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Je vous en parle depuis quelques temps ; la Boulette commence à marcher.
Ses progrès se confirment de jour en jour.
D'abord deux petits pas hésitants, puis 3, puis 4...
Aujourd'hui, la Boulette prend l'initiative de se mettre debout et de traverser les pièces de notre appartement à sa guise.
Parfois, elle se précipite et finit sur son derrière, déséquilibrée.
Mais cela ne la décourage pas, puisqu'elle se relève aussitôt, et continue son épopée.
Néanmoins, ce qu'elle préfère par dessus tout, même si elle est capable à présent de marcher seule, c'est d'avoir son papa à sa gauche, sa maman à sa droite qui chacun lui donne la main, et de filer comme une flèche, tête vers l'avant et fesses vers l'arrière, le tout en riant aux éclats.
Nos mains lui confèrent une certaine sécurité qui semble lui plaire, et surtout qui lui permet de foncer tête baissée sans l'ombre d'une hésitation.
Elle aime aussi lorsque le Chéri et moi nous plaçons à quelques mètres l'un de l'autre, et ainsi faire des allers-retours (en marchant - c'est le sujet du billet) de l'un à l'autre, se jetant dans nos bras à l'arrivée. Le tout fière comme un paon, évidemment, et toute excitée.
Lorsque le temps le permet, le soir, après la crèche, j'emmène la Boulette se promener dans le quartier. Sans poussette. A pieds.
Bien sûr, cela se termine généralement par une promenade à bras (d'où le fait que je ne vais pas loin - pas folle la fille).
Il n'empêche, j'adore ces moments où la Boulette, sur ses deux jambes, va de fleur en fleur, caresse l"herbe (ou les pavés), s'immobilise au son d'un oiseau qui chante ou pointe du doigt les voitures qui passent.
Je me demande bien comment je vais l'occuper pendant l'hiver d'ailleurs, mais soit, autre débat.
Aussi étonnant que cela puisse paraître cependant, la Boulette marche peu, voire pas du tout, à la crèche. Il faut dire que son espace est plus limité, et que dans la section des "grands" où elle passe parfois du temps, elle est entourée de bébés plus grands qui courent dans tous les sens, beaucoup plus sûrs d'eux que la Boulette.
J'imagine qu'elle marchera là-bas aussi lorsqu'elle aura pris un peu plus d'assurance.
Quoi qu'il en soit, je peux à présent le crier haut et fort : la Boulette marche.
#mamanfieredesafille
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En ce vendredi de fête nationale (belge), nous avons décidé, le Chéri et moi, d'emmener la Boulette à la mer pour la première fois.
Je l'aurais bien fait plus tôt (car, après tout, nous n'habitons qu'à 130 km de la mer du Nord), mais le Chéri lui n'apprécie pas particulièrement (et c'est un euphémisme) la côte belge.
Nous avons donc fait quelques kilomètres de plus pour passer la frontière et satisfaire le Chéri en se promenant sur la digue de Bray-Dunes et non de Coxyde.
Je savais que la Boulette, curieuse neus (comme on dit chez nous), ne pourrait être que captivée par cette vaste étendue d'eau et de sable qu'elle n'avait jusqu'alors jamais rencontré.
La Boulette étant matinale, c'est à 9h00 du matin, après 1h30 de route, que nous nous sommes garés dans une des rues parallèles à la digue.
Nous avons commencé par se promener sur la digue. La Boulette n'a pas mis longtemps à exiger souhaiter sortir de sa poussette afin d'investiguer debout et à 4 pattes les environs par elle-même.
Bien que pratiquement déserte à cette heure matinale, la digue regorgeait d'attraits pour la Boulette qui, entre les chiens ("wou-wou" dixit la Boulette), les mouettes et les moulins à vents, avait de quoi satisfaire sa curiosité.
Le Chéri a ensuite emmené la Boulette sur la plage pour lui montrer la mer.
Marée basse et poussette oblige, je suis restée sur le ponton et les ai regardé s'éloigner vers l'océan.
De loin, j'ai vu le Chéri poser la Boulette sur un banc de sable, qui, loin d'être impressionnée par le ressac, s'est mise à courir à 4 pattes afin de se rapprocher de la quinzaine de mouettes qui errait tranquillement (du moins jusqu'à ce que la Boulette les rejoigne) à 10 mètres de là.
Le Chéri est ensuite revenu, une Boulette toute guillerette dans les bras, qui ne savait s'empêcher de pointer du doigts les oiseaux en prononçant des "Oooh" d'excitation.
