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Par enviedefraise le 5 Novembre 2016 à 09:14
Hier soir encore, je réfléchissais à l'intitulé de mon prochain article qui allait probablement ressembler à "Changement d'heure et sommeil de bébé, la galère".
En effet, depuis 4 nuits, la Boulette non seulement se réveille (comme à son habitude) 2 à 3 fois pour boire, mais terminait ses nuits à 5 heures du matin. Autant vous dire que j'étais HS.
Je n'attribuais pas tout à ce passage à l'heure d'hiver, car, la Boulette ne faisant jamais les choses à moitié, débute une nouvelle poussée dentaire (et donc, rhume et toux). Ajoutez à cela un changement de rythme étant donné la semaine de Toussaint (crèche fermée, siestes chaotiques, présence de la belle-maman et des 2 grandes soeurs 24h/24), et vous obtenez des nuits (encore plus) chaotiques que d'habitude.
Mais cette nuit du 4 novembre ne fût en rien comparable aux précédentes...
La Boulette a non seulement fait une bonne sieste en fin de journée (ce qui n'était plus arrivé depuis une bonne semaine), et s'est ensuite endormie sans couiner de 20h45 à 5 heures du matin, sans un seul réveil.
Imaginez ma tête quand je l'entends se réveiller via le baby-phone et que je regarde le réveil matin.
J'ai d'abord pensé à un problème majeur ("bordel elle s'est étouffée dans sa morve !" ou encore "c'est la msn") puis me suis raisonnée ("Tu l'entends dans le baby-phone crétine elle est vivante").
J'ai ensuite jeté un oeil sur le Chéri qui ronflait profondément à ma droite. Peut-être qu'il s'était réveillé pendant la nuit pour lui donner un biberon, parce que je (mais ça aurait bien été la première fois) ne l'aurais pas entendu hurler nous appeler ?
Je me suis donc levée, souriante, afin d'aller vérifier mon hypothèse.
Mais non : sur le plan de travail trônait toujours les 3 biberons que j'avais soigneusement préparé la veille (oui la nuit chaque minute est comptée, autant gagner du temps).
Abasourdie, j'ai préparé un biberon et me suis rendue au chevet de la Boulette qui m'a accueillie gaiement (ça aussi, c'est une grande première... La nuit elle est plutôt d'humeur hurlante, d'habitude).
Je l'ai prise dans mes bras, me suis installée dans le fauteuil à bascule et lui ai donné un biberon qu'elle n'a même pas terminé (elle ne devait donc pas crever la dalle).
Après le rot, je l'ai, comme d'habitude (RGO oblige) maintenue à la verticale pendant quelques minutes et l'ai reposée dans son petit lit (bah quoi, tout espoir était désormais permis !) et suis retournée me coucher.
Je ne sais pas si la Boulette s'est réellement rendormie, car elle a beaucoup toussé jusqu'à 7h30, heure à laquelle elle a réclamé ma présence. Mais, quoi qu'il en soit, même si elle ne s'est pas rendormie (ce qui n'est pas même pas certain), elle est restée calme dans son lit jusqu'à une heure raisonnable (pour un bébé, par pour mon ancien moi qui aimait faire la grasse mat').
Je ne me suis de mon côté bien sûr pas rendormie, tellement j'étais contente et excitée par la superbe nuit que la Boulette venait de faire.
J'en parlerai dans un autre article, mais je pense avoir trouvé la bonne recette, en tout cas pour la Boulette. Un savant mélange d'huiles essentielles, d'homéopathie qui ont probablement soulagé son rhume et favorisé son sommeil...
Je ne crie pas victoire... J'attends la nuit prochaine, et les suivantes.
Mais, en attendant, je savoure ce que je considère comme la première nuit de ma Boulette, et ne cesse de la féliciter pour ce miracle (oui le mot est fort, mais après 6 mois de galère, c'est l'effet que ça me fait).
BRAVO la Boulette !
1 commentaire -
Par enviedefraise le 27 Octobre 2016 à 20:30
Voilà bientôt 6 mois que je n'ai pas dormi une nuit complète.
Les 2 premiers mois, ma fille se réveillait toutes les 30 minutes la nuit.
Le 3ème, toutes les heures.
Le 4ème, toutes les 2 heures.
Et depuis 1 mois, toutes les 3 heures (parfois 4 sauf que c'est en première partie de nuit, soit de 20h à minuit, et que non, je ne vais pas dormir à 20h - donc ça compte pas).
Il y a de l'amélioration, c'est sûr.
Vous allez peut-être me dire que je ne devrais pas m'en plaindre.
Sauf que, soyons réaliste : ma fille, a 6 mois, possède le rythme nocturne d'un nouveau-né.
6 mois en manque de sommeil.
Ca compte.
Surtout pour une marmotte comme moi (comme quoi, on change).
Si je n'avais pas vécu ces 4 premiers mois épuisants, je serai sans doute en pleine forme.
Après tout, se réveiller toutes les 3 heures la nuit, why not !
