• 29 SA : La vie continue

     

     29 SA

    Poids : 48.9 kg

    Tour de ventre : 88 cm

     

    Je prends en moyenne 1 kilo par semaine depuis 25 sa.

    A ce rythme-là, ce ne sont plus de "petites joues" (dixit le Chéri) que je vais avoir, mais de "grosses fesses".

    Mon alimentation basée à 85% de cochonneries sucrées doit y être pour quelque chose.

    Quoi qu'il en soit, Jacqueline et moi grossissons et nous portons à merveille.


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  • 28 Sa - 7ème mois de grossesse - Entrée dans le troisième trimestre

     

     

    Ca y est, je suis entrée dans mon 7ème mois de grossesse, et par la même occasion dans le dernier trimestre.

    Un deuxième trimestre qui se termine donc, et qui fût bien rempli.

    Rempli de contractions, de stress, de repos, de contrôles de col, mais aussi et surtout de petits bonheurs quotidiens.

    Les premières manifestations de ma Chouquette à 18 Sa puis la découverte de son sexe à l'écho morphologique. La recherche d'un prénom (recherche qui n'a toujours pas donné de résultat probant...), une multitude de petits et gros achats, le montage des meubles de sa chambre, mon ventre qui prend de l'ampleur, donnant encore plus de réalité à sa présence si profondément désirée.

    De nombreuses heures passées à caresser mon ventre et à être, à chaque fois, totalement ébahie face aux réactions de Jacqueline au toucher, mais aussi aux sons. Aux miens, et surtout aussi, à ceux de son père.

    Il suffit qu'il pose une main sur mon ventre pour la faire réagir. Et même, alors le Chéri dort profondément dans notre lit, il suffit que je me colle contre lui pour que la Chouquette le sente, et y réagisse.

    Le temps passe vite, beaucoup trop vite, rendant ces moments magiques éphémères. 

    Un trimestre de grossesse, c'est tout ce qu'il me reste pour jouir de mon état, de ces découvertes fantastiques réservées aux femmes enceintes et aux futurs papas.

    Et même si je suis totalement excitée à l'idée de découvrir ma Chouquette en chair et en os, je ne peux m'empêcher aussi d'éprouver, déja, de la nostalgie.

    L'attente pour tomber enceinte fût longue, mais la grossesse elle passe à une allure folle.

    Je cherche, tous les jours, des moyens d'en profiter encore plus.

    Je lance donc un appel général : si vous avez des astuces pour ralentir le temps (ou en tout cas pour qu'il donne l'impression de passer plus lentement), n'hésitez pas à a le faire savoir !


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  • Le test du diabète de grossesse (ou diabète gestationnel)

     

     

    Il y a quelques jours, j'ai passé le test de dépistage du diabète dit gestationnel, ou diabète de grossesse. J'appréhendais un peu beaucoup ce passage "obligé" (mais sachez cependant que ce test n'est en fait pas obligatoire). Petite récap' pour les non initiés avant de vous faire part de mon expérience.

     

    Le diabète gestationnel, c'est quoi ?

    Le diabète gestationnel est un type de diabète qui se développe uniquement durant la grossesse (et principalement durant le 2ème et 3ème trimestre) et disparaît généralement après l’accouchement.

    Les femmes enceintes atteintes de diabète ne parviennent plus à réguler le taux de sucre. Celui-ci s'accumule alors dans le sang car l'insuline (hormone produite par le pancréas) ne parvient plus à faire son travail.

    Le diabète gestationnel, quelles conséquences ?

    La principale conséquence du diabète gestationnel est la quantité trop importante de sucre transmise au foetus par le biais du placenta. Les risques s'avoir un bébé trop gros sont donc plus élevés, et augmentent ainsi les probabilités de devoir recourir à une césarienne et de rencontrer des difficultés lors de l'accouchement. Durant la grossesse, le diabète gestationnel augmente le risque d'hypertension et de pré-éclampsie.

    Le test du diabète gestationnel, pour qui ?

