du change.
- Dans le même ordre d'idée, le matin du jour J, j'ai mis mon maillot de bain en guise de sous-vêtement histoire de gagner un temps précieux dans la cabine de la piscine.
Bref, samedi matin, j'étais fin prête. Un peu stressée, mais surtout excitée de partager une nouvelle activité avec ma fille.
La Boulette s'est comme d'habitude levée aux aurores. Mais elle semblait en forme. Une fois le biberon du matin avalé, nous avons pris notre temps pour jouer et se préparer (en même temps, il n'était que 6h30, la piscine était fermée - ça ne servait à rien de se presser).
A 8h45, j'ai embarqué la Boulette et le sac à langer qui avait doublé de volume avec les serviettes dans la voiture, et nous sommes parties direction "de zwembad".
Premier défi, se faire comprendre dans une langue que je ne maîtrise absolument pas (pas la peine de vous parler du degré de maîtrise de la Boulette).
Mais soit, j'ai réussi à piger que je devais payer plus cher parce que je n'habitais pas la commune, et à demander si je pouvais laisser la poussette dans un endroit sécurisé (qui s'est révélé être le bureau d'accueil).
Ensuite, deuxième défi, et pas des moindres, déshabiller la Boulette et lui enfiler sa "couche-maillot", le tout en me déshabillant moi aussi, ce qui signifie devoir poser la Boulette quelque part.
J'ai trouvé une cabine familiale et j'ai commencé par déshabiller la Boulette debout (ils font comment avec les bébés qui ne savent pas tenir debout?) Intéressée par cette petite pièce ouverte en bas, la Boulette ne pouvait bien entendu pas ne pas satisfaire sa curiosité en se mettant à plat ventre afin de regarder par dessous la cabine. Cela n'a bien entendu pas beaucoup aidé maman dans son objectif, mais soit. Je suis parvenue tant bien que mal à déshabiller ma fille.
Restait ensuite à me déshabiller. Ce qui devait me prendre 18 secondes m'a pris 4 minutes : la Boulette semblait lassée et voulait sortir ! J'ai donc dû tenter de la faire patienter, limiter ses cris de protestation, l'occuper, l'empêcher de sortir de la cabine, le tout en me déshabillant et tentant tant bien que mal de fourrer le tout dans le sac à langer qui décidément n'était pas suffisamment grand pour faire office de sac de piscine.
Suant comme un boeuf, la Boulette a bras, je suis sortie de la cabine, me retrouvant face à une lignée de casiers. J'en ai ouvert un, y ai placé le sac, mes chaussures, réalisant ensuite qu'il fallait une pièce de 2€ pour le fermer. Merde. C'est le genre de chose qui n'est pas précisé sur le site internet.
Je ressors les chaussures. Je ressors le sac. Tente de poser la Boulette qui s'accrochait à moi comme à une bouée. Pose le sac, l'ouvre, en ressort toutes les fringues roulées en boule afin de trouver mon portefeuille qui bien sûr se trouvait au fin fond du sac, prie le Seigneur pour avoir une pièce de 2€, le tout toujours avec une Boulette qui crie dans mes oreilles, tendant les bras pour que je la porte. J'ai dû poser les vêtements par terre, sur le carrelage mouillé des vestiaires. Je déteste ça. Crotte.
Miracle, j'ai une pièce de 2€. Je remballe le tout dans le sac. Encore. Je fourre le tout dans le casier (encore), et reprend ma fille dans les bras #çafaitdubienauxoreilles.
J'avance alors vers ce qui me semble être l'entrée de la piscine, et constate ensuite un large plan à langer, muni de coussins et d'un évier. Bref, tout pour habiller et changer bébé. Soupir #aumoinsjelesaispourlaprochainefois.
Soit. La Boulette toujours dans mes bras, nous découvrons la piscine, composée en réalité de 3 bassins : une pataugeoire, une plus grande piscine munie de jets d'eau, de labyrinthes, de seaux suspendus... et d'une piscine de nage réservée aux adultes.