Mais depuis la naissance de ma fille, je n'ai jamais disposé d'un break.
Pas une nuit.
Et j'en rêve.
M'endormir le soir sans me dire que mes minutes de sommeil sont comptées.
M'endormir pour 8 heures de suite, sans pause biberon/rot/régurgitation/change/nettoyage du sol.
La confier une nuit entière ? Ou laisser papa s'en charger ?
Histoire de recharger (un peu) les batteries ?
J'y pense (bon, allez j'avoue, ce serait le grand kiff).
Sauf que papa travaille, lui.
Et qu'en laissant ma fille dormir une nuit ailleurs (chez papi ou mamie), je serais morte de trouille/culpabilité/d'angoisse.
Un jour, peut-être. Mais ce n'est pas pour demain, donc.
Je tiens donc. Encore, encore et encore.
En me disant qu'un beau jour une belle nuit, ma fille me fera le cadeau de s'endormir le soir et de ne se réveiller que le lendemain matin.
En attendant, j'accumule une fatigue qui, je le sais, sera difficilement récupérable.
Une fatigue que je n'aurai jamais cru être capable d'affronter.
Mais être maman, ça change. Ca me change.
Je me découvre des forces herculéennes.
Une résistance qui m'étonne, chaque jour un peu plus.
Sur ce, Bonne nuit à tous !
9 commentaires -
Par enviedefraise le 24 Octobre 2016 à 21:22
Cela me semblait encore impossible il y a quelques semaines, et pourtant, ça y est...
A l'aube de ses 6 mois, la Boulette dort dans sa chambre, dans son lit... Sans papa, et surtout sans maman (mais avec doudou).
Alors, bien sûr, les choses se sont faites par étape.
Lorsque la Boulette a commencé à savoir s'endormir seule (càd sans le sein de maman, et sans hurler - ce qui entre nous change radicalement ma vie/et le comportement de mon bébé), j'ai commencé à jouer avec elle dans sa chambre et également dans son lit.
Le but : la familiariser avec ce nouvel espace qui lui était jusque là inconnu, et tenter de lui faire comprendre que cet espace était le sien.
Espace de jeu, mais aussi espace de sommeil.
J'ai également viré de son lit à barreau le super mobile musical qui projette des lumières au plafond (qui m'a coûté la peau des fesses oui oui) car j'ai remarqué que ça l'excitait plutôt que la calmait ou rassurait.
Adieu donc joli mobile. Il sera pour le suivant (ou pas).
Ensuite, lui expliquer que dorénavant elle ferait ses siestes dans ce petit lit, dans sa propre chambre, mais que je serai juste à côté, présente en cas de besoin.
Je sais, ça a l'air con comme ça, mais parler à son bébé, c'est important, voire indispensable. Mine de rien, ils pigent beaucoup plus de trucs qu'on ne le pense nos petits loups.
Restait plus qu'à repérer les signes de fatigue de la Boulette. Chaque bébé en a. Il faut apprendre à les repérer, puis agir au plus vite ! La Boulette elle se frotte les yeux, baille aux corneilles, et devient grognon voire franchement désagréable. Facile donc dans son cas.
Bref, aux premiers frottements d'yeux, je l'ai embarquée dans sa chambre, l'ai emmitouflée dans sa gigoteuse et l'ai déposée dans son lit avec sa tute et son doudou. Je l'ai embrassée, lui ai répété que je n'étais pas loin, et lui ai souhaité une bonne sieste.
Baby-phone en mode "on", je suis sortie de la pièce et fait les 100 pas dans mon salon en écoutant les areuh de la Boulette.
Les "aaah", "pataaaaa", "ma-meuuuuh" ont duré quelques minutes, puis, je n'ai plus rien entendu, excepté le ronronnement silencieux de l'humidificateur présent dans sa chambre (mouais, elle est toujours malade).
La Boulette s'était endormie.
J'ai versé une larmichette (oui je suis une sensible), et lorsque ma fille s'est réveillée, 1 heure plus tard, je suis allée la chercher et l'ai félicitée chaudement (bisous baveux et tout et tout).
J'ai répété l'opération "La boulette dort dans sa chambre pour les siestes" pendant quelques jours, puis j'ai fini par tenter l'expérience pour la nuit.
Et, comme si elle l'avait fait toutes les nuits depuis sa naissance, la Boulette s'est endormie, après le rituel du soir, dans son petit lit.
Alors, non, elle ne fait pas encore "ses nuits" comme on dit, puisqu'elle se réveille encore 2 à 3 fois pour boire un biberon.
Mais depuis lors, elle passe ses nuits dans sa chambre.
Ce pas est un grand pas. Une avancée fabuleuse pour elle, pour moi.
Elle qui il y a 1 mois encore ne s'endormait que contre sa maman, qui se réveillait jusqu'à 10 fois la nuit pour téter, qui hurlait à la mort si par malheur je ne réagissais pas dans les 8 secondes pour lui remettre mon téton en bouche... La voilà qui dort seule, dans son propre lit.