    Le test de dépistage n'est pas obligatoire. Il est cependant recommandé aux femmes présentant les facteurs de risques suivants : les femmes en surpoids ou dont le poids du bébé est important, les femmes âgées de plus de 35 ans, celles dont un membre de la famille est diabétique, ou encore les femmes ayant déjà présenté un diabète gestationnel lors d'une grossesse antérieure.

    Le test du diabète de grossesse, c'est quand ?

    Le test du diabète gestationnel est généralement prescrit aux femmes entre la 24ème et la 28ème semaine d'aménorrhée.

    Le test du diabète gestationnel, comment ça marche ?

    Le test du diabète de grossesse, ou hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) remplace depuis quelques années le test O'sullivan (celui-ci consistait à ingérer 50 g de glucose suivi, une heure plus tard, par une prise de sang).

    L'HGPO, plus précis, consiste lui effectuer une prise de sang à jeun (c'est-à-dire sans avoir bu ni mangé depuis 12h) puis à ingérer 75 g de glucose. Une seconde prise de sang est effectuée une heure après l'ingestion du liquide, et une troisième 2 heures suivant l'ingestion.

    Taux normaux obtenus via le test de dépistage du diabète de grossesse

    Un diabète gestationnel est diagnostiqué si le test de l'HGPO indique un taux de glycémie supérieur à une des 3 mesures suivantes :

    Prise de sang à jeun : taux > 0.92 g

    Prise de sang 1 heure après l'ingestion du glucose : taux > 1.80 g

    Prise de sang 2 heures après l'ingestion du glucose : taux > 1.53 g

     

     Mon expérience

     

    Autant être honnête, le test de diabète, c'est pas toujours une partie de plaisir. Attends toi à devoir surmonter plusieurs épreuves. 

    La première : être à jeun. Et ça pour une femme enceinte de 6 mois qui se respecte, c'est déja un combat de tous les instants. Après une nuit de sommeil (si tu es parvenue à fermer l’œil bien entendu), il va donc te falloir résister à l'appel du frigo et de l'armoire à biscuits sans broncher. Ton estomac crie famine, ta gorge réclame son jus de fruits frais. Bref, tu es en manque.

    Une fois arrivée au labo (ou à l'hôpital) et avoir annoncé la raison de ta venue (dont tu te serais bien passée), tu es appelée pour la première prise de sang. Pour certaines, se faire piquer est pire que tout. Personnellement, c'est la partie qui me dérange le moins. Reste quand même que tu es à jeun, et que les 6 tubes de sang qu'on te prélève, tu les auras bien gardés dans tes veines. 

    Troisième épreuve : ingurgiter (rapidement si possible) les 75 g de glucose qui te sont présentés généralement sous forme d'une substance mi liquide/mi-gluante dans une petite bouteille en plastique. Goût orange, goût citron au choix (ou pas dans mon cas, c'était citron).

     

     

    Le test du diabète de grossesse (ou diabète gestationnel) : Mon expérience

    En tant qu'émétophobe qui se respecte, avaler une substance contre ta volonté, et cherry on the cake, susceptible de te donner la nausée ou pire, de te faire rendre, c'est LA pire étape du test. J'ai cependant réussi, tant bien que mal, petite gorgée par petite gorgée, à "déguster" le fameux breuvage (si vous omettez les dernier 10 ml qui n'ont jamais vus le fond de ma gorge mais son restés planqué dans le fond de la bouteille). Impossible d'aller plus loin pour moi...

    Épreuve suivante : patienter 1 heure, (re)faire une prise de sang, (re) patienter 1 heure, (re) (re) faire une prise de sang, le tout en évitant si possible les effets secondaires liés à l'ingestion d'une grosse dose de glucose dans un corps à jeun. Par effets secondaires, on entend : nausées, vomissements (évitez car le test est alors à recommencer - ou comment perdre une matinée pour rien), malaises, bouffées de chaleur...

    Dans mon cas, le principal effet ressenti fût une immense fatigue. Un coup de barre monumental. Afin de rendre le temps d'attente moins long, j'avais prévu (femme organisée, le retour) un petit sac rempli de livres et magazines (de grossesse - dois-je le préciser ?). Mais mes efforts pour m'instruire sont restés vains ; mes paupières étant incapables de rester ouvertes (et mon cerveau totalement inapte à assimiler quelconque information). 