Je me suis d'abord dirigée vers la pataugeoire, bien aménagée pour les touts petits, avec un petit toboggan. J'ai mis mes pieds dans l'eau. L'eau était bien chaude. Idéal pour les bébés.
J'ai donc déposé la Boulette qui semblait très attentive, et pas très rassurée.
Sa première réaction a été de couiner en s'accrochant à mes jambes. J'ai donc passé les premières minutes à la rassurer. Puis, peu à peu, la pataugeoire jusque là vide s'est remplie d'enfants un peu plus âgés que ma fille, ce qui a semblé distraire la Boulette.
Une fois familiarisée avec les lieux, la Boulette a semblé plus à l'aise. Elle restait cependant au centre de la pataugeoire, debout, se tenant fermement à l'animal (un pingouin ?), le tout en montrant tour à tour du doigt les autres enfants puis les jets d'eau de l'autre côté du bassin.
Ma fille semblait très intéressée par la plus grande piscine. Je l'y ai donc emmenée, et j'ai découvert deux grands tonneaux remplis de bouées, ballons et autres brassards mis à disposition des enfants et de leurs parents. J'y ai trouvé un accessoire super méga génial : une sorte de bouée, non pas en plastique mais en une sorte de frigolite, dans lequel se trouvait un siège enfant en plastique qui se gorge d'eau et assure ainsi une stabilité.
J'y ai installé la boulette et nous avons ainsi pu, en toute sécurité, faire le tour de la "moyenne" piscine. La Boulette était aux anges (sauf quand les seaux suspendus remplis d'eau se sont renversés sur nos têtes - surprise/affolement/àlaidemaman). Attirée par un ballon avec lequel jouait un papa et son fils, la Boulette n'a pu s'empêcher de couiner afin d'attirer leur attention (enfin, le but était surtout de leur piquer la balle). Gentillement, ils ont tous les deux joué un peu avec la Boulette qui en guise de remerciement continuait à couiner dès qu'elle ne touchait pas le ballon #penseràapporterunballonlaprochainefois.
Bref, la Boulette s'est éclatée. Nous sommes ensuite retourné à la pataugeoire. Complètement à l'aise cette fois, ma fille s'est assise dans l'eau tout en observant les autres bébés s'éclabousser.
Puis, il fût l'heure de s'en aller.
Cette fois, j'ai séché et habillé la Boulette sur le plan à langer (non elle n'est pas restée tranquille une seconde, j'ai dû l'habiller debout/sur le côté/assise, le tout en l'entendant crier frustration et mécontentement sur sa mère qui avait l'audace de refuser de la laisser rentrer à la maison cul nu...).
Une fois qu'elle fût prête, je suis retournée en cabine avec la Boulette (la portant dans mes bras, maillot mouillé contre vêtements secs = Boulette mouillée et maman désespérée).
Honnêtement, je ne sais pas comment j'ai fait ressortir de la piscine habillée, mais j'y suis parvenue. Malgré une Boulette qui s'amusait à ouvrir et fermer les portes de la cabine (peu importe que maman ait les fesses à l'air), se mettait à plat ventre sur le sol trempé et ai réussi à piquer la pièce de 2€ du casier et la mettre en bouche #mamanenpanique.
Après avoir récupéré la poussette à l'accueil, installé ma fille dans le siège-auto et rangé le sac dans le coffre, je me suis assise dans la voiture.
Plus épuisée que jamais.
Mais, nous nous sommes amusées.
Et c'était bien là le principal.
ps : Depuis, la Boulette et moi nous rendons régulièrement à la piscine.
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La Boulette le cap des 12 mois il y a quelques semaines.
Et depuis lors, les changements et progrès pleuvent.
Presque chaque jour, je découvre une nouveauté, un changement, qui me fait fondre et m'émerveille.
Pour n'oublier aucun de ces moments, parce qu'ils sont uniques et tellement précieux, en voici un condensé.
Un bébé qui râle (un peu) moins
J'entends dire parfois que la cap de la première année marque un tournant dans le caractère de l'enfant. Jusque-là calmes et dociles, nos loulous cherchent à s'affirmer, à prendre un peu plus d'indépendance (et râle beaucoup quand ils ne parviennent pas à leurs fins).
