• 27 SA : Ventre et prise de poids

     

     

    27 SA

    Poids : 47,6 kg

    Prise de poids depuis le début de la grossesse : 5,3 kg

    Mon ventre n'en finit pas de grossir.

    Parfois même, il devient un peu encombrant.

    Qu'à cela ne tienne, les vêtements de grossesse me vont enfin comme un gant !


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  • Les joies de la grossesse... Côté figuré

    Il y a quelques jours (ici), je vous parlais des joies de la grossesse, des vraies. 

    Il est maintenant temps d'être réaliste, et d'évoquer ces petites choses désagréables dont on ne vous parle pas toujours lorsqu'on évoque la plénitude et le bonheur sans limite de la grossesse.

    Pour ma part, et mis à part la MAP qui me contraint à me reposer pour éviter les contractions, j'ai jusqu'à présent la véritable chance de ne pas connaître une grossesse "difficile". Je n'évoquerai donc que les petits désagréments que je connais. Je vous laisse le soin d'y apporter vos petites "joies" personnelles. Je suis sûre qu'elles sont nombreuses !

      

    Les malaises et chutes de tension

    Ils sont apparus durant le 3ème et 4 ème mois de grossesse. Depuis la fin de la 19ème semaine, ils ont tendance à disparaître, ou du moins à s'espacer.

    Ces malaises se caractérisent par une soudaine sensation de faiblesse accompagnée de vertiges, de légères nausées et d'un besoin urgent de s'asseoir ou de s'allonger au risque de rencontrer le sol de manière involontaire.

    Ils peuvent survenir à n'importe quel moment de la journée et dans n'importe quelle situation, bien que dans mon cas cela arrivait principalement alors que je faisais les courses et patientais dans la file pour payer mes achats.

    Madame gygy m'a confirmé qu'il s'agissait très probablement de chutes de tension, assez courantes durant la grossesse, et contre lesquelles malheureusement, il n'y a rien à faire.

    Avec ça, on est ravit !

    Une libido imprévisible

    3 fois sur une journée ou au point mort pendant 2 semaines, voilà à quoi le chéri a droit depuis le test de grossesse positif.

    Certaines voient leur libido exploser, d'autres devenir inexistantes. Pour ma part, c'est un peu des deux, et sans jamais pouvoir le programmer.

    Notez cependant que galipettes et mapette ne font pas bon ménage. Chéri et moi  sommes donc contraints de laisser notre libido au placard et de se contenter de doux bisous superficiels.

    Une vessie sur laquelle on ne peut plus compter

    Les allers retours incessants aux toilettes pour cause de besoin pipi urgent sont devenus mon lot quotidien (et je ne suis qu'au 5ème mois...). 

    Si cela n'avait lieu que durant la journée, je m'y ferais. La problème est que ce problème d'autonomie vésicale ne s'accorde pas de pause nocturne.

    Je suis ainsi capable d'aller faire pipi 21 fois par jour (si si j'ai compté) pour aller vider une vessie qui me semble peser une tonne et de laquelle ne s'extrait que 6 gouttes d'urine!

    Une épilation difficile

    Vous avez déjà tenté de vous épiler le maillot à l'aveugle ? Un bébé dans le ventre et le tour est joué !

    Cela me vaudra très certainement quelques séances chez l'esthéticienne.

    Une liberté d'action réduite

    Autant j'adore mon petit ventre rond qui ne permet plus à qui le voit de douter de mon "état", autant parfois j'aimerais le cacher afin de ne plus subir les regards inquisiteurs et haussements de sourcils des biens pensants qui ont tendance à te culpabiliser au moindre écart.

    Tu te permets de manger du Nutella à la petite cuillère ? Honte à toi mère indigne !

    Tu arrêtes de fumer mais te permets de vapoter de temps en temps pour ne pas t'en griller une vraie ? Catastrophe !

    Tu fais un bisou à ton chat ? Beaucoup trop risqué !