Vers 11 heures, nous sommes parti de Bray-Dunes, destination Dunkerque, où nous avons d'abord erré dans le centre ville afin de trouver une terrasse afin de faire dîner la Boulette.
Le plan était de la faire manger à l'heure habituelle, puis de rejoindre la plage de Dunkerque (Malo-les-Bains) où la Boulette ferait sa sieste dans sa poussette, pause durant laquelle nous pourrions manger tranquillement, nous aussi.
Ça, c'était le plan.
Dans les faits, la Boulette n'a avalé que 3 cuillères de sa panade maison préparée la veille avec amour par le Chéri, et ne s'est jamais endormie, malgré les 45 minutes de promenade sur la digue.
Oh on voyait bien qu'elle était crevée ; elle ne demandait pas à sortir de sa poussette (pour autant qu'on roulait), et ses yeux dans le vide luttaient pour ne pas se fermer.
Mais, il n'y à rien eu à faire, la Boulette n'a pas voulu faire de sieste, sans doute trop captivée par l'environnement nouveau que nous lui faisions découvrir. Nous avons fini par nous résoudre (nous étions mort de faim) et nous sommes arrêtés dans un restaurant de plage pour manger du poisson.
Evidemment, une fois installés, impossible pour la Boulette de rester tranquillement dans sa poussette. Nous avons tenté la chaise haute. Elle y est restée, un peu. Le reste du temps du repas, nous allions, à tour de rôle, le Chéri et moi, promener la Boulette aux abords du restaurant.
Très intéressée par nos plats, la Boulette a eu le privilège de goûter à de nouvelles choses, qu'elle a semblé beaucoup apprécier, aussi étonnant que ça puisse paraître. Les éperlans frits, ainsi que le quartier de citron accompagnant le plateau de fruits de mer du chéri ont connu un succès fulgurant. A tel point que nous avons du gérer une crise de colère lorsqu'il a fallu l'empêcher d'avaler la peau du citron qu'elle avait l'air de trouver particulièrement savoureuse.
Soit, le repas de midi n'a pas été de tout repos, mais fût tout de même agréable dans son ensemble, à la fois pour la Boulette (et ses découvertes gustatives), pour le Chéri (qui s'est régalé de coquillages et crustacés en tout genre) et pour moi (qui ai pu jouir du soleil tout en voyant ma famille heureuse).
Le restant de l'après-midi, nous nous sommes encore promenés, bien que tout espoir de sieste nous ai quitté, puis nous sommes mis à la recherche de vélos de location avec un siège enfant, persuadés que cela allait beaucoup plaire à la Boulette.
Nous avons finalement trouvé, en fin d'après-midi, au bout de la digue, deux vélos et un siège enfant que nous avons loué pour une petite heure.
La Boulette solidement attachée dans son siège derrière papa, nous sommes partis, pour la première fois, faire du vélo en famille.
La Boulette était bien secouée.
Et il n'en fallait pas moins pour que ma fille se laisse finalement aller au sommeil.
Je suis un instant retournée quelques mois en arrière, où la seule manière de l'endormir était de rouler en poussette ou en voiture, mais uniquement sur les pavés (hurlements sur les routes plates).
J'ai souri, retrouvant là ma fille, et nous avons continué à rouler plusieurs kilomètres, avec une Boulette endormie, bercée par les secousses.
Elle ne s'est réveillée que lorsque nous nous sommes arrêtés pour rendre les vélos, une heure plus tard.
Nous avons ensuite dégusté une glace, le Chéri et moi, tandis que la Boulette avalait son yaourt, puis sommes partis rejoindre la voiture pour rentrer à Bruxelles, trajet durant lequel la Boulette s'est à nouveau endormie, épuisée par l'air de la mer...
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Nous revenons de deux semaines de vacances avec la Boulette.
Loin de ses habitudes, de son environnement familier et avec un rythme différent du quotidien, j'appréhendais beaucoup la manière dont elle allait s'adapter à ces changements.
Je m'inquiétait en particulier sur l'impact de tout cela sur son sommeil.
Si vous nous suivez depuis peu, vous l'ignorez probablement, mais parvenir à endormir la Boulette dans son lit et ce sans réveils nocturnes intempestifs a été un long "combat" (que j'ai fini par gagner peu après avoir fêté ses 12 mois).
Bref, revenir au point mort à cause des vacances était une option que je redoutais, mais que je devais envisager.
Même s'il est naïf d'envisager que les mots "vacances" et "bébé" réunis dans une même phrase puissent rimer avec "repos" et "far niente", je ne tenais pas à ce que ces quelques jours deviennent un calvaire à cause d'un bébé fatigué qui ne parvient pas à trouver le sommeil.