La Boulette elle, a, me semble t-il, toujours été comme ça : un bébé râleur, menant une guerre permanente contre l'immobilité, qu'on ne peut serrer dans ses bras, qui ne supporte aucune frustration et encore moins d'être contrainte dans ses mouvements.
Mais, ces dernières semaines, malgré un caractère qui reste bien affirmé (c'est peu de le dire), la Boulette change peu à peu de tempérament.
Elle est bien plus souvent de bonne humeur qu'auparavant.
Même si elle réclame bien entendu ma présence très souvent, elle parvient maintenant à s'occuper seule plus longtemps.
Pas étonnant, car sa mobilité s'améliore. Elle ne marche plus à 4 pattes mais court à 4 pattes (me faisant bien souvent courir aussi).
Un bébé qui bouge (non stop)
Elle se met debout dès qu'elle trouve un appui et parvient à rester debout sans appui sans difficultés.
Elle grimpe partout dorénavant. Quand elle est à la maison, son activité favorite consiste à grimper sur la table basse du séjour, ce qui lui permet ensuite de grimper sur le canapé (et d'y faire la fofolle), puis d'accéder aux étagères de la bibliothèque qui se trouvent en hauteur. Elle aimerait ensuite s'y suspendre, tel un koala, mais, bien sûr, je l'en empêche et la repose au sol (cris de protestation). Elle recommence ensuite son épopée (à la fin de la journée, croyez-moi, j'envisage sérieusement de jeter cette table à la déchetterie).
La Boulette monte et descend les escaliers. Nous vivons en appartement et (heureusement) nous n'avons pas d'étage. C'est donc à l'extérieur qu'elle m'a surprise, il y à quelques jours, à monter des escaliers à une vitesse folle.
Nous n'avons pas d'escaliers, mais nous avons une terrasse. Pour accéder à celle-ci, il y a une petite marche. Les beaux jours étant arrivés, nous laissons régulièrement la porte-fenêtre ouverte. Et quoi de plus amusant que d'aller sur la terrasse, de rentrer, de ressortir (et ainsi de suite) ? C'est l'occasion pour la Boulette de se mettre à l'épreuve (Dieu qu'elle aime ça!). Le tout, comme d'habitude, sous la surveillance rapprochée de môman.
La Boulette bouge, bouge, et bouge encore. Et ça l'éclate.
Tout l'intéresse : les prises (grrr), encore et toujours le chat (re grrr), ses croquettes et sa litière, la minuscule feuille tombée sur le sol (qu'on ne peut s'empêcher de mettre en bouche pour goûter), la terre, la nouvelle paire de boucles d'oreilles de maman (aïe !), le tube de sérum phy tombé par mégarde sur le sol de la salle de bain, les clés de voiture, les miroirs verticaux (qu'on secoue allègrement), la PS4 de papa, le baume à lèvres de maman, l'ampoule de la lampe de chevet, les interrupteurs, encore et toujours les télécommandes et le bouton du décodeur...
Bref, à peu près tout ce qui n'est pas fait pour un enfant et qui constitue une nouveauté attire la Boulette.
Même si c'est très fatigant car cela nécessite une vigilance et une surveillance de tous les instants, quel bonheur d'assister à toutes ces découvertes !
Je pense que la Boulette est heureuse. Et comme ça fait du bien de ne plus l'entendre couiner de mécontentement de manière permanente !
Un bébé qui conserve malgré tout un sacré caractère
Bon, ne vous y fiez pas, la Boulette conserve son tempérament bien trempé.
La changer devient une épreuve de force (physique et mentale). Impossible pour elle d'accepter de rester immobile sur son dos quelques secondes (car en plus je suis capable de faire très vite). Elle se retourne sur le ventre, tente de se lever, huuuuuuurle comme si j'allais lui crever un oeil.
Il m'arrive (je l'avoue), de finir par crier aussi... Ce qui, évidemment, n'a aucun impact positif sur la situation déjà compliquée (mis à part peut-être le fait de me permettre d'évacuer un peu).
