• La grossesse n'est pas prévue pour les petits formats

     

     

    Trouver de quoi s'habiller autre part que dans les rayons "kids" quand on porte du 32/34, c'est pas toujours évident.

    Si vous désirez en plus trouver des fringues un tant soit peu sympas et féminines, la mission devient compliquée.

    Mais, si vous rajouter en plus l'option "grossesse" à votre objectif, vos chances de réussite deviennent carrément minimes.

    Car s'il y a 3 semaines encore, déboutonner mon pantalon me suffisait pour pouvoir respirer librement, ce n'est aujourd'hui plus le cas.

    Je me suis donc (avec entrain et excitation) lancée pour une journée shopping "début de grossesse". N'ayant pas les moyens de m'octroyer les vêtements hors de prix proposés dans les petites boutiques indépendantes spécialisées, je me suis donc naturellement dirigée vers les grandes enseignes se vantant d'offrir à leurs clientes un rayon "maternité" digne de ce nom et dont le passage en caisse ne t'oblige pas à manger des coquillettes au jambon le reste du mois.

    Honte à moi, naïve primipare! 

    Non seulement les "rayons" sont minuscules et le choix restreint, mais celles qui pensaient comme moi trouver des pantalons adaptés aux "petites personnes composées de petits kilos" se retrouvent rapidement à errer comme une âme en peine parmi des vêtements amples et difformes.

    J'ai fini par trouver un jean en taille 34 (après 1h30 de recherches acharnées dans 3 magasins différents - reconnaissez que je ne me laisse pas facilement abattre). Fière de ma trouvaille, je passe en cabine pour l'essayage. Et là... Catastrophe ! :

    - Les jambes sont trop longues de 15 cm (mais ça, vêtement de grossesse ou non, c'est pareil - peut-être faudrait-il que les stylistes acceptent l'idée que si l'on porte du 34, il y a peu de chance que l'on puisse déployer fièrement des gambettes d'1m10...).

    - Le bandeau de grossesse du pantalon pourrait me convenir.. dans 3 ou 4 mois probablement.

    - Mes fesses flottaient allègrement, tout comme mes cuisses dont il aurait fallu rajouter 5 cm d'amas graisseux afin de combler le vide présent entre ma peau et le tissu.

    Vous l'aurez compris, ce jeans ou un sac poubelle : même rendu.

    Une taille 34 version "grossesse" équivaut à une taille 38 version "pas enceinte".

    Je suis donc sortie, dépitée par (l'absence de) mes achats.

    Je continue à déboutonner mes anciens jeans (et ma braguette - vous avez dit sexy?) en tentant de rester optimiste : Dans 3 mois, peut-être que la taille 34 m'ira comme un gant!

    Je lance donc un avis de protestation générale aux grandes enseignes des magasins bruxellois : "Ce n'est pas parce qu'on est enceinte qu'on grossit forcément de partout! On peut être petite, mince, et enceinte quand même! Revoyez vos modèles d'ici ma prochaine grossesse." (Et si Jean-Félix n°2 prend autant de temps à se pointer que le n°1, ils ont amplement le temps de s'y mettre...).

     


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  • Attentat à Paris... Menace à Bruxelles

     

     

    Il y a 10 jours exactement, plusieurs attentats simultanés avaient eu lieu à Paris, causant la mort de plus de 130 personnes.

    Pas de mots pour décrire le choc, l'horreur et le chaos dans lesquels ces terroristes barbares ont plongé la France, et avec elle l'Europe toute entière.

    Hommage aux victimes. Hommage aux familles.

    Depuis 48 heures, le niveau d'alerte maximal a été déclenché à Bruxelles.

    La menace est là. Dans notre ville, dans nos communes.

    Ce lundi 23 novembre, les bruxellois vivent au ralenti.

    Aucun métro ne circule. Les écoles et les universités ont fermé leurs portes, tout comme les commerces. Les festivités et les événements sont annulés. Les militaires et les policiers sont au garde-à-vous.

    L'ambiance est lourde, pesante, tendue.

    Tout le monde attend.

     

    Et parmi tout le monde, les parents, futurs parents et les couples qui essaient de fonder une famille, se demandant quel avenir sera réservé à leur(s) enfant(s).

     

     


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  • Petits maux de grossesse du premier trimestre : Poissarde... ou pas!

     

     

    Ah les "petits" maux de grossesse !

    Un bel euphémisme diront certaines. Un qualificatif approprié selon d'autres.

    En période lutéale, on les attend, on les guette, et parfois même on les invente.

    Et quand on les subit, on a plus qu'une envie : qu'ils se fassent la malle!

    Au cours de la grossesse, on les classe généralement par trimestre.

    Le premier étant révolu dans mon cas, j'ai décidé de faire le point.

    Et la conclusion est que je fais partie de la catégorie des "chanceuses" pour qui ces "petits" maux sont restés de taille tout à fait acceptable. 

