• Quand y en a marre...

     

     

    Je boue.

    J'enrage.

    J'en ai marre !

    La semaine passée (rappelez-vous c'était ici) je vous disais que la Boulette (après avoir fait la grippe et la varicelle la semaine précédente) avait attrapé un nouveau virus qui lui donnait fièvre et nez complètement bouché.

    La fièvre a duré trois jours, du lundi au mercredi.

    Jeudi matin ô miracle plus de fièvre et les secrétions nasales s'éclaircissent.

    Retour en crèche donc.

    Mais 48 heures après (vous voyez là le vendredi soir, veille de week-end, où t'es crevée et envie de rien foutre), une nouvelle poussée de fièvre nous fait passer une soirée et une nuit plus que mouvementée.

    Tout le week-end a été du même acabit : fièvre qui monte et descend, secrétions nasales épaisses et verdâtre, nuits quasiment blanches, et pour couronner le tout une toux de cheval qui a fait son apparition la nuit passée...

    Nous sommes lundi, et la Boulette était de nouveau à 39,2 ce matin.

    Heureusement, le Chéri a pu rester à la maison pour la garder aujourd'hui.

    Nous avons rendez-vous chez le pédiatre ce soir.

    Et je sais par avance ce qu'il va nous dire :

    "C'est une bonne rhino-pharyngite !"

    "Elle a contracté 2 virus l'un à la suite de l'autre"

    Et pour finir, la très célèbre :

    "Malheureusement, il n'y a rien à faire d'autre que de la moucher, lui donner des anti-douleurs et attendre que ça passe."

    Ah j'oubliais...

    "Elle fait son immunité. Elle attrape tout ça à la crèche... N'avez-vous pas la possibilité de l'éloigner de la collectivité pendant quelques semaines pour qu'elle se remette convenablement ?"

    Et là, en maman qui se respecte, tu culpabilises à mort parce que tu as repris le boulot et que tu ne peux te permettre de prendre 3 semaines de congé pour garder ta fille loin des microbes.

    Du coup tu cherches des solutions de garde, jour après jour, semaine après semaine, non sans difficultés, pour éviter de te faire licencier pour cause d'absences répétées.

    Ta vie ne s'articule plus qu'autour des virus qui s'enchaînent quasiment sans nous laisser respirer (c'est le cas de le dire).

    J'ai envie de souffler.

    J'ai envie de dire ouf.

    Mais je ne me fais plus aucune illusion : ce n'est pas encore pour demain.

     

     


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    "Etre maman ça va changer ta vie" m'avait-on dit.

    Ben oui, en fait, c'est vrai.

    Devenir maman a bouleversé mes habitudes, mon planning et mes priorités.

    Depuis que je suis maman...

     

     

    • J'ai oublié ce qu'était une grasse matinée (ou même une nuit complète). Oubliées mes nuits de 11 heures. Aujourd'hui, quand j'ai 6 heures de sommeil dans les dents, je considère que j'ai eu une "bonne nuit".

     

    • Les soldes sont à 99% consacrées à des achats pour la Boulette. C'est très simple, le shopping se résume désormais presque exclusivement à dénicher un (super trop mignon) nouvel ensemble taille 9 mois ou à trouver un jouet capable d'occuper la Boulette plus de 13 secondes...

     

    • Je suis devenue ultra sensible et intéressée par les petits bouts de chou que je croise au supermarché ou dans la rue. Alors qu'auparavant je portais plus d'attention au chat qui traversait la route, maintenant, je m'extasie devant les enfants en tentant de deviner leur âge, en observant leur comportement ou ceux de leurs parents... Tout en tentant (évidemment) de ne pas faire de comparaison entre les bébés calmes et sages et ma Boulette.

     

    • Je suis au lit à 9h18. Et je dors.

     

    • Je passe la moitié de ma journée au bureau à penser à ma fille et me hâte de la retrouver le soir. Et, une fois à la maison, j'ai parfois hâte de la mettre au lit !

     

    • Mon fond d'écran tout comme mon téléphone sont saturés de photos de la Boulette "dans tous ses états" (et plus seulement du Chéri et du chat).

     

    • Je suis (encore) plus organisée qu'avant. Tout est chronométré (puisque lorsque la Boulette est là je ne peux rien faire d'autre que de m'occuper d'elle). Je profite des rares moments où je suis à la maison sans elle pour tout faire en quelques heures (ou quelques minutes). Cela demande une sacrée organisation !

     

    • Au supermarché, je ne peux m'empêcher de m'arrêter au rayon puériculture (même si je n'ai besoin de rien).

     

    • L'application "Youtube" me sert principalement à faire écouter des comptines à la Boulette (ainsi qu'à m'apprendre les gestes qui y sont associés - j'avoue, parfois, je les regarde sans elles pour être au point au moment "M").

     

    • Je regarde Super Nanny (tout en priant silencieusement pour ne jamais devenir un parent démissionnaire qui n'arrive plus à mettre de limite à son enfant).

     

    • Je pourrais écrire un bouquin sur les babies, les allergies alimentaires et les premiers soins à apporter à un bébé malade.

     

    • J'ai une liste secrète de toutes les activités que je pourrai faire avec la Boulette dès qu'elle tiendra sur ses deux jambes sans mon aide et qu'elle ne couinera plus dès qu'elle a un peu faim ou pète de travers.

     

    • Mon salon est envahi de matériel de puériculture et de jouets pour bébé à tel point que parfois je pense à ouvrir une crèche à domicile.

