• Bébé a 10 mois et ne fait toujours pas ses nuits...

     

     

    Voilà un petit temps que je ne vous avais plus donné de nouvelles concernant le sommeil de la Boulette.

    Peut-être parce qu'il n'y a pas eu de grandes nouveautés depuis plusieurs mois...

    La Boulette se réveille toujours la nuit.

    Une fois les bonnes nuits, deux à trois fois les moins bonnes.

    A chaque fois, elle réclame un biberon de lait.

    Et à chaque fois, je lui donne.

    Et elle se rendort ensuite aussi sec (pas comme sa mère qui met parfois 2 heures à retrouver le sommeil).

    Vous me direz que ce n'est probablement pas la bonne solution pour que la Boulette fasse ses nuits complètes.

    Mais trop d'éléments se mélangent pour que je parvienne à la sevrer la nuit.

    D'abord, la Boulette est malade tous les 10 jours en moyenne.

    Fièvre, poussée dentaire, nez bouché, toux... Quand ce n'est pas une chose c'est l'autre.

    Cela occasionne bon nombre de réveils (on passe de 1 à 2 réveils à... parfois une dizaine).

    Evidemment, je ne lui donne alors pas 10 fois à boire.

    Mais le lait chaud l'apaise alors, et l'hydrate aussi.

    Difficile pour moi de lui refuser ce réconfort quand elle est malade.

    Ensuite, et même si théoriquement un bébé de 10 mois possède les réserves suffisantes pour passer une nuit sans avoir besoin de manger ou boire, je suis vraiment convaincue que la Boulette a réellement "faim" (du moins lors de son premier réveil nocturne).

    La Boulette conserve un petit gabarit pour ses 10 mois (7 kg pour 70 cm), et la quantité de lait bue lors de son biberon du soir fluctue quotidiennement... Parfois elle va avaler 240 ml, parfois 150, parfois 90 ml...

    Difficile, lorsqu'elle ne boit que 120 ml avant de se coucher, de ne pas considérer qu'elle puisse avoir faim à 2 heures du matin.

    Et effectivement, elle engloutit alors 150 ml sans sourciller.

    Si j'étais certaine qu'il s'agisse de caprices, j'agirais probablement autrement.

    Mais je suis loin d'avoir cette certitude... Je pense qu'elle a faim.

    Et en tant que maman, ne pas satisfaire sa faim, même si c'est pendant la nuit, serait une réelle épreuve.

     Enfin, dernier élément mais pas des moindres qui m'empêche de sevrer la Boulette la nuit : le coffre et la ténacité de ma fille.

    Car oui, ne pas lui donner à boire alors qu'elle le réclame reviendrait à passer un certain nombre de nuits partiellement blanches à l'entendre hurler sa faim et son besoin.

    Non seulement cela ne manquerait pas de réveiller le Chéri et ses deux aînées, ce qui aurait des conséquences très néfastes sur l'ambiance familiale qui jusqu'ici est relativement chaleureuse, mais ce ne serait pas tenable pour moi, qui traîne encore et toujours une fatigue qui n'a pas besoin d'être renforcée.

     Conclusion : le sevrage nocturne forcé, ce n'est pas encore pour demain (même si au fond de moi, j'aimerais bien!)

    Peut-être cela viendra t-il naturellement... peut-être pas (auquel cas il faudra y passer !).

    Je nous donne encore quelques mois (tant que je tiens le coup...).

     


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  • Le sommeil de bébé n'est jamais acquis (bis)

     

    Il y a moins d"une semaine j'écrivais un billet dans lequel je me réjouissais que la Boulette faisait enfin des nuits complètes (après 8 mois et demi de réveils multiples).

    Quelle fierté ! Quel soulagement !

     Moui. Mais ça, c'était il y à une semaine.

    Je vous disais alors que j'avais bien conscience que le sommeil du bébé n'était jamais acquis (même si intérieurement je suppliais tous les Dieux auxquels je ne crois pourtant pas pour que ça dure).

    Bingo, ça n'a pas duré.

    Voilà quelques jours que la Boulette se réveille à nouveau.

    Toutes les nuits.

    A 1 heure du matin (comme si elle avait un réveil interne).