    C'est un fait : quand tu es enceinte, tu dois suivre à la lettre des recommandations strictes et t'oublier un peu au risque de te faire sermonner par ton entourage (voir par des inconnus). 

    Et même si ta seule envie et de lever ton doigt bien haut pour leur faire comprendre que même enceinte tu es maître de toi et de tes décisions, tu te contentes de lancer un vague "oui oui" et de passer ton chemin.

    Maux de dos

    Lorsque ton centre de gravité se déplace et t'oblige à adopter une posture cambrée (mais qui a le mérite de mettre en valeur ta petite poitrine), les conséquences sont immédiates : en fin de journée tes jambes pèsent une tonne et tu n'as qu'une envie, te faire masser le dos.

    Encore faut-il que le chéri soit d'humeur pour une séance massage, ce qui n'est malheureusement pas assez souvent le cas à mon goût. 

     

    Notez que je suis épargnée (jusqu'à présent) par la constipation et les hémorroïdes, la transpiration excessive, les boutons d'acné, les douleurs ligamentaires, les remontées acides et les brûlures d'estomac, les insomnies et les nausées... Et tout ce qui s'en suit.

    Je n'ai donc, objectivement, aucune raison de me plaindre !


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  • Quand la MAP joue les prolongations

     

     

    Hier, 28 janvier, visite de contrôle chez ma gynécologue.

    Jour à la fois attendu et appréhendé.

    Attendu car, en MAP, un examen gynécologique devient la sortie événement de la semaine. Et même si le but final de cette sortie était de me débarrasser de ma petite culotte afin de laisser le soin à des doigts expérimentés (je ne parle pas ici de ceux du chéri) de fouiller mon entre-jambe, je m'y suis préparée avec autant d'enthousiasme que si j'allais boire des coups avec mes potes dans le meilleur bar du coin. 

    Appréhendé aussi car, quelle que soit l'expérience du Chéri en la matière, la seule personne capable d'évaluer l'état de mon col en moins de 8 secondes, c'est bien ma gynéco.

    J'allais enfin pouvoir être rassurée quant à l'état de ma Chouquette et, accessoirement, être fixée quant à mon éventuelle reprise du boulot (rappelez-vous, j'étais arrêtée un mois, soit jusqu'au 8 février).

    Le verdict ? 

    Tout dépend du point de vue duquel on se place.

    L'état de mon col n'a pas bougé depuis le dernier examen (+)

    Jacqueline pète la forme (++)

    Je tachycharde toujours (-)

    Si je continue à me reposer et que mon col reste tel qu'il est, j'ai des chances d'arriver jusqu'au terme (+), mais au prix d'un far niente continuel jusqu'à la DPA (----)

    Vous l'aurez compris, mon bureau et moi, on ne se reverra pas de sitôt.

    Le canapé lui par contre, peut être ravi : il bénéficiera encore de l'immense privilège d'accueillir mon fessier durant les 3 prochains mois (non je ne suis pas présomptueuse).

    Quant à moi, je suis fortement partagée par cette nouvelle.

    Si je compte bien mettre à profit le temps qui m'est octroyé pour faire les grasses matinées que je n'aurai très probablement plus l'occasion de faire durant les 15 prochaines années, j'appréhende fortement l'état dans lequel va se retrouver ma vie sociale d'ici la fin de ma grossesse et la baisse inéluctable de moral qui l'accompagnera.

    J'au peur que les finances ne suivent plus.

    J'ai peur d'être remplacée au boulot.

    J'ai peur de ma propre réaction face à ce repos forcé prolongé.

    Parallèlement, je suis ravie de pouvoir me concentrer sur ce dernier trimestre de grossesse qui va bientôt s'entamer.

    Je suis ravie d'avoir un peu de temps pour moi et pour ce blog.

    Je suis ravie de disposer de temps pour préparer l'arrivée de ma Chouquette.

    Entre joie et appréhension donc, mon cœur balance, tantôt vers l'un, tantôt vers l'autre.