    La bonne nouvelle pour moi : les résultats du test sont bons (et ce malgré l'incalculable quantité de sucre que j'ingère quotidiennement depuis plusieurs semaines - qui l'eût cru ?).

    Ravie que cette épreuve soit derrière moi, je suis donc rentrée retrouver mon ami le lit et mes 18 paquets de biscuits entamés sans éprouver la moindre culpabilité.

     

    Autres articles :  

    Préparer sa valise de maternité : Qu'y mettre ?

    Les joies de la grossesse (côté figuré)

    Les signes d'un accouchement imminent


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  • Une journée en MAP

     

     

    6.15 : Premier réveil. Premier juron silencieux. Ouverture douloureuse de l'oeil droit qui me confirme que le Chéri est déja levé, probablement douché, frais et pimpant, prêt à parcourir les quelques kilomètres qui vont nous séparer pour le restant de la journée.

    6.17 : Malgré les boules Quiès installées dans mes tympans depuis la veille, je perçois le claquement de la porte d'entrée. Le Chéri est parti. L'once de conscience qu'il me reste le plaint de se lever aux aurores (même si en vrai lui il s'en fout) mais se réjouit de pouvoir s'enfoncer à nouveau dans les méandres si doux de mon meilleur ami j'ai nommé sommeil.

    6.21 : Alors que je suis sur le point de sombrer, Jacqueline elle se réveille. Deuxième juron silencieux. Un coup supplémentaire de sa part me rappelle à l'ordre. C'est l'heure de l'Utrogestan.

    6.23 : 6 bâillements et une visite de mon intimité plus tard, je peux enfin reprendre mon activité favorite : la grasse matinée.

    10.20 : Le réveil sonne (notez que ma bonne conscience me pousse à en programmer un (et si vous êtes comme le Chéri vous trouverez probablement ahurissant de paramétrer son alarme sur "10.20" mais c'est autre débat)).

    10.21 : Je tente désespéramment de mettre fin à ce bruit strident sans pour autant ouvrir les yeux (troisième juron - pas silencieux du tout celui-là).

    10.52 : J'envisage de sortir du lit.

    11.08 : Je sors du lit. Direction cuisine car mon estomac crie famine. Le chat me suit avec une moue implorante signifiant "moi aussi j'ai faim".

    11.12 : Installation dans le canapé munie d'un jus de fruit frais, d'un bol de céréales complètes et d'un paquet de ces biscuits délicieux saveur chocolat/vanille.

    11.32 : Le petit déjeuner est avalé. Jacqueline est rassasiée (du moins pour les prochaines 45 minutes).

    11.36 : Consultation du portable. Echange de textos avec le Chéri : Oui je vais bien. Oui Jacqueline aussi. Non le "chat qui pue" n'est malheureusement pas décédé durant la nuit. 

    11.42 : Ouverture du PC. Facebook. Amazon. Ventes privées. Sous dépensés. Culpabilité.

    12.53 : Re appétit. Re direction cuisine. Re moue implorante du chat (pas de Jacqueline à l'intérieur pourtant).

    12.54 : Longue hésitation entre les restes du repas d'hier soir et l'armoire à biscuits (sans doute le plus gros dilemme de ma journée). 

    12.58 : J'opte finalement pour les deux. Obstacle contourné. Retour dans le canapé.

    13.17 : Repas avalé. Regard dépité vers l'horloge. Ma mère qui tient à jouer les Mary Poppins depuis le début de la MAP ne devrait pas tarder à arriver, ce qui m'oblige à quitter ma position couchée afin d'opter pour une tenue plus habillée que mon actuel pyjama trop grand (mais trop confortable pour m'en passer).

    13.45 : Arrivée de Mary Poppins, de ses 3 sacs de courses et de son intarissable débit de paroles.

    16.30 : Départ de Mary Poppins. Frigo plein. Linge repassé. Vaisselle lavée. Oreilles bousillées. 

    16.32 : Re re appétit (cf le chat). Fruit, yaourt, pâtisserie.

    16.38 : Blog, Utrogestan, télé et canapé.