    Puisque la Boulette m'a montré à plusieurs reprises qu'elle était physiologiquement capable de "tenir" une dizaine d'heures sans manger, je me rends donc (en mode zombie) une première fois dans sa chambre sans biberon.

    Peut-elle a t-elle perdu sa tétine ? Peut-être a t-elle besoin d'un câlin ? D'être rassurée ?

    Je retrouve généralement ma fille la tête au bout du lit ou debout accrochée à ses barreaux (sportive, même la nuit, la Boulette).

    Je la prends, je la berce. Elle se calme. Je lui murmure qu'il faut retrouver le sommeil car la nuit n'est pas terminée, qu'il faut qu'elle soit en forme le lendemain (et maman aussi), que je suis juste à côté, que je l'aime...

    Je la repose ensuite dans son petit lit.

    Et là, bardaf, la Boulette hurle.

    Je la reprends. Une fois. Deux fois. Puis me résigne. 

    Direction la cuisine pour préparer un biberon.

    (je repose pour ce faire la Boulette dans son lit qui de fait se remet à pleurer quand je quitte la chambre en criant "mômaaaaaaaa" - le petit coeur de maman fond quand je me rends compte que finalement non, ce petit mot si doux ne sort pas de sa bouche par hasard).

    Je reviens, 42 secondes plus tard avec son biberon, nous installe confortablement dans le fauteuil à bascule à côté de son lit et lui donne ce qu'elle réclame.

    Elle boit avidement, puis, je continue à la bercer le temps qu'elle fasse son rot.

    Je la recouche ensuite sans aucun pleure, et vais me recoucher, tenter de retrouver le sommeil moi aussi.

    4 heures plus tard, il est 6 heures, la Boulette se réveille définitivement, et une nouvelle journée démarre.

    Voilà nos nuits (papa et moi) depuis une semaine.

    Moi qui étais si contente que la Boulette fasse ses nuits quelques jours avant ma reprise au travail, voilà que la veille de ma reprise, elle se réveille à nouveau.

     Le sommeil d'un bébé n'est jamais acquis (particulièrement celui de la Boulette), mais j'aurais espéré que ça dure un peu plus longtemps qu'une semaine.

    La Boulette 1 - Maman 0

     

     


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  • Mon bébé fait des nuits complètes... (Non c'est pas une blague)

     

    Il aura fallu attendre 8 mois, mais je crois que ça y est... 

    Mon bébé fait ses nuits !

     

     

    J'avoue, j'ai beaucoup hésité à l'écrire ce billet... 

    Comme si le fait de le dire (enfin, de l'écrire, on se comprend), risquait de provoquer un retour en arrière (càd, un retour vers des nuits chaotiques peuplées de réveils multiples).

    Mais tant pis, il fallait que j'exprime ma joie et surtout ma fierté !

    Après des mois et des mois de galères à me réveiller toutes les heures (ou deux ou trois) pour bercer/nourrir/cajoler ma fille afin qu'elle se rendorme, voici 4 nuits que la Boulette (et son estomac) ne réclament plus ma présence nocturne.

    Enfin 4... 3 pour être honnête car avant-hier, après 2 nuits complètes d'affilé, la Boulette a réclamé un biberon vers 4 heures du matin. Je ne lui en tiens pas vraiment rigueur, car la veille, elle avait vomi une partie de son biberon du soir (en 2 fois, comprenez 3 pyjamas et 2 bains). Elle ne devait donc pas avoir assez dans son petit corps pour tenir toute la nuit, d'où cet appel nocturne.

    Mais la nuit suivante, elle a à nouveau dormi sans réclamer.

    20h - 6h30 pour la Boulette.

    21h30 - 00h00 - 5h00 - 6h30 pour maman (car maman elle se réveille encore régulièrement la nuit, étonnée de ne rien entendre via le baby-phone, question d'habitude je suppose).

    Bref une maman aux anges, un peu plus reposée, et une Boulette qui dès lors se réveille le matin (généralement) de bonne humeur, impatiente de rejoindre le salon pour y retrouver ses jouets favoris (comprenez un petite poupée noire - ma fille n'est pas raciste - et la télécommande - je me demande pourquoi j'investis dans des jouets qui coûtent la peau des fesses).