    Et en attendant qu'il décide de quel côté il posera ses valises, je m'en vais de ce pas rejoindre mon sofa et son inséparable plaid avant que le Chat ne me pique ma place. 

     


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  • 25 SA et MAP : Petit bilan de santé

     

     

    Voici maintenant 2 semaines que la menace d'accouchement prématuré a été attribuée à ma petite personne.

    2 semaines durant lesquelles mes activités principales peuvent se résumer à :

    - Me traîner de mon lit à mon canapé.

    - Me faire servir par le Chéri (et la mère, et la soeur,...).

    - Etre à l'affût de la moindre contraction.

    - Manger, boire, re manger, re boire et re re manger.

    - Craquer sur des articles de puériculture et me faire livrer à domicile.

    - Changer régulièrement de protection hygiénique pour cause de traitement renforcé d'Utrogestan (moi qui pensais être débarrassée pendant 9 mois de ces saloperies... Mon œil !)

    - Regarder par la fenêtre et rêver de me promener sous le soleil hivernal et ses premiers flocons de neige.

    - Passer mes journées aux côtés du chat et ainsi vérifier l'hypothèse du Chéri la concernant : son taux d'activité journalier frôle le zéro pointé.

    - Comater devant les téléfilms sans intérêt diffusés dans l'après-midi les jours de semaine.

    - Regarder les tâches ménagères s'accumuler dans mon appartement de manière impuissante.

     

    Mais, malgré ce programme peu réjouissant, les faits sont là : en 2 semaines, les contractions semblent-elles aussi s'être acclimatées au far niente ambiant. Leur fréquence s'est peu à peu réduite pour devenir quasiment inexistante.

    Et ça, c'est une excellente nouvelle.

    J'attends avec impatience mon prochain rendez-vous chez la gynécologue, en espérant qu'elle mette fin à cet épisode de MAP afin que je puisse reprendre mes activités quotidiennes et arrêter de m'angoisser quant à un éventuel accouchement prématuré.

    Verdict : bientôt.

    Mais en attendant, on continue à se faire servir et à fermer les yeux devant les tâches ménagères.

     

     

     


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  • Quand PMA devient MAP

     

     

    Vous avez remarqué, vous aussi, ces magnifiques anagrammes que sont la PMA et la MAP ?

    Comme si l'une présageait l'autre.

    Comme si les difficultés pour concevoir un enfant n'étaient pas suffisamment dures à vivre.

    Rajoutons-y une grossesse compliquée pour boucler la boucle.

    Mais surtout, ne te plains pas.

    Tu t'es suffisamment plainte avant, quand tu ne rêvais d'être enceinte et que tu n'y parvenais pas.

    Maintenant que tu l'es, grâce à la PMA (ou juste pas, dans mon cas), boucle-la et estime toi heureuse, MAP ou non.

     

    Devenir mère... La chose la plus naturelle au monde.

    Mais pas quand tu passes par la case PMA.

    La grossesse n'est pas une maladie.

    Mais ça y ressemble en MAP.

     

    Devenir mère est pour certaines un long combat.

    Qui parfois ne s'arrête pas au test de grossesse positif tant attendu.

    Mais qui continue des mois durant pour parvenir à offrir la vie au petit être tellement désiré.

     

    Ces guerrières doivent continuer à se lutter, là où d'autres tracent leur chemin sans l'ombre d'un ennemi.

    La maternité n'est pas un long fleuve tranquille.

    Elle ne nous met pas toutes sur le même pied d'égalité.

    Ni au départ, ni ensuite. 

     

     Et pourtant, nous continuons et continuerons toutes, aujourd'hui et demain, chanceuses ou malchanceuses, à vouloir donner la vie.

    Qu'importe le temps que cela prendra.

    Qu'importe les désillusions auxquelles nous devrons faire face.

    Parce que devenir mère est bien plus qu'un désir.

    C'est une nécessité.


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