Quand il est présent, le Chéri vient en renfort pour la maintenir. Quand je suis seule... c'est plus compliqué. La distraire ne fonctionne plus. J'en viens généralement à abandonner, et à lui donner mon téléphone portable branché sur le dernier épisode des Titounis (faible maman).
Bref, l'habiller et la changer reste un tour de force, ça ne change pas, voire se complique étant donné que la Boulette grandit, et prend du muscle !
Même si elle est beaucoup plus agréable qu'auparavant, la Boulette a conservé son côté syndicaliste : mettez-vous en travers de son chemin ou empêchez-là de faire ce qu'elle veut quand elle l'a décidé et c'est la protestation générale. Ce ne sont pas des pleures, ce sont des cris de mécontentement et des réclamations.
Son niveau de patience ne s'est pas non plus beaucoup amélioré. Quand elle a faim (ou soif, ou quelle que soit sa volonté), il lui faut à manger TOUT DE SUITE.
Ce qui me fait penser d'ailleurs qu'à la crèche, les puéricultrices se voient toujours forcées de la nourrir en premier, avant les autres enfants. Car oui, quand la Boulette voit que les bols et cuillères sont de sortie, elle se met à couiner comme si on ne l'avait plus nourrie depuis 1 semaine. La faire patienter étant une épreuve pour les oreilles de tous, la Boulette fait donc toujours partie des premiers bébés à être servi.
(Vous aussi vous pensez que tout cela va devoir changer très vite au risque de voir la Boulette devenir un vrai tyran ? Moi aussi).
Un bébé câlin
Assez peu câline jusqu'alors, la Boulette l'est de plus en plus.
Surtout le matin, quand je vais la chercher dans son lit et qu'elle est encore "dans la pâté" comme dirait son père, ou le soir après le biberon (bref, quand elle est fatiguée).
Elle pose alors sa tête contre ma poitrine et se laisse aller.
Que c'est bon de recevoir un peu d'affection de mon bébé si speed et indépendant !
La Boulette a beaucoup de phases "maman" ces derniers temps : elle râle toujours un peu quand elle passe dans les bras de son papa, ce qui n'a pas toujours été le cas, loin de là.
Quand elle remarque ma présence alors que je vais la chercher à la crèche, elle affiche un sourire jusqu'aux oreilles, et se dandine en poussant des petits cris d'excitation pour venir rejoindre mes bras.
J'ai droit à de petits signes d'affection que je suis la seule à remarquer (car la Boulette a sa manière bien à elle de s'exprimer) mais qu'importe, cela me fait tellement de bien de voir ma fille s'exprimer autrement que par des gémissements quand elle a besoin de ma présence !
Des petits mots
La Boulette a toujours été une grande bavarde.
C'est très simple, quand je ne l'entends pas, je m'inquiète.
Je ne sais pas toujours à qui elle s'adresse (ou à quoi). Bien souvent, elle parle toute seule.
Alors bien sûr, parler est un grand mot.
Elle a son langage bien à elle. Et a beaucoup de choses à dire.
Depuis quelques jours, la Boulette dit quelques petits mots (que je pense que seuls nous parents parvenons à comprendre).
C'est le cas de "tutu" (pour la tétine), "owaaa" (pour au revoir - toujours en agitant la main) ou encore "papa" et "mama" et "wala" (comprenez voilà).
Sinon, la Boulette parle en onomatopées et expressions (parfois très drôles).
Les "ôôôôô" avec des yeux écarquillées, les mains devant la bouche quand un objet attire son attention, les "ô??" en mettant ses doigts vers ses oreilles quand elle entend un son ou un bruit qu'elle apprécie ou qui la surprend ou encore les "ah aha ah" quand elle est heureuse...
Entendre la Boulette est un régal pour les yeux et les oreilles (du moins quand elle ne crie pas).
Un bébé qui pige et mémorise tout
Bon, pas tout évidemment. Si je lui parle du réchauffement climatique et de ses conséquences sur la banquise, je ne suis pas sûre que la Boulette soit capable de tenir la distance.