    18.03 : Appel du Chéri qui quitte sa 8ème réunion de la journée et m'informe de son arrivée imminente. Excitation.

    18.38 (notez la conception du mot "imminent" propre au Chéri) : Clé qui tourne dans la serrure. Arrivée du mâle. Meilleur moment de la journée. Ola mentale.

    18.42 : Accès interdit à la cuisine (valable pour moi et pour le chat). Le Chéri a investi les lieux, France Info dans les oreilles. Retour dans le canapé.

    19.12 : Pause hygiène en duo sous la douche. Nostalgie du temps où la fonction primaire de cet endroit n'était pas le savonnage mutuel.

    19.43 : Service 4 étoiles des petits plats du Chéri dans le canapé. Regard envieux du chat. Regard meurtrier du Chéri. 

    20.03 : Place au dessert. Excitation bis.

    20.16 : Choix du programme télé. Désapprobation. Argumentation. Capitulation.

    20.54 : Ronflements sonores du Chéri. Subtilisation de la télécommande. Satisfaction.

    21.48 : Le chéri se réveille. Mon estomac aussi. Pot de Nutella et biscuits moelleux.

    22.42 : Direction chambre à coucher. 

    22.43 : Ronflements sonores du Chéri (bis). Installation des Quiès. Coups de ma Chouquette. Sourire béat.

     

     

     

     


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  • L'adage "manger sucré = bébé fille " approuvé par Enviedefraise

     

     

    Qui ne connaît pas cette fameuse croyance populaire qui consiste à avoir des envies de sucré lorsqu'on attend une petite fille, et, à contrario, des envies de salé lorsqu'on est enceinte d'un garçon ?

    Vérifiée pour certaines, désapprouvée par d'autres. 

    Mais, en ce qui me concerne, je valide complètement le proverbe !

    Et pourtant... Souvenez-vous, il y a 3 mois, alors que je vivais les premières et uniques nausées du premier trimestre, tous les aliments gras et sucrés étaient loin de bénéficier des mes faveurs. J'avais même rangé au placard ma pâte à tartiner au chocolat préférée.

    J'étais au contraire attirée par l'acidulé et le vinaigré. J'étais capable de descendre un pot de cornichons en moins de 2 heures et ce quelle que soit l'heure de la journée. Et je ne parle pas des gros cornichons aigre-doux (dont je raffole par ailleurs en temps "normal"). Non, les petits cornichons bien vinaigrés étaient, quelques jours durant, devenus mes meilleurs alliés.

    Mais ce type d'envie a brutalement disparu aussitôt passé la fin du deuxième mois de grossesse... Et a rapidement été remplacée par une attirance irrésistible vers tout ce qui a un goût doux et sucré !

    Et depuis lors, impossible de faire l'impasse sur le dessert (quel qu'il soit).

    C'est très simple : je n'ai pas encore débuter mon plat que déjà je m'interroge sur le choix de mon entremet... Une brioche tartinée de beurre et de chocolat, ou peut-être un délicieux biscuit fourré à la vanille ?

    Le matin ? Un fruit et un bol de céréales. Un coup de barre dans la matinée ? Une gaufre au sucre. Une petite faim dans l'après-midi ? Une coupe de glace ou une pâtisserie. Une soirée télé ? Quelques carrés de chocolat praliné.

    Vous l'aurez compris, du sucre, du sucre et encore du sucre !

    J'ai bien essayé à plusieurs reprises de m'en passer, mais cette bonne résolution s'est systématiquement soldée par un échec cuisant. Je suis devenue une véritable sucre addict. 

    Le reste des aliments me laisse indifférente (dans les bons jours) ou me file une moue de dégoût (la plupart du temps).

    Quelques légumes verts par-ci et un bout de poisson par là pour me donner bonne conscience et m'assurer que Jacqueline bénéficie des vitamines essentielles, et me voici repartie pour quelques heures de bonheur à me remplir l'estomac de l'ennemi numéro 1 de tous les régimes.

    Pas de doute dans mon cas, la responsable de cette addiction, c'est bien ma grossesse.

    Hasard ou non, ce n'est pas un Jean-Félix qui grandi dans mon bidou, c'est bien une fille !

     

     

     

     


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