J'avais donc mis toutes les chances de notre côté pour que la Boulette dorme (longtemps et sans réveils, si possible) une fois sur place :
Son doudou peluche Myhummy n'a pas été oublié.
Tout comme les 10 tétines qu'elle aime retrouver dans son lit en s'endormant.
J'ai conservé les mêmes rituels de coucher qu'à la maison (bain, biberon, berceuse, mots d'amour chuchotés à l'oreille et bisous tout doux).
Nous avons choisi une chambre pour elle seule (comme à la maison) que je lui ai laissé le temps de découvrir avant la première nuit.
Le résultat ?
11 nuits sur 12 sans réveil nocturne.
De longues siestes (jusqu'à 4h - soit 4 fois plus qu'à la maison).
Des réveils matinaux à 7h00, voire à 8h00 (et non pas à 6h00 comme à son habitude).
Bref, vous l'aurez compris : la Boulette a mieux dormi dans la campagne lotoise que dans notre appartement bruxellois.
Certes, le premier jour, avec le voyage, fût un peu chamboulé. Il a fallu 24h à la Boulette pour retrouver un rythme.
Mais par la suite, nous n'avons plus rencontré de problèmes.
La Boulette s'est adaptée facilement à sa nouvelle chambre, à sa nouvelle maison, à ce nouvel environnement.
Toutes les nouveautés rencontrées, les découvertes et ses premiers pas ont eu pour effet de ravir la Boulette, et de la fatiguer.
Elle était également beaucoup stimulée par ses 3 cousins et 2 soeurs, ainsi que par la présence de ses deux mamies, de sa marraine.
Elle était tout le temps dehors, dans le grand jardin, pour écouter les oiseaux, jouer avec les graviers, sentir les fleurs, regarder les autres enfants jouer dans la piscine.
De nombreuses activités donc, de l'agitation, qui ont assommé la Boulette une fois l'heure de la sieste ou de la nuit venue.
Ce qui, vous vous en doutez certainement, était très apprécié par ses parents.
Lorsque l'heure du retour à la maison fût venue, j'étais donc confiante.
Avec un peu de chance, la Boulette conserverait son rythme des vacances, et me laisserait enfin faire quelques grasses matinées (comptez 7h30 donc).
Mouais.
Ben non.
Les deux premiers jours à la maison, la Boulette a eu beaucoup de mal à retrouver le sommeil facilement (elle mettait parfois près de 2 heures pour faire sa sieste, et pour s'endormir le soir). Un temps de ré-adaptation probablement nécessaire.
Quant aux grasses matinées, elles semblent réservées aux vacances, puisque depuis notre retour, ma fille a retrouvé ses bonnes vieilles habitudes et se réveille à 6h00, tous les matins.
La Boulette a donc retrouvé son rythme habituel.
Les vacances sont bien terminées.
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Les vacances sont finies.
La Boulette, le Chéri et moi sommes de retour au bercail, après deux semaines de vacances qui sont passées à une vitesse fulgurante.
Trop courtes donc, mais intenses.
Aussi bien pour la Boulette que pour sa maman.
J'en parlerai sans doute en long et en large dans mes prochains billets, mais si je devais, pour faire court, résumer en quelques mots ces derniers jours, ce serait ceux-ci :
Découvertes
Émerveillement
Progrès
Prise de poids
Fatigue
Émotions
Premières fois
Chaleur
Rires
Des moments uniques donc, passés en compagnie de ma Boulette, qui n'est plus la même petite fille à l'arrivée qu'avant notre départ.
Mon bébé a grandi. De manière aussi fulgurante que sont passé ces 12 jours en dehors de notre appartement.
La voici qui marche désormais, mais qui, paradoxalement, n'a jamais été aussi proche de moi que depuis qu'elle avance seule sur ses deux jambes. Comme si cette nouvelle capacité l'angoissait un peu, la Boulette semble avoir plus que jamais besoin de sa maman - j'ai un bébé accroché à ma jambe en permanence.
La Boulette a aussi grandi dans le sens premier du terme. Je le vois à ses vêtements dans lesquels elle semble bien plus à l'étroit qu'avant de partir. Ce qui est certain en tout cas, c'est qu'elle a pris du poids. Cela m'a été confirmé par les puéricultrices de la crèche lors de son retour. Il faut dire que la Boulette a découvert de nouvelles saveurs en vacances qu'elle a particulièrement appréciées (entre autre, les glaces à l'eau et le fromage de brebis).
