38 Sa et des poussières.

Et Jacqueline est toujours bien au chaud.

Petit rdv des 38 sa avec la gynéco ce matin.

Bébé toujours bien bas dans le bassin, et col ouvert à 1.

Quelques contractions, parfois douloureuses, vont et viennent de manière anarchiques depuis 3 jours maintenant, mais je les mets sur le compte d'un We bien rempli et fatigant pour l'anniversaire du Chéri.

J'ai serré les fesses pendant 48 heures, histoire de recevoir dignement les 12 personnes conviées à l’événement chez moi et non pas dans une des chambres de la maternité de notre ami Erasme.

Quoi qu'il en soit, ces contractions ont eu un effet, puisque mon col s'est ouvert depuis le dernier rdv.

Les choses se préparent doucement...

DPA : 6 mai 2016

Poids : 50 Kg

Tour de ventre : 94 cm

Petit billet express en ce samedi matin car le We s'annonce chargé avec les 40 ans du Chéri et la ribambelle d'invités que nous allons recevoir.

Simplement pour vous annoncer que depuis hier soir, je respire enfin !

Les résultats du labo sont (enfin) tombés, et je suis immunisée contre le parvovirus !

Une très bonne nouvelle donc à laquelle je ne m'attendais plus étant donné ma non immunité à la plupart des autres maladies auxquelles les femmes enceintes doivent être vigilantes (toxoplasmose, CMV,...).

Mais la vie a encore décidé de me gâter, et je la remercie !

Bon We à tous !

 En attendant les résultats de la prise de sang, je vous dévoile le résultat de nos réflexions !

Et oui ! A 37 semaines de grossesse, le Chéri et moi nous sommes enfin décidés pour le prénom !

Rappelez-vous, tout avait commencé avec Jean-Félix...

Quand nous avons appris (bien tard par rapport à d'autres... Enfant pudique !) que Jean-Félix était en réalité une petite princesse, le Chéri (qui d'autre ?) l'avait tout naturellement surnommée Jacqueline (on ne se refait pas).

Depuis lors, et pendant de longs mois, nous avons appelé notre fille Jacqueline... Et nous y sommes même habitué au point que tous les membres de la famille la surnommait ainsi également.

J'ai eu droit, des semaines durant, à des questions semblables à "Et comment va Jacqueline aujourd'hui ?", "Jacqueline bouge bien ?", "Bonjouuuuuuuuuuuur Jacqueline !" (le tout à chaque fois accompagné d'un petit geste inapproprié attentionné vers mon ventre rond).

Oui, mais voilà, tout comme pour Jean-Félix, nous savions, le Chéri et moi, qu'il faudrait lui trouver un "vrai" prénom (je m'excuse platement d'avance à toutes les Jacqueline qui passeraient par là).

Le casse-tête à été long. Quand nous pensions enfin être décidé, nous finissions par changer d'avis dans les 48 heures suivantes.

Et puis, finalement, nous nous sommes arrêtés sur un prénom que nous apprécions tous les deux, malgré quelques références qui nous avait fait douter jusqu'alors.

J'ai donc, en primeur, la joie de vous annoncer que notre fille se nommera Tess.

Le Chéri finira par oublier le destin tragique de Tess d'Urberville de Polanski, et moi les rondeurs de Mme Holliday.

Nous aurons notre Tess à nous. Et dorénavant, la seule référence que nous donnerons à ce magnifique prénom, ce sera elle.

Ps : Après tout, c'est un des plus beaux prénoms du monde, et ce n'est certainement pas Eva qui va me contredire ;-)

Le répit aura été de courte durée.

Ce dimanche 17 avril, les belles-filles du Chéri passaient leur dernière journée "chez papa" avant trois bonnes semaines.

Mais pas de bol, au réveil, l'une d'elles présentent les rougeurs de la "5ème maladie infantile" ou parvovirus B19. Nous n'avions aucun doute sur le diagnostic : l'école avait lancé un avis d'épidémie dans les classes de primaires.

Inoffensive chez les enfants et chez tout adulte en bonne santé, le parvovirus l'est par contre pour la femme enceinte et le foetus.

Les conséquences, bien que différentes selon le stade de la grossesse, ne sont, en générales, pas bonnes. On citera, entre autres, fausses couches et malformations au premier trimestre, problème cardiaques, accouchement prématuré, anémies et œdèmes au second et troisième trimestre.

Manque de bol bis : il s'agit d'une maladie sournoise car la phase de contagion ne présente aucun symptôme (ou une légère fièvre mais ce ne fût pas le cas de ma belle-fille). Une fois les rougeurs caractéristiques du virus présentes sur les joues et le corps, l'enfant contaminé n'est plus contagieux.

Oui mais il l'était durant les jours précédents... Jours où, manque de bol bis bis, ma belle-fille coulait des jours heureux dans notre appartement où, bien sûr, nous errons pratiquement H24 mon gros ventre et moi.

Panique à bord à la découverte des "joues giflées" de ma belle-fille. Ni une ni deux, je fais mon baluchon et pars m’exiler en terre stérile (comprenez chez ma mère), car, si belle-fille numéro 1 n'est plus contagieuse, la belle-fille numéro 2 elle l'est peut-être.

Après une nuit empreinte d'angoisses et de cauchemars, je contacte dès mon réveil ma gynécologue qui m'envoie directement au laboratoire faire une prise de sang afin de vérifier si je suis immunisée (en gros 50% de chances) et, le cas échéant, si j'ai contracté le virus.

Je suis depuis en attente des résultats... Qui, s'ils ne sont pas bons, risquent de me valoir un déclenchement.

"Il va falloir la sortir plus tôt que prévu si les résultats ne sont pas bons" dixit ma gynéco.

Ma chance... Etre à 37 Sa.

Mais ma réelle chance serait d'être immunisée et de pouvoir mener ma grossesse jusqu'à ce que ma Chouquette ait décidé elle-même qu'il était temps de nous rencontrer.. Le tout dans un climat serein qui m'a cruellement manqué depuis la MAP.

Alors on croise les doigts... Et on attend.

Ca y est, je peux enfin le dire : Je suis à terme, même si ma DPA est dans 3 semaines.

La MAP fait définitivement partie du passé.

Ma Chouquette peut arriver quand elle le souhaite (même si étant donné son petit poids, il vaudrait mieux qu'elle reste encore au chaud jusqu'au 6 mai !).

J'essaie de savourer au maximum mon gros ventre et ces derniers jours avec Jacqueline à l'intérieur de moi.

Mais, je dois bien l'avouer, certains jours, je commence à avoir du mal à me tenir debout.

Des douleurs similaires à celles des règles vont et viennent et des contractions se font ressentir régulièrement. Il ne s'agit pas encore de contractions de travail, mais elles deviennent inconfortables car lorsqu'elles sont là, je sens une forte pression dans mon bas ventre qui m'obligent à me précipiter (entendons-nous bien se précipiter avec des contractions se résume à marcher en canard avec des pauses régulières) vers le WC le plus proche pour soulager ma vessie.

Bref, ça sent la fin, mais je tente de profiter de chaque moment.

DPA : 6 mai 2016

Poids : 49,8 Kg (toujours pas pris un gramme depuis plusieurs semaines)

Tour de ventre : 94 cm (c'est sûr, je n'atteindrai pas le mètre)