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Par enviedefraise le 3 Octobre 2016 à 08:46
Alors oui, je sais, je suis loin d'être la seule maman à s'en plaindre. Les bébés et le sommeil, la plupart du temps, ça fait 3 (je sais qu'il existe des bébés qui s'endorment aussitôt posés dans leur petit lit - mais je ne préfère même pas y penser pour m'éviter une dépression post post post partum). La Boulette cependant, semble s'être attribué la palme d'or en ce qui concerne les problèmes de sommeil. J'avais l'espoir que ça allait s'améliorer avec le temps et beaucoup de patience, mais à 5 mois, je commence doucement à saturer. Elle cumule l'ensemble des problèmes possibles, faisant de sa maman une lavette épuisée et désespérée.
Mon bébé ne s'endort qu'au sein - Mon bébé ne sait pas s'endormir seul
Souvenez-vous, je vous en avais parlé en long et en large ici. Et les choses ne se sont pas beaucoup amélioré depuis : Le moyen le plus "rapide" et le plus "sûr" de parvenir à endormir la Boulette reste mon téton. De fait, or de question (même si je le voulais) d'arrêter l'allaitement (et, de fait, mon régime sans protéines de lait de vache (snif) ).
La nuit, lors de ses nombreux réveils, la Boulette cherche le sein (les yeux fermés). Pas pour se nourrir, du moins pas à chaque fois, mais pour se rassurer, et ainsi se rendormir paisiblement.
Mon bébé se réveille toutes les heures la nuit
S'il "suffisait" de parvenir à endormir la Boulette au sein pour qu'elle entame une bonne nuit de sommeil, je n'aurai aucune raison de m'en plaindre. Même, d'ailleurs, si c'était pour se réveiller une ou deux fois durant la nuit. Mais non ! La Boulette elle se réveille en moyenne toutes les heures (parfois, j'ai droit à 30 minutes, parfois à 1h30 - waouw) pour reprendre le téton égaré en cours de route.
Si je tente de la rendormir autrement, ou même si je mets un peu trop de temps pour lui remettre le téton en bouche (bah oui pas facile de réagir en moins de 8 secondes dans le noir complet à 2 heures du mat'), la Boulette se réveille alors complètement et débute ses célèbres hurlements mécontents, réveillant ainsi toute la maisonnée.
Mon bébé lutte contre le sommeil en permanence
Comme si s'endormir était la pire des horreurs qu'il soit, la Boulette, lorsqu'elle sent le sommeil la gagner, semble réunir ses forces pour le repousser aussi loin que possible !
Même au sein, elle gémit, encore et encore, jusqu'à lâcher enfin prise. Et, alors que je la pense profondément endormie, une ou deux minutes après, elle rouvre ses yeux tout rond... Je dois alors l'apaiser encore grâce à des chuuuut et quelques caresses pour qu'elle ferme à nouveau ses yeux. Ce cirque peut durer jusqu'à 15 minutes, à la suite de quoi je me sais tranquille pour les 15 minutes suivantes car...
Mon bébé ne dort que par tranche de 30 minutes
Du moins pour la sieste (rappelez-vous, la nuit, elle arrive à tenir 1 heure - mamanfièredesaboulette - ton sarcastique).
La Boulette ne fait en effet que des siestes de 30 minutes (20 minutes si pas de chance, 40 les jours de fête). Je mets donc tout en oeuvre pour faire faire des siestes à mon bébé, ça peut durer, durer, durer, le tout pour qu'elle ne dorme qu'une demi-heure. Alors, bien sûr, c'est loin d'être suffisant pour un bébé de 5 mois. De fait, la Boulette, 1 heure après son réveil, montre à nouveau des signes de fatigue...
Vous l'aurez compris, je passe les 3/4 de ma journée à tenter d'endormir ma fille...
Mon bébé se réveille au moindre bruit
Une mouche qui vole, maman qui ose bouger un orteil, une porte qu'on ouvre à l'autre bout de l'appartement, et voilà la Boulette qui se réveille...