Mais elle comprend beaucoup plus de choses qu'on ne pourrait l'imaginer, et est capable de faire des associations.
Ainsi, quand je lui dis qu'on va prendre le bain la Boulette se dirige d'elle même vers la salle de bain (bon, elle adore prendre son bain, c'est vrai). Quand je lui dis qu'on va sortir du bain, elle se couche sur le ventre (dans son bain) violemment en secouant vigoureusement la tête, me signifiant ainsi que c'est hors de question...
Elle retient tout ce qui se trouve dans ses livres. Ainsi, si je chante une chanson qui se trouve dans un de ses livres sonores, elle se retourne automatiquement vers le livre dans lequel se trouve cette chanson en particulier.
Si je lui montre un livre imagiers, elle est capable de pointer du doigt certains éléments qu'elle connait bien quand je les nomme (la belle, le chat etc).
Lorsqu'elle arrive dans un endroit où elle a déjà été, la Boulette pointe directement du doigt les objets qui l'avaient interpellé lors de sa précédente visite, comme si elle se souvenait précisément de tout.
Très attentive et curieuse, la Boulette retient donc beaucoup de choses, et me surprend quotidiennement par ses capacités à comprendre et associer les mots aux objets et aux situations #mamanquiconstatequesonbébégrandit.
Un bébé qui aime les goûts prononcés
S'il y a bien un domaine où je rencontre peu de difficultés avec la Boulette (si vous omettez bien entendu le fait qu'elle ne supporte pas longtemps d'être "coincée" dans une chaise haute), c'est la nourriture.
La Boulette aime manger et apprécie de découvrir de nouvelles saveurs.
Vous vous en doutez pour celles et ceux qui me suivent depuis le début, le Chéri, gourmet dans l'âme, s'en donne donc à coeur joie.
Entre l'huile de truffe rajoutée dans ses panades et les fromages au goût fort, la Boulette a de quoi ravir ses papilles.
Même si elle n'a que 6 dents, la Boulette apprécie particulièrement les morceaux. Je lui coupe donc régulièrement des bouts de fruits (pèche, abricot, pomme, mangue, pastèque,...) qu'elle s'empresse de mettre dans sa bouche. Elle se sert elle-même dans un petit bol (je dois d'ailleurs surveiller de près, car ce n'est généralement pas un morceau dont elle se sert, mais 3 ou 4). Je fais de même avec des petits bouts de fromage dur, ou de tartines au beurre ou aux rillettes (ces dernières si le Chéri s'en mêle).
La Boulette grignote donc beaucoup, ce qui ne l'empêche pas de conserver son petit gabarit.
J'aurais encore beaucoup de choses à dire sur la Boulette. Mais afin de conserver quelques lecteurs et de ne pas basculer dans le côté "maman gâteau", je vais m'arrêter là. Ce qui est sûr, c'est que ma fille grandit (ce qui me fait à la fois sourire... et pleurer !).
2 commentaires -
Rappelez-vous, il y à moins d'un mois, je réceptionnais la Peluche MyHummy.
La fameuse peluche miracle émettant des bruits blancs supposés aider bébé à s'endormir seul (pour plus d'infos et de caractéristiques sur cette peluche et son fonctionnement, c'est ici).
Chose promis, chose due, je vous fait part du résultat sur ma fille âgée de 13 mois aujourd'hui.
Petite précision tout d'abord (mais qui a son importance) sur la raison qui m'a poussée à investir dans le peluche MyHummy : ma fille (alias la Boulette) s'endort seule dans son lit sans trop de souci (pour autant que le rituel du soir ai été suivi). Ce qui pose problème, ce sont les réveils nocturnes. Une fois, deux fois, parfois plus, et toujours le même besoin pour retrouver le sommeil : un biberon.
Plus de 12 mois de réveils nocturnes et de nuits hachées. Il fallait que ça cesse ! J'ai donc voulu testé la méthode "douce" avec MyHummy.