    Pour la liste des maux, c'est juste en-dessous!

     

    Les nausées matinales

    Sans doute LE maux de grossesse par excellence. Le plus connu. Le plus redouté aussi. Rien de pire en effet (cela va sans dire pour une émétophobe) que de côtoyer la cuvette des toilettes aussitôt le pied posé par terre, et ce durant 3 longs mois.

    La responsable de cet état merdique ? L'augmentation de l'hormone HCG dans notre corps. Elle augmente rapidement pour atteindre son apogée entre la 8ème et la 10ème semaine d’aménorrhée, pour ensuite décliner à partir de la 12ème semaine. C'est la raison pour laquelle les nausées matinales constituent généralement un symptôme propre au premier trimestre et diminuent par la suite (pour les chanceuses, bien entendu).

    J'ai personnellement été relativement bien épargnée par ces fameuses nausées matinales. Quelques barbouillements et dégoûts, parfois accompagnées de légères nausées se sont fait ressentir en fin de journée durant la 7ème et la 8ème semaine, pour disparaître complètement à partir de 9 SA.

    En bonne émétophobe organisée, j'étais parée à toute éventualité : primpéran, Nux Vomica (homéopathie) et biscuits secs ne m'ont pas quitté une minute durant ce premier trimestre.

    Mon conseil : quand vous sentez que votre estomac fait des siennes... mangez! Contradictoire oui, et pourtant tellement utile pour éviter de vomir tripes et boyaux de grand matin!

    Mes aliments fétiches (et les seuls susceptibles d'être acceptés d'ailleurs) : la mangue et la banane. Rajoutez-y un peu de jus de citron et vous devriez vous sentir mieux!

    Pensez aussi à tester l'acupuncture, qui se révèle très efficace contre les nausées! Méthode testée et approuvée par mes petits soins.

     

    Les pipis fréquents

    Allers-retours incessants sur le wc pour uriner 4 ou 5 gouttes est un symptôme fréquent au premier et dernier trimestre de grossesse. Et pour cause, l'utérus grossit, nos organes sont bousculés et, en fin de grossesse, le bébé prend de la place et appuie sur la vessie. Cela sans compter sur le fait que, généralement, la femme enceinte boit plus!

    Pas très glamour et pas très pratique non plus!

    Pour ma part, ce symptôme se fait ressentir principalement le soir, une fois couchée (alors que tu n'as qu'une envie, ne plus bouger un orteil) ainsi que le matin, où ma première pensée va à ma vessie prête à exploser.

     

    La fatigue

    Probablement un des maux les plus courant avec les nausées, la fatigue du premier trimestre est bien souvent incontrôlable. Principale responsable : la progestérone!

    Pour contrecarrer cette envie irrépressible de dormir... Il n'y a rien à faire, à part une sieste!

    Etant une grosse dormeuse à la base (comptez 9h00 de sommeil pour que mon état soit acceptable, 11h00 pour me sentir en forme), je m'étais questionnée quant à savoir s'il me serait possible d'avoir encore plus besoin de dormir qu'à l'accoutumée.

    Réponse affirmative! Principalement durant le deuxième mois, mes soirées consistaient à me mettre au lit à 20h00 (ou à m'endormir comme une marmotte sur le canapé devant le journal télévisé).

    Cet état lamentable s'améliore progressivement, même si à l'heure actuelle je ne pourrais refuser une bonne sieste sur les coups de 14h00...

     

    Les sautes d'humeur

    S'il y a bien une chose que j'ai découvert depuis l'arrêt de la pilule est la puissance des hormones. 

    C'était déja pas fameux avant le TG positif (vous voyez cette période juste avant les règles où vous aboyez sur votre compagnon qui le pauvre est tout à fait innocent?), mais je vous assure que la grossesse n'est pas mieux!

    Passer du rire aux larmes en 40 secondes, avec la grossesse, c'est possible!

    Dans mon cas, je me suis surprise à pleurer devant l'amour est dans le pré et 4 mariages pour une lune de miel.

    Vous avez dit soupe au lait?

     

    Dégoûts et envies alimentaires

    Non, les envies propres aux femmes enceintes ne sont pas un mythe!

    Le comportement alimentaire change avec la grossesse.

    Pour ma part, les légumes et la viande sont devenus mes ennemis n°1, tandis que les cornichons et les sucreries constituent la base de mon alimentation...

     

    Seins sensibles

    Augmentation du volume mammaire, veines apparentes, aréole qui fonce, hypersensibilité... Ces symptômes sont tout à fait normaux même si parfois très dérangeants!

    Je n'ai jamais eu les seins sensibles avant ma grossesse. Je découvre donc peu à peu ce que c'est d'avoir "mal aux seins". Et encore, je pense être bien loin de cette hypersensibilité de la poitrine propre à la grossesse... Je dors toujours sur le ventre et chéri a toujours le droit d'y poser ses mains pour autant que celles-ci me prodiguent un massage délicat.