De fait, quand Boulette dort, personne n'ose plus faire le moindre bruit ! A minuit, pas de problèmes, mais à 19h, le silence complet se révèle parfois compliqué à observer, surtout avec deux grandes soeurs présentes à mi-temps.
Vous l'aurez compris : endormir la Boulette est une mission compliquée. La maintenir endormie une mission impossible. Je n'ai pas encore trouvé de solution miracle pour pallier aux nombreux problèmes que cela engendre (notamment mon épuisement continu), mais j'y travaille, jour après jour.
Après tout, restons positif : un jour, elle fera ses nuits (non ?)
5 commentaires -
Par enviedefraise le 20 Septembre 2016 à 10:51
Parce que je n'en peux plus de me coucher à 19 heures avec la Boulette
Parce qu'elle ne s'est jamais endormie qu'au sein
Parce qu'une fois endormie contre moi, je ne peux plus bouger un orteil faute de quoi elle se réveille
Parce que ça fait 4 mois que je n'ai plus passé une seule soirée avec le Chéri
Parce que je pensais que ça allait l'aider à ne plus se réveiller 10 fois par nuit
Parce qu'il est temps qu'elle dorme dans son petit lit à côté du nôtre et non pas collée à maman
Pour toutes ces raisons (et bien d'autres), j'ai laissé pleurer (un peu) mon bébé pour qu'il trouve le sommeil seul.
Cette idée (farfelue selon certaines), induite par notre pédiatre (un brin old-school), était la dernière que je voulais mettre en pratique. Non seulement parce que j'avais peur que la Boulette souffre d'abandonnite, mais aussi parce que les hurlements de la Boulette, je les entends déjà beaucoup en journée, alors le soir en plus, c'était un défi supplémentaire.
Et pourtant, parce que je n'en peux tout simplement plus de lui donner le sein matin, midi, après-midi, soir et nuit pour qu'elle trouve (parfois) le sommeil pendant 30 minutes, je l'ai fait.
Alors, non, je n'ai pas pratiqué la fameuse 5-10-15. C'était tout simplement hors de mes compétences et en-dehors de ma vision. Je l'ai disons tourné à ma sauce.
J'ai profité de la semaine de congé du Chéri (oui, j'avais besoin de soutien) pour débuter l'opération "La Boulette s'endort sans le sein". Et nous avons mis, papa et moi, en route notre plan d'attaque.
D'abord, un rituel bien rôdé (ce qui est déjà plutôt difficile à mettre en oeuvre avec la Boulette) : massages, bain, petite berceuse chantée par papa et maman, et bisous, puis dodo.
Enfin, le "dodo", ça, c'était dans nos rêves.
Car la Boulette, 9 fois sur 10, pleurait déjà avant même qu'on la pose dans son lit.
Nous quittions ensuite la chambre doucement, non sans lui avoir chuchoté que nous l'aimions, que nous n'étions pas loin, et un tout petit "à tout à l'heure".
Et nous attendions ensuite, en entendant notre Boulette hurler... Une minute, deux minutes... Puis, tour à tour, nous retournions la voir pour tenter de la calmer...
A chaque fois que j'y allais (toutes les 4 minutes donc), je lui chantonnais une petite chanson, je carressais doucement son petit visage pour tenter de faire taire ses hurlements. Je lui parlais, la rassurais (mais je me demande même si elle m'entendait, elle hurlait tellement fort...).
Au bout de deux heures de ce petit manège et d'allers-retours incessants, la Boulette, épuisée, finissait par fermer ses yeux, le tout en serrant très fort ma main contre son petit visage pour respirer mon odeur...
Et tout ça... Pour se réveiller une vingtaines de minutes après, en hurlant bien sûr.
Je n'avais alors, vous le comprendrez, ni la force ni le courage de recommencer à tenter de l'endormir de la même façon, et finissait par lui donner le sein (car mine de rien, hurler, ça donne soif). La Boulette se rendormait alors dans les 3 minutes, enfin apaisée et rassurée.
Nous avons, le Chéri et moi, persévéré, nous sommes acharnés à répéter, inlassablement, ce manège le soir, et aussi parfois la journée pour les siestes, pendant une grosse semaine.