     

    • Je me maquille dans ma voiture (quand je me maquille...) car le matin, c'est la course et la priorité est que la Boulette n'aille pas cul nu à la crèche et non plus que mon teint soit parfait (de toute façon, quelque soit la crème utilisée, cet objectif est devenu caduc).

     

    • J'ai dû faire un tri dans les armoires de la cuisine afin d'en réserver une entière pour les bols/cuillères/céréales/boites de lait/biscuits de la Boulette (qui a dit qu'un bébé ne prenait pas de place ?).

     

    • Quand la Boulette dort, j'hésite constamment entre faire les milliers de choses qui m'attendent et que je ne peux pas faire quand elle est éveillée ou... dormir.

     

     


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  • Re re re re (re) malade...

     

     

    10 jours.

    10 jours depuis la fin de la varicelle (qui était combinée à une grosse grippe - ma fille ne fait jamais les choses à moitié).

    Et voilà que la Boulette est une nouvelle fois attaquée par un virus.

    Il y a deux nuits, la Boulette m'a réveillée 7 fois, sans raison apparente.

    Elle pleurait à moitié réveillée dans son lit.

    Et je sais que lorsque la nuit est comme ça, ça ne présage rien de bon.

    Et en effet, vlà ti pas qu'hier en début d'après-midi je reçois un appel de la crèche m'informant que la Boulette a de la fièvre et qu'il faut venir la chercher.

    J'ai envoyé le Chéri la chercher et j'ai continué tant bien que mal à travailler tout en m’inquiétant pour l'état de santé de ma fille.

    J'ai rongé mon frein jusqu'à 16h puis n'y tenant plus je suis rentrée à la maison retrouver une Boulette au nez coulant, fiévreuse et franchement pas de bonne humeur.

    Depuis, à grand coup de Nurofen et de sérum phy, nous nous battons ensemble, une nouvelle fois, pour vaincre les microbes.

    J'ai pris (à nouveau) un jour off au bureau pour rester auprès de ma fille aujourd'hui, qui, abattue par la fièvre, refuse de manger et passe la plupart de son temps à dormir en ronflant dans son petit lit.

    Il paraît que la première année est la plus difficile au niveau des maladies pour nos petits bouts.

    Je croise les doigts pour que cette généralité s'applique à la Boulette, et serre les dents.

    Encore 2 mois et demi à tenir !

     

     

     


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  • Un papa en or

     

     

    Il m'arrive de m'en plaindre, de ce papa.

    Et pourtant, quand je regarde autour de moi, l'adage de "l'herbe qui est toujours plus verte ailleurs" ne s'applique pas.

    Deux possibilités : soit la majorité des papas (du moins ceux que je connais) ne s'investit que très peu pour leurs enfants, soit le mien, de mari, fait partie de ces pères exceptionnels.

    Parce que l'option numéro 1 est un chouia pessimiste pour la gente masculine, et parce que le Chéri mérite d'être flatté, j'ai opté pour la seconde alternative ;

    Le Chéri est un papa en or.

    Pourquoi, et comment le devenir ?

    Démonstration (prenez des notes, les gars) !

     

     

     Un papa qui donne le bain

    Certes pas tous les jours... Mais en moyenne un jour sur deux, le Chéri donne le bain à la Boulette. La méthode n'est pas la même (le Chéri oublie les coins et frotte avec vigueur) ni le temps qui y est consacré (4 minutes dans l'eau avec papa - 13 avec maman), mais le résultat est là : la Boulette est propre, et le Chéri participe à cette hygiène irréprochable.

     

    Un papa qui se lève la nuit

    Maintenant que maman travaille et qu'elle n'allaite plus, il n'y a plus aucune raison que ce soit à elle de se lever systématiquement lors des appels nocturnes de la Boulette. Nous avons convenu avec le Chéri de faire "une nuit sur deux". Ainsi nous pouvons chacun à notre tour dormir une nuit complète et récupérer de la veille.

     

    Un papa qui va conduire son bébé à la crèche

    Depuis que j'ai repris le travail, la Boulette passe de longues (trop ?) journées à la crèche... Afin que je puisse aller la rechercher le plus tôt possible (comprenez 17h30...), je pars très tôt le matin, et laisse ainsi le soin au Chéri de déposer la Boulette à la crèche vers 7h30 tous les matins (oui, 10 heures de crèche - où comment faire culpabiliser une maman de travailler).

     

    Un papa qui prépare le repas

    Le Chéri et la cuisine, c'est une grande histoire d'amour. De fait, s'il y a moyen de se la jouer Top Chef, même lorsqu'il s'agit de préparer une panade pour la Boulette, c'est le Chéri qui s'y colle !

     

    Un papa qui est là tous les soirs pour coucher son bébé

    Depuis que la Boulette dort dans sa chambre, nous avons instauré un rituel du coucher pour faciliter son endormissement. Hors de question pour moi de ne pas inclure le Chéri dans ce rituel. Une fois le biberon donné, maman va donc d'abord seule discuter avec la Boulette dans sa chambre, lumière tamisée, puis papa nous rejoint pour lui chanter une berceuse (toujours la même) avant de l'installer dans sa gigoteuse et son petit lit. Croyez-le ou non, mais à peine les premières notes chantées, la Boulette baille : elle connaît le signal. 

     

    Un papa qui va promener bébé

    Même si ces temps-ci, hiver bruxellois oblige, le temps ne permet pas de longues et agréables promenades, le Chéri, dès qu'il doit s'occuper "seul" de la Boulette, prend sa voiture et la poussette pour