Je craignais fortement que MyHummy n'ai aucun effet sur la Boulette, qui n'a jamais affiché de préférence pour une peluche ou un quelconque morceau de tissu (pas de doudou), et n'a jamais été très sensible aux bruits blancs (elle pleure quand j'allume mon sèche-cheveux, pour vous dire...).
Bref, j'étais quelque peu sceptique. Mais qui ne tente rien n'a rien, non ?
J'ai donc investi et réceptionné sans encombre la peluche MyHummy. Etant donné le problème rencontré avec ma fille, mon choix s'est porté logiquement sur la Peluche possédant le capteur "sommeil" (càd celle qui se remet automatiquement en marche quand bébé se réveille la nuit - si je dois me relever pour la remettre en route, elle perdrait tout son intérêt (= éviter que maman se lève la nuit) - on est bien d'accord).
Première rencontre avec la Peluche MyHummy
La Boulette étant curieuse, attentive et facilement perturbée par la nouveauté, j'ai introduit MyHummy en douceur... Mettre la peluche directement dans son lit lors du coucher aurait probablement eu pour effet de la stimuler, puis de l'inquiéter au lieu de l'apaiser.
Avant son retour de la crèche, j'ai donc posé la peluche sur son tapis de jeu, parmi ses jouets familiers, afin qu'elle s'y adapte doucement.
Comme je le pressentais, la Boulette a directement remarqué MyHummy. Elle l'a regardé du coin de l'oeil pendant une bonne vingtaine de minutes, tout en continuant ses activités habituelles (style, je te surveille, toi). Je l'ai alors allumée, ce qui a encore plus attisé sa curiosité.
Elle l'a regardée, touchée, secouée, toisée et retournée dans tous les sens, cherchant d'où provenait ce bruit nouveau (j'avais choisi les battements de coeur).
Et puis... elle lui a fait un câlin.
Ca y est ! Adoptée !
Et ça, avec la Boulette, c'est plutôt rare...
Elle l'a ensuite laisser traîner sur le sol et est retournée embêter le chat.
* * *
Depuis lors, la peluche reste dans son lit la plupart du temps. Elle n'est pas devenue le "doudou" officiel (elle n'en a pas), mais elle est complètement adoptée par ma fille qui la prend dans ses bras aussitôt que je la mets au lit.
La Boulette ne s'est jamais attachée à un objet en particulier, mais c'est la première fois qu'elle affiche autant d'affection pour autre chose que ses parents.
Rien que pour ça, je dois dire que la Peluche MyHummy n'est pas une peluche comme les autres.
Les premières nuits avec MyHummy : Un léger mieux
Une fois adoptée, il ne restait plus qu'à tester l'influence des bruits blancs sur les réveils nocturnes de la Boulette.
Toujours avec les bruits blancs des battements de coeur, j'ai donc couché la Boulette avec sa nouvelle amie, une fois le rituel du soir (bain, biberon, berceuse) accomplit.
Les 3 premières nuits avec la peluche n'ont pas été miraculeuses : la Boulette s'est réveillée vers 2 heures du matin, réclamant son biberon. Cependant, elle ne s'est réveillée qu'une seule fois, et se rendormait, comme à son habitude, dès les derniers ml engloutis.
En plus de cet unique réveil nocturne, la Boulette dormait un peu plus tard qu'à son habitude (comptez 6h30 au lieu de 5h45).
C'était donc mieux, mais pas encore à la hauteur de mes attentes (qui, vous vous en doutez, étaient que la Boulette ne se réveille plus du tout).
Quelques nuits complètes
Suite à ces 3 premières nuits, le miracle attendu s'est produit : la Boulette a fait 5 nuits complètes de suite.
Ô bien sûr je l'entendais quelques fois via le baby-phone se réveiller, pousser quelques gémissements, mais elle se rendormait aussitôt, sans que je doive me lever pour la rendormir.
Cela faisait plus d'un an que je n'avais pas dormi 6 heures d'affilées... Un an sans nuit complète, ni pour elle ni pour moi.