    Alors, bien sûr, parce que j'ai besoin de tout comprendre (et parce que je ferais TOUT pour que ces nuits complètes ne se réduisent pas à quelques cas isolés), je me suis posée la question : Pourquoi la Boulette s'est-elle enfin décidée à "faire ses nuits" ?

    2 hypothèses me sont venues à l'esprit :

    La première : la Boulette (en ce moment - mais je sais que ça ne va pas durer - merci la crèche, merci l'hiver) n'est pas malade.

    La seconde : la Boulette mange de plus en plus, où du moins, son estomac accepte une plus grande quantité de lait le soir... Nous sommes ainsi passé de 120 ml il y a encore 2 mois à presque 240 ml (en deux fois par contre, à 30 minutes d'intervalle). De fait, la Boulette est bien calée, ce qui lui permet de mieux dormir et plus longtemps avant que son estomac crie famine.

    Quelle qu'en soit la raison, ces nuits complètes m'apparaissent comme une bénédiction.

    Surtout à quelques jours de ma reprise du travail (ce qui j'espère ne va d'ailleurs pas foutre en l'air cet énorme pas en avant dans la vie de la Boulette - et de sa mère). 

    Ne vous méprenez pas, j'ai bien retenu la leçon : avec un bébé ou même un jeune enfant, le sommeil n'est jamais acquis.

    Ces quelques belles nuits complètes sont peut-être éphémères. Un petit virus, un pic de croissance, une angoisse de séparation et je m'attends à revenir à la case départ, ou presque.

    Mais qu'importe. Pour le moment, je savoure ces belles nuits... En espérant que ça dure !

     

     

     


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  • Résumé de la Méthode Panteley : Pour que le sommeil de votre bébé ne soit plus un problème (nuits et siestes comprises!)

     

    Votre bébé ne fait pas ses nuits ? Il ne sait pas s'endormir seul ?

    Il ne parvient à s'endormir qu'en tétant ? Ou en étant bercé dans vos bras ?

    Votre bébé se réveille plusieurs fois par nuit à la recherche de sa tétine ou du sein de maman ? 

    Votre bébé ne fait que de micro-siestes, voire aucune ? Il lutte en permanence contre le sommeil ?

    Vous êtes épuisée, à la recherche de solutions, et ne souhaitez pas laisser votre bébé pleurer pour pallier à ses problèmes de sommeil (et de fait, aux vôtres) ?

    C'est ce que vous propose la Méthode Pantley, élaborée par Elizabeth Pantley.

    En voici un petit résumé.

     

     

    Toutes les mamans en manque de sommeil, dont les bébés ne font pas leurs nuits (même après 4/6/9 mois) en on entendu parler. Et pour cause ! La Méthode Pantley fait ses preuves.

    Avant tout, il faut savoir que cette "Méthode" est avant tout à adapter aux problèmes de SON bébé. Il faut donc picoher, ici et là, les solutions aux problèmes qui vous concernent.

    Elizabeth Pantley vous propose donc d'élaborer votre programme personnalisé, en fonction de l'âge de votre bébé (avant 4 mois/après 4 mois) et de son problème de sommeil.

    Mais avant toute chose, elle vous rappelle d'appliquer certains conseils simples mais indispensables, trop souvent oubliés (normal quand on a pas fait une nuit complète depuis des mois - je ne peux que vous comprendre).

     

    Faits de base concernant le sommeil du bébé

    Avant tout, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs ! Avant 3 mois, il est physiologiquement normal qu'un nourrisson se réveille la nuit pour boire ou être câliné. A cet âge, "faire ses nuits" n'a pas la même signification pour un bébé que pour les adultes. Ainsi, si votre tout petit dort 5 heures d'affilé à 2 mois, soyez heureux ! Bébé fait ses nuits...

    Par ailleurs, il est indispensable, pour comprendre (et donc régler) les problèmes de sommeil de votre enfant, d'en savoir un peu plus sur les cycles de son sommeil. Celui-ci est constitué de phases de sommeil profond, d'endormissement, de sommeil léger mais aussi de phases d'éveils brefs. Et ce sont généralement ces phases d'éveils brefs qui constituent le principal problème : si, lors de ces moments d'éveils brefs, parfaitement normaux par ailleurs, votre bébé ne parvient pas à se rendormir seul, les problèmes commencent...