     

    Les tiraillements et autres douleurs au ventre

    La reine des douleurs du ventre avant la grossesse, c'est bien moi!

    Douleurs pré et post-ovulatoires, pré-menstruelles et j'en passe! Sans pilule, j'étais rarement tranquille...

    De fait, la grossesse est, en terme de douleurs (du moins durant ce premier trimestre), une vraie partie de plaisir me concernant.

    Certes, des tiraillements se font sentir. Certes quelques contractions sont bien présentes. Certes je souffre parfois de crampes et de douleurs dans le dos.

    Mais croyez-moi, je n'ai jamais autant peu souffert que depuis que je suis enceinte. Merci à toi mon Jean-Félix!

     

    Il existe encore bon nombre de petits maux de grossesse durant ce premier trimestre : constipation, petits saignements (il est alors indispensable de consulter), acidité et maux d'estomac, acné, infections urinaires, troubles du sommeil, maux de dos, jambes lourdes, sensibilité des gencives...

    Heureusement pour moi, je ne l'ai ai pas connu. Mais certaines femmes sont moins épargnées que d'autres. Courage à celles qui combinent tous ces "petits" maux de grossesse. Le deuxième trimestre et la chute d'hormones qui l'accompagne constituent généralement une étape clé... Si les symptômes ne disparaissent pas totalement, ils se voient généralement considérablement diminués.


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    Chose promise...

     

    Souvenez-vous...

     

    ...de ce billet publié il y a 5 mois, dans lequel je vous présentais avec amertume le classeur nommé Jean-Félix, créé il y a maintenant plus d'un an. Dans ce classeur s'accumulait résultats et factures d'examens... Monitoring ovulatoire, échographies, pds à gogo, IRM pelvienne, hystérosalpingographie... De longs mois de questions, de stress et d'incertitudes. De longs mois à chercher pourquoi Jean-Félix ne s'était pas encore accroché. Le tout rassemblé dans un classeur.

    A cette époque, j'entrais peu à peu dans une profonde remise en question.

    Jusque là, et bien avant même l'arrêt de la pilule, devenir mère était une évidence. Tomber enceinte n'était qu'une formalité que j'allais accomplir rapidement et sans encombres. Certes je savais que parfois, la vie rendait les choses plus difficiles pour certains couples, mais je n'avais jamais (voulu?) envisager que, pour nous aussi, le chemin pourrait être long et semé d'embûches. L'infertilité et les difficultés étaient réservés aux autres, pas à nous.

    Et pourtant, au fil des mois, j'ai dû me rendre à l'évidence ; je faisais partie des femmes pour qui tomber enceinte allait prendre du temps. Ma petite vie rangée, organisée, relativement sereine et joyeuse, s'est progressivement transformée en un long chemin biscornu au fil duquel je trouvais derrière chaque tournant un nouveau point d'interrogation.

    Mon seul et unique objectif est devenu de comprendre pourquoi, de savoir si oui, et surtout quand allait arriver mon tour. Plus rien d'autre n'avait d'importance que mon but : devenir maman. Plus rien ne me rendait joyeuse. Plus aucun événement n'était attendu avec impatience, excepté le prochain examen et ses résultats. Ma vie était devenue triste et morne. Faire bonne figure faisait partie de mon quotidien.

    Aujourd'hui, quand je repense à ces longs mois, mon estomac se tord et mon cœur se serre encore. Et pourtant, Dieu sait que mon parcours est loin d'être le pire. Très loin même.

    Mais ce parcours est le mien. Et malgré la peine et la douleur que celui-ci a engendré, il m'aura appris qu'il y a certaines choses sur lesquelles nous n'avons aucun contrôle et que, parfois, seule la patience est de mise.

    Je pense alors aux autres. Celles qui attendent toujours. Celles pour qui le parcours est encore plus dur et plus long. Et je ne peux que compatir à cette douloureuse épreuve, car j'ai touché du doigt la noirceur de ce puits qui semble sans fin et dans lequel elles sont plongées jusqu'au cou.

    Aujourd'hui, j'ai rajouté un cœur sur mon classeur Jean-Félix, comme promis. Parce qu'aujourd'hui je suis sortie du puits. Je respire, je souris et je revis. Et j'ai hâte de pouvoir voir ce cœur sur le classeur de toutes celles qui attendent encore.

     


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  • 15 SA

     

     

    La 15ème semaine d’aménorrhée a débuté, et avec elle un petit ventre qui commence à se voir dès le lever (un grand pas puisque jusqu'alors je me réveillais avec un ventre à la Kate Moss).

    Pourtant, toujours aucun gramme supplémentaire ne s'affiche sur la balance.

    Et ce n'est pourtant pas faute de m'empiffrer... 

    Aucune importance. Je sens mon utérus grossir. C'est donc que Jean-Félix grandit.

    Et c'est bien là l'essentiel.

    Je n'ai qu'une hâte : le sentir gigoter!


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