Le cododo, qui a rythmé mes nuits pendant plus de 5 mois, est désormais de l'histoire ancienne.
Triste ?
Oui, un peu.
Mais fière de ma fille.
Très.
2 commentaires -
Par enviedefraise le 15 Octobre 2016 à 09:00
Je vous disais il y a quelques jours que la Boulette, qui avait passé les 5 premiers mois de sa vie à ne s'endormir qu'au sein de sa maman, était enfin parvenue à s'endormir seule (ici).
Je me disais qu'il s'agissait peut-être d'un heureux hasard, ou que la rhinopharyngite de la Boulette avait eu raison de sa ténacité, mais une dizaine de jours plus tard, je peux définitivement mettre ces hypothèses de côté : Mon bébé s'endort seul, sans pleurer, et sans avoir besoin de sa maman pour trouver le sommeil.
Et, comme je le supposais alors, cette capacité acquise par mon bébé change bien des choses !
Non seulement elle s'endort seule le soir, mais également la journée pour ses siestes.
Elle qui il y a 2 semaines encore ne faisait que des siestes de 30 minutes uniquement en porte-bébé, s'endort maintenant 3 fois par jour, dans son lit, pour une durée de 1h à 1h30 !
S'endormir seule, comme je le supposais, a aussi réglé les difficultés que je rencontrais avec la Boulette en voiture et en poussette. Elle n'y hurle plus ! Elle y chouine un peu, avant de s'y endormir...
Vous l'imaginez bien... Tout cela me change la vie ! Et celle de la Boulette aussi qui est de fait beaucoup moins grognon car plus reposée...
Certes, lorsque je la mets dans son siège-auto, une légère appréhension me serre encore les entrailles. J'ai toujours peur de devoir m'arrêter après 50 mètres pour cause de hurlements intempestifs. Or, les trajets se passent désormais sans pleures. Une petite berceuse chantée par maman au volant quand elle commence à chouiner, et là voilà qui se tait (et s'endort, même si ça je ne le découvre qu'une fois arrivée à destination)
Je vais pouvoir enfin envisager des sorties avec mon bébé.
Enfin vivre comme une maman "normale".
Enfin me reposer, même un peu...
1 commentaire -
Par enviedefraise le 10 Octobre 2016 à 16:54
Vous n'y croyez pas ?
Et bien moi non plus !!
Et pourtant, ma jolie Boulette s'est endormie sans le sein de sa maman.
Après avoir enfin accepté le biberon, la voici qui parvient à s'endormir seule.
Et la meilleure : c'est qu'elle y est parvenue sans pleurer.
Alors bon, certes elle a montré un léger mécontentement quand je l'ai déposée dans son petit lit (comme tous les soirs), mais ses couinements ne se sont, contrairement à l'habitude, pas transformés en hurlements quelques secondes plus tard.
Après le rituel traditionnel du coucher (bain, tétée/biberon, berceuse chantée par le duo maman/papa, bisous/caresses/je t'aime), j'ai donc quitté la chambre.
D'habitude, je n'ai pas fermé la porte que la Boulette s’époumone déja (style "Ne m'abandonnez paaaaaaaas"). Après quelques allers-retours rassurants, je finis par craquer et aller me coucher auprès d'elle, téton en bouche, afin qu'elle trouve le sommeil (et nous aussi).
Mais cette fois-ci, j'ai fermé la porte dans le silence. Dubitative, je me suis précipitée pour la regarder via notre super caméra babyphone (qui jusque là n'avait jamais servi, évidemment). La Boulette parlait (comprenez "areuh" joyeux à tout va), se retournait dans tous les sens. Après quelques minutes, plus de mouvement, plus de bruit. J'ai zoomé très fort. Et j'en suis restée paf : La Boulette s'était endormie.
"Toi la mère épuisée qui n'a pas dormi plus dormi depuis 5 mois sans ta fille à ton sein, tu en as profité pour te reposer enfin" (allez-vous me dire). Et bien non! J'étais tellement étonnée, et sur-excitée par cette nouveauté que j'ai observé la Boulette pendant les 2 heures qui ont suivi (car oui, après elle s'est réveillée, évidemment). J'étais totalement incapable de fermer l'oeil.
J'analyserai (comme d'habitude) plus tard afin de comprendre les raisons pour lesquelles la Boulette a fini par se résigner à s'endormir sans moi, mais j'ai déja plusieurs hypothèses (outre le fait que je m'esquinte à y parvenir depuis plusieurs semaines).
Je ne crie pas victoire non plus. Mais si mon bébé parvient enfin à s'endormir seul régulièrement, j'ai l'espoir que beaucoup de problèmes que je rencontre avec elle et dont j'attribue la cause à sa difficulté à trouver le sommeil seule (les hurlements en poussette ou en voiture, notamment) vont progressivement disparaître.
En attendant, je suis une maman fière comme un coq des progrès merveilleux accomplis par son bébé en quelques jours. Et, même si le monde s'en fout, j'ai envie de le crier sur tous les toits ! (et donc, je le crie ici !).
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