Et puis, à bouts de force, et constatant que malgré tous nos efforts, la Boulette hurlait toujours et ne s'endormait pas plus facilement, nous avons fini par abandonner lâchement.
Je suis retournée donc à ma bonne vieille méthode du sein, matin, midi, soir et nuit.
La Boulette n'hurle donc plus pour s'endormir, elle tétouille, parfois une ou deux heures durant, pour trouver le sommeil. Elle se réveille ensuite de manière anarchique toute la nuit, toutes les heures, deux heures ou trois (quand j'ai de la chance), et recherche à nouveau le sein pour se rendormir à nouveau.
La Boulette a un besoin intense de contact (le contact de sa maman, évidemment) pour s'endormir. La voir et l'entendre hurler à transpirer comme un veau et à en devenir rouge pivoine a été une expérience horrible pour mon coeur de maman, surtout sachant que lui donner mon sein pouvait l'apaiser. Je me suis battue contre moi-même pour lui refuser. Je me suis battue contre le besoin intense de ma fille, pensant l'aider elle, et me soulager moi-même.
Malgré tout je ne regrette pas d'avoir essayé. Car, je dois l'avouer, je suis à bout. Je suis épuisée. Je me devais d'au moins tenter quelque chose pour améliorer nos nuits, à elle et à moi.
Mais j'ai échoué. Cette méthode ne convient manifestement pas à ma fille (ni à moi).
Je me retrouve donc au point de départ. Je sais qu'il n'existe pas de méthode miracle pour que ma fille fasse ses nuits du jour au lendemain ou pour qu'elle s'endorme sans ma présence. Malgré tout, si vous avez des conseils qui puissent m'aider, nous aider, je suis bien entendu preneuse (pour info, j'ai lu la méthode Panteley, et j'en suis toujours à la première étape qui consiste à enlever doucement le sein avant que bébé s'endorme... sans succès).
2 commentaires -
Par enviedefraise le 13 Août 2016 à 16:59
Allaiter son petit qui s'endort ensuite paisiblement au sein. Quoi de plus naturel allez-vous me dire ! Les endorphines sont secrétées bla bla bla...
Oui, c'est bien beau tout ça, mais lorsque le sein devient l'unique moyen d'endormir son enfant, ça devient compliqué.
Loin de moi l'idée de contrer les partisanes de l'allaitement (que je suis par ailleurs... Moi qui m'entête à allaiter exclusivement depuis 3 mois et demi un bébé APLV...) mais il y a bien un moment où il faut reconnaître qu'à moins de ne pas devoir reprendre le travail suite à son congé de maternité et d'avoir la chance de pouvoir consacrer 100% de son temps à son tout petit, l'endormissement au sein devient problématique.
Car oui, après avoir passé entre 10 et 15h par jour(oui vous lisez bien) au sein pour se soulager à cause de son reflux, voici maintenant que ma Boulette s'y endort (parfois).
C'est devenu (avec les bras musclé et sécurisants de son pôpa) le seul et l'unique moyen de l'endormir (pour une durée de maximum 30 minutes la journée - 1h à 2h la nuit).
Alors, encore une fois, le principe de ne me pose pas de souci particulier...
Si bien sûr, une fois endormie, il était possible de poser son joli bébé endormi dans son lit...
Ce qui n'est, évidemment, pas le cas de ma fille.
Non. Une fois endormie, pas question de bouger d'un millimètre, ce qui provoquerait un réveil automatique.
Pas la peine non plus d'essayer d'enlever ton téton (rouge à force d'avoir été sucé pendant 45 minutes) de sa jolie bouche, ce qui te vaut des grognements mécontents qui se transforment en hurlements si tu ne remets pas le précieux sésame à sa place !
En bref, une fois endormie, maman se transforme en statue, et ce jusqu'à ce qu'un reflux ou un rot tardif (saleté de RGO) vienne réveiller Boulette et que l'opération tétouille soit à recommencer.
Et même tout ça ne me poserait pas (trop) de problème si il ne fallait pas entre 45 minutes et 2 heures à la Boulette pour trouver le sommeil. Car oui, tous les soirs, je m'allonge dans mon lit avec la Boulette pendue à mon sein, et j'attends que entre 1 heure et 2 heures que le sommeil vienne l'emporter...