Chaque matin (cette fois comptez 5h30... Aïe), je félicitais chaleureusement ma fille d'avoir dormi toute la nuit sans avoir réclamé de biberon, tout en remerciant silencieusement MyHummy abandonnée dans un coin du lit.
Je pensais que c'était parti... mais... non.
Retour en arrière
Car après ces 5 nuits complètes fabuleuses, la Boulette a repris ses bonnes vieilles habitudes : se réveiller, et pleurer jusqu'à ce que je lui donne son biberon.
Un peu désespérée, j'ai dû me rendre à l'évidence : ma fille était capable de faire des nuits complètes. Elle n'avait plus besoin de boire la nuit, et si MyHummy la rassurait probablement beaucoup, la peluche à elle seule n'allait pas suffire à supprimer définitivement cette mauvaise habitude.
La grande décision
Une décision (que j'avais toujours repoussé jusqu'alors) s'imposait. Celle de ne plus donner à boire à la Boulette la nuit, même si ma fille le réclamait à corps et à cris.
Je n'avais jusque là pas eu la force ni la détermination de lui refuser, et de me battre contre elle. Mais ces quelques nuits complètes m'avaient donné des forces.
la prochaine nuit allait être compliquée. Mais j'allais tenir bon. la Boulette devait comprendre.
Déterminée comme jamais, et après avoir répété toute la journée à ma fille que cette nuit, il n'y aurait pas de biberon, je me suis couchée bien décidée à entreprendre ce sevrage nocturne.
Bien entendu, la Boulette ne s'est pas réveillée cette nuit là.
Mais la nuit suivante fût la bonne.
Je me suis rendue dans sa chambre, lui ai proposé de l'eau, en lui répétant encore et encore qu'il n'y aurait plus de lait la nuit. Evidemment, elle ne l'entendait pas de cette oreille, mais après quelques minutes de pleures de colère, la Boulette s'est tue, et s'est rendormie, la peluche MyHummy dans les bras...
Les 3 nuits suivantes furent du même acabit, mais j'ai tenu bon.
Et la Boulette, aussi têtue qu'elle soit, a fini par comprendre.
La Boulette fait ses nuits
Car, après ces 4 nuits, la Boulette ne s'est plus réveillée. Plus du tout.
Elle s'endort vers 20h00 et se réveille aux alentours de 6h00 du matin, chose inespérée il y a encore 1 mois.
Et cela fait plus de 2 semaines que ça dure.
* * *
Conclusion : la Peluche MyHummy, ça marche vraiment ?
Je ne peux vous parler que de mon expérience personnelle, mais j'aurais tendance à dire que globalement, la Peluche MyHummy parvient à apaiser et rassurer bébé.
Tout dépend bien sûr des difficultés que vous rencontrez avec le sommeil de votre enfant.
S'il se réveille parce qu'il a mal ou réellement faim, il y a peu de chance que MyHummy ai un quelconque effet. La peluche Myhummy ne remplace pas une maman (ni une dose de Perdolan).
Si votre bébé a, comme le mien, l'habitude de se réveiller durant la nuit pour réclamer un biberon, le Peluche MuHummy, seule, n'aura pas non plus d'effet miracle.
Par contre, combinée à des explications et à la suppression de l'élément que bébé associe au sommeil (ici le biberon de lait, mais ça pourrait très bien être les bercements ou la tétée), la Peluche MyHummy peut vous donner un sérieux coup de pouce.
Sa présence et ses bruits rassurent et apaisent.
Ainsi, pour les bébés qui ont du mal à trouver le sommeil seul le soir, MyHummy peut apporter un réconfort et une compagnie qui favorisent l'endormissement.
Pour ma part, il est clair que MyHummy a contribué aux belles nuits complètes de la Boulette. Mais je ne pourrais pas non plus lui en accorder tout le mérite.
Quoi qu'il en soit je ne regrette pas mon achat.
Mais ne vous attendez pas pour autant à un miracle...
Chaque enfant est différent, et les causes des problèmes de sommeil de votre enfant méritent d'être analysées avant tout.
A bon entendeur...
Bonne nuit !
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