Mais ce qui m'a le plus surpris est le développement cognitif que j'ai pu observer durant ces quelques jours.
Je n'ai plus à faire avec un bébé, mais à une petite fille qui comprend, entend, mémorise, s'exprime, imite et reproduit.
Ainsi, il est maintenant facile pour la Boulette de désigner dans un livre des images correspondant au mot (simple et qu'elle connait) que je prononce (balle, guitare, coccinelle, vache, canard, pot...).
Elle n'hésite pas à "nourrir" ses poupées à l'aide d'une cuillère et d'une petite assiette, et me signifie clairement qu'elle aimerait manger seule.
Dès qu'elle entend un son qui l'interpelle (une voiture, le chant d'un oiseau, le "tut" du micro-ondes), la Boulette positionne son doigt dans son oreille en prononçant un "oh!" de surprise puis un "oh?" interrogatif, me demandant ainsi si j'ai entendu, moi aussi.
En vacances, la Boulette a également fortement développé son attirance pour les fleurs (et les cailloux). Lors de promenade, il faut donc s'arrêter devant chaque pissenlit et autre mauvaise herbe. Elle a également bien saisi qu'elle ne pouvait pas les toucher sans autorisation, mais bien les sentir. La Boulette s'approche alors de la fleur, la bouche en cul de poule, respire tout en faisant "mmmmmh", ce qui ne manque pas de me faire sourire, à chaque fois.
Désormais, la Boulette accepte de rester (un peu) dans un caddie. Chaque matin, pour me laisser souffler un peu, le Chéri et son frère partaient faire des courses et emmenaient la Boulette avec eux. Obligée de s'y conformer, la Boulette s'est donc promenée dans un caddie, chaque matin (pour autant qu'elle ai un morceau de pain à grignoter).
L'attrait de la Boulette pour la danse et la musique ne fait également que croître. Ses livres sonores ont plus que jamais la côte. Dès qu'elle entend une chanson qui lui plait (ses préférées étant sans contestes les comptines des Titounis), la Boulette se dandine, gesticule, tape du pied (pas en rythme, mais c'est déjà pas mal) et "danse" avec ses mains.
Bref, la Boulette a grandi.
Au niveau moteur, au niveau cognitif, et au niveau émotionnel.
Mon bébé ne l'est plus tant que ça (mais hors de question pour moi de l'affirmer tout haut!).
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Je vous en avait parlé il y a quelques semaines (ici) ; cette année, nous partons en vacances en famille.
Jolie maison de location avec sa piscine et ses nombreuses chambres, vaste jardin et même des chevaux dans les prairies environnantes pour le plus grand plaisir des enfants (et des grands qui comme moi rêvent de remonter sur un cheval).
Et le grand départ, c'est demain !
Enfin, pour nous (la Boulette et moi) car le Chéri et ses 2 grandes filles sont eux déjà en route puisqu'ils ont préféré la voiture à l'avion.
La Boulette n'étant pas une grande fan des longues distances sur autoroute, j'ai préféré opter pour un voyage plus court, mais qui promet d'être intense.
L'avion est en effet une grande première pour la Boulette.
Même si j'ai hâte de lui montrer le monde de là-haut, je redoute fortement la réaction de ma fille lorsqu'elle se retrouvera contrainte de rester tranquille sur les genoux de sa mère, au moins durant le décollage et l’atterrissage.
Elle qui ne supporte pas l'immobilisme ni la promiscuité va devoir s'adapter à l'espace réduit d'un petit avion rempli de vacanciers.
J'ai bien sûr prévu de quoi tenter de l'occuper (quitte à télécharger des vidéos des Titounis sur mon téléphone), mais, connaissant la Boulette, je doute que cela soit suffisant.
Je me vois donc déjà faire des aller-retours incessants entre les deux extrémités de l'appareil, le tout sous le regard probablement amusé/curieux/agacé (au choix) des passagers ayant eu la malchance d'être assis côté couloir et des hôtesses de l'air.
Mais qu'importe, il vaut mieux cela à des heures d'hurlements d'ennui en voiture, aussi confortable soit-elle.
(N'empêche, souhaitez-moi bonne chance silvouplé)
Soit, mis à part le trajet qui risque d'être sportif autant pour mon dos que pour mes oreilles, les vacances s'annoncent agréables (et surtout méritées).
Je risque d'être assez peu présente sur le blog ces deux prochaines semaines, mais ne manquerai pas de vous relater toutes les aventures de la Boulette dès notre retour !
Bonnes vacances à tous !!
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