Pas la peine de tenter de ruser avec la Boulette et de te hisser trèèèèèèèèès doucement en dehors du lit quand, finalement elle semble endormie. Un maximum de 10 minutes après mon absence, elle se réveille et se met à huuuurler pour que je vienne lui remettre le téton en place...
Et pour les siestes ? Et bien c'est le même scénario, à l'exception des rares fois où la Boulette, épuisée à force de lutter constamment contre le sommeil, s'endort dans son siège-auto (pas question de s'arrêter au feu rouge cependant - ce qui équivaut au réveil immédiat).
Des solutions pour mettre fin à cette association sein/sommeil ? J'ai essayé !
De la tétine (jusqu'à 10 modèles et marques différentes) qu'elle refuse net à la fameuse "Méthode Panteley" qui consiste à enlever bébé du sein avant qu'il ne soit totalement endormi afin qu'il trouve le sommeil seul, rien ne semble fonctionner avec mon bébé accro au sein de sa maman.
Si vous avez des solutions, je suis toute ouïe...
18 commentaires -
Par enviedefraise le 9 Juin 2016 à 12:19
Le mot "miracle" vous paraîtra sans doute un tantinet excessif pour désigner ce qui c'est produit cette nuit.
Mais je vous assure que pour une jeune maman d'un choupiot RGO au bout du rouleau, c'est un événement qui mériterait de faire péter une bouteille de Champagne (ce que je ferais d'ailleurs si je n'allaitais pas).
Car cette nuit, pour la première fois depuis 6 semaines, ma Chouquette (et donc par corrélation, moi) a dormi de 22h30 à 4h30... 5 heures de répit, de sommeil, de retrouvailles avec mon vieux pote Morphée. Le bonheur suprême.
Imaginez ma tête quand j'ai regardé le réveil matin à 4h30.
J'ai d'abord (forcément) pensé que la Boulette devait avoir un problème de taille pour ne pas s'être réveillée toutes les heures en hurlant comme à son habitude. Mais après l'avoir observée sous toutes les coutures grâce à la lumière feutrée provenant de la veilleuse suédoise (un chat, un lapin ? C'est pas clair d'ailleurs...), j'ai du me rendre à l'évidence : ma Clochette allait bien.
Bon, certes, elle semblait crever la dalle. Je l'ai évidemment mise au sein (qui soit dit en passant ressemblait à un obus - 5 heures sans tétée ça laisse des traces), le sourire aux lèvres.
Alors le pourquoi du comment allez-vous me demander (ou pas d'ailleurs, mais moi je me suis clairement interrogée histoire de tenter de renouveler l'exploit).
Trois hypothèses semblent plausibles (et je pense que la réponse se trouve probablement dans un mélange des trois) :
Petit a le traitement commence enfin à agir comme il faut.
Petit b le biberon de 70 ml de lait maternel avec un peu d'épaississant qu'elle a englouti avant de s'endormir comme une masse l'a calée et a limité ses reflux (on lui donne un biberon par jour, le soir, depuis 4 jours, mais d'habitude, je ne suis parvenue qu'à tirer 40/45 ml donc petit biberon).
Petit c la Chouquette était épuisée par ces derniers jours d'hurlements intensifs et le peu d'heures de sommeil qui en a résulté.
La seule chose qui me chagrine dans ces hypothèses est la possibilité que je ne produise pas assez de lait pour satisfaire la faim de ma fille, ce qui expliquerait (en plus du fait que ça la soulage à cause son reflux) qu'elle tête si souvent par ailleurs.
Je vais donc continuer à tenter de tirer mon lait pour obtenir 75/80 ml pour le biberon du soir, même si je dois m'y reprendre à plusieurs fois dans la journée (non seulement parce qu'il n'y a pas beaucoup de lait qui sort mais aussi et surtout parce que je ne dispose pas souvent de mes deux mains pour tirer mon lait).
Bref, un miracle, mais aussi de nouvelles inquiétudes et de nouveaux questionnements.
Décidément la vie de maman ce n'est pas de tout repos !
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