    Il aura besoin de votre aide pour parvenir à retrouver le sommeil (que ce soit par le biais de bercement, succion, allaitement...), et pourra ainsi vous réveiller jusqu'à 10 fois par nuit.

    Ce qui m'entraîne à vous parler d'un autre fait de base essentiel à retenir : Quelque soit le moyen que vous utilisez pour l'endormir (au sein, dans les bras,...), votre bébé pense avoir besoin de ce même moyen pour retrouver le sommeil au courant de la nuit, lors de ces moments d'éveils.

    Personnellement, cette information a été pour moi une révélation... Je comprenais enfin pourquoi ma fille se réveillait toute les heures la nuit, et pourquoi seul le fait de téter pouvait la rendormir instantanément. Je l'endormais au sein. Pour elle, il s'agissait donc de l'unique manière de retrouver le sommeil.

    J'ai donc compris que pour qu'elle ne me réveille plus la nuit, il était indispensable qu'elle parvienne à trouver le sommeil seule le soir, pour ainsi pouvoir le retrouver lors de ses phases d'éveils nocturnes.

     

    Maintenant que ces données sont établies, voici quelques conseils de base, et pourtant indispensables, à mettre en application pour tous les bébés, avant de se pencher sur la fameuse Méthode Panteley (rassurez-vous, j'y viens).

     

    Conseils de base concernant le sommeil du bébé

    1.  Repérer les signes de fatigue de votre bébé et le coucher dès que vous observez ces premiers signes. Chaque bébé en a. Il est assez facile de les cibler : bébé se frotte les yeux, a les yeux dans le vide ou au contraire est très excité, bébé devient grognon... Ciblez, et agissez vite !
    2. Ne pas coucher votre bébé trop tard le soir (oui, moi aussi je me suis dit : si je la couche plus tard, elle dormira plus tard le lendemain matin, à moi la grasse mat' !). Mais non, malheureusement, ça ne marche pas comme ça : Un bébé fatigué ne dort pas plus longtemps, et, manque de bol, il dort moins bien. Veillez donc à coucher bébé aux premiers signes de fatigue le soir (même s'il n'est "que" 18h30), vous verrez qu'il passera probablement une meilleure nuit (et vous aussi).
    3. Respectez un rituel avant le coucher, quel qu’il soit. Tentez de faire toujours les mêmes choses, dans le même ordre (exemple : bain, massages, biberon/tétée, musique douce/berceuse, dodo). Si votre bébé est trop fatigué, n'hésitez pas à raccourcir un peu le rituel. Il est essentiel que bébé ne "dépasse" pas son état de fatigue. La mise en place d'une routine bien rodée rassure le bébé (et l'enfant plus grand) et lui fait comprendre que l'heure du dodo approche.
    4. Tentez d'établir une ambiance calme autour de bébé 1 à 2 heures avant l'heure du coucher. Une musique trop forte, trop de bruit ou d'agitation n'est pas propice à l'endormissement.
    5. Ne lésinez pas sur les siestes ! Au mieux bébé dort la journée, au mieux il dormira la nuit !
    6. Utilisez des mots-clés (toujours les mêmes) juste avant que votre bébé s'endorme, afin qu'il les associe au sommeil. Cela peut-être n'importe qu'elle phrase ou mot que vous aurez choisi ("chuuut, dodo" ou "Bonne nuit mon trésor" par exemple).

     

     La Méthode Pantley

    Si vous n'avez pas lu les conseils et faits de base ci-dessus, lisez-les ! Je vous assure qu'il s'agit de la base de la base. Sans appliquer ces conseils, rien ne sert de vouloir mettre en oeuvre la Méthode.

    Bon, j'y viens donc. La Méthode Pantley.

    Si vous avez bien lu ci-dessus (oui, je me répète, mais c'est pour vous hein^^), vous avez compris que votre bébé a associé la méthode que vous utilisez aujourd'hui pour l'endormir à un besoin indispensable pour trouver le sommeil (et se rendormir la nuit).

    Que ce soit le bercement, le sein, la succion, votre bébé pense donc qu'il en a besoin pour s'endormir.

    Or, bien sûr, c'est faux (et le but, c'est qu'il le comprenne aussi).

    L'objectif de la Méthode Panteley est donc d'apprendre à bébé à dissocier le sommeil de votre méthode actuelle, et à faire en sorte que votre bébé apprenne à s'endormir seul, sans votre aide, et le tout, sans pleures.

    Autant être honnête tout de suite : cela ne se fera pas du jour au lendemain, d'autant plus si votre bébé s'endort depuis des mois et des mois en associant le sommeil au sein/biberon/bras.

    Mais il faut bien commencer un jour. Et, en quelques semaines, Madame Pantley vous assure de belles nuits complètes (vous fantasmez là hein ?). Let's go.

     

    Phase 1

    Conservez dans un premier temps votre méthode habituelle d'endormissement pour endormir votre bébé (sein, biberon, bras, bercement...). Lorsque votre tout petit est sur le point de s'endormir, déposez-le dans son lit (ou dans le votre si vous pratiquez le cododo) en douceur, en le maintenant dans vos bras (tout en continuant à le bercer). La transition doit se faire en douceur, sans à coups, sans geste brusque. Lorsque votre bébé semble apaisé, enlevez délicatement vos bras. S'il bouge, répétez vos mots-clés (voir point 6 des conseils de base).

    Si votre bébé se réveille en pleurant (ou pleure tout court quand vous le posez), reprenez-le dans vos bras, reprenez votre processus d'endormissement habituel et répétez l'opération autant de fois que nécessaire (oui, ça peut être 10 fois, mais il finira par abandonner et se laisser aller dans les bras de Morphée).

    Petite parenthèse pour les bébés qui ne s'endorment qu'en tétant le sein de leur maman

    Si votre bébé est comme le mien et qu'il ne s'endort qu'au sein, vous vous dites probablement que cette première phase est insurmontable, puisqu'il faudrait déjà, avant toute tentative pour poser bébé dans son lit, qu'il n'hurle pas à la mort quand vous enlevez votre téton de sa bouche.

    Pour pallier à ce problème, Elizabeth Pantley vous conseille de procéder comme suit : Vous allaitez votre bébé. Peu à peu, la succion ralentit. Votre bébé commence à avoir sommeil. Avant qu'il ne s'endorme, retirez votre téton de sa bouche afin qu'il s'endorme sans rien dans la bouche. Votre bébé risque de réagir. Avant qu'il ne soit totalement réveillé ou ne pleure, redonnez-lui votre sein. Répétez l'opération. Encore et encore et encore. Il finira par s'endormir sans téter.

    Phase 2

    Une fois la phase 1 acquise, répétez la même opération (rituels du soir, puis méthode d'endormissement) mais jusqu'à ce que votre bébé ait sommeil (et non plus jusqu'à ce qu'il soit sur le point de s'endormir comme dans la phase 1). Si votre bébé pleure, reprenez-le dans vos bras, et recommencez.

    Phase 3

    Durant la nuit, lorsque votre bébé émet des bruits qui vous avertissent de son réveil, ne le prenez pas dans vos bras. Mais reprenez certains éléments de votre rituel habituel (chantez lui la berceuse habituelle, caressez-le, prononcez les mots-clés, entourez-le de vos bras sans son lit et bercez-le sans le sortir du lit). Si lors de ses réveils nocturnes votre bébé n'émet pas de bruits mais pleure, reprenez la phase 2.

    Phase 4

    Votre bébé se réveille. Toujours aller le voir immédiatement. Répétez la phase 3 mais sans les bercements. Caresses, mots-clés uniquement. Si votre bébé pleure, reprenez la phase 2, puis 3.

    Phase 5

    Votre bébé se réveille. Allez-le voir, mais en restant sur le pas de la porte. Prononcez vos mots-clés. Si votre rituel comporte une berceuse ou des bruits blancs, prononcez-les également.

    Phase 6

    Votre bébé se réveille. Allez-le voir mais restez à l'extérieur de la chambre. Votre bébé vous entend mais ne vous voit pas. Prononcez les mots-clés. Votre bébé se rendort. Si il pleure, reprenez aux phases précédentes.

     

    Vous l'aurez compris : la méthode Pantely consiste à y aller étape par étape, pas à pas, en revenant en arrière si nécessaire, l'objectif étant d'amener en douceur bébé à s'endormir seul via des rituels, des phrases clés rassurantes.

     

    Et les siestes dans tout ça ?

    Elizabeth Pantley est formelle : lorsque votre bébé saura s'endormir seul pour la nuit, il le fera également en journée, pour ses siestes.

    Elle vous donne également quelques conseils spécifiques pour aider votre bébé à faire ses siestes.

    1. Ne lésinez pas sur les siestes ! Un bébé de 4 mois a besoin de 3 siestes par jour, de 6 à 12 mois, 2 siestes et encore une sieste jusqu'à l'âge de 3 ans (ces chiffres peuvent varier légèrement selon que votre bébé soit un petit ou gros dormeur, mais globalement, on y est).
    2. Optez pour des siestes à heures régulières. Évitez les trop longues siestes en fin de journée.
    3. Couchez votre bébé dès que vous percevez les signes de fatigue (cf. plus haut).
    4. Établissez un rituel précédent les siestes qui diffère globalement de celui de la nuit, mais qui peut comporter certains éléments qui "rappellent" au sommeil. (ex : doudou s'il en a besoin la nuit)
    5. Allongez la durée de la sieste : Une sieste de moins d'une heure n'est pas une véritable sieste. Si votre bébé fait des siestes de 20 ou 30 minutes, c'est probablement parce qu'il ne parvient pas à se rendormir lors de ses moments d'éveils brefs (cf. plus haut). Elizabeth Pantely vous conseille de rester attentive et de mettre en place votre rituel habituel d'endormissement (ex : le sein) pour rendormir votre bébé lors de ces moments d'éveils afin de prolonger la sieste.
    6. Différenciez le sommeil de jour du sommeil de nuit (lumière/bruit...).
    7. Tentez par tous les moyens de faire faire une siestes à votre bébé en journée (même s'il ne s'endort pas seul), que ce soit en poussette, voiture ou porte-bébé. Le sommeil de jour influe sur le sommeil de la nuit. Il est donc important que votre tout petit dorme la journée pour bien dormir la nuit.

     

    Voilà les principaux éléments de la méthode Pantley.

    Dans son ouvrage, Elizabeth Pantley vous propose des fiches afin d'y noter votre "programme personnalisé", vos objectifs, et ainsi constater les progrès réalisés, notamment au niveau du nombre d'heures de sommeil de votre bébé.

    Cependant, elle précise aussi qu'il est tout à fait possible de maintenir une certaine flexibilité : un retour en arrière est possible, il ne faut pas se décourager pour autant !

     

     

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  • Sommeil de bébé : Retour à la case départ... Merci l'hiver !

     

    Il y a de quoi se tirer les cheveux.

    Car oui, moi qui pensait que les choses allaient enfin s'améliorer avec la Boulette (6 mois, je précise) au niveau de son sommeil suite à la fabuleuse nuit de vendredi dernier (seule nuit supposée être gérée par le pôpa depuis le début - chercher l'erreur), je suis redescendue bien bas.

    Car, le lendemain de cette première "vraie" nuit, le nez de Boulette a recommencé à couler sans s'arrêter. S'en est suivi (comme le mois passé) une toux grasse (horrible à entendre pour une maman) qui ne cesse pas.

    Alors, vous pensez bien que les nuits depuis lors... Sont (re)devenues cauchemardesques.

    Quand la Boulette ne se réveille pas pour boire, elle se réveille pour tousser et cracher l'amas de glaires qui encombre sa gorge.

    Toutes les heures donc, je me lève pour la bercer, l'apaiser, et l'accompagner dans ses quintes de toux.

    Depuis la fin du mois de septembre, la Boulette n'aura été "bien" que 8 petites journées. Le reste du temps, elle a enchaîné les virus et les poussées dentaires.

    Je suis crevée. La Boulette aussi. Le papa aussi (car mine de rien, l'entendre s'étouffer toute la nuit dans le baby-phone c'est pas très reposant).

    J'ai besoin d'un second souffle. Un peu de tranquillité, qu'il ne me semble qu'avoir très peu connu depuis la naissance de la Boulette. Le sort s'acharnerait-il contre nous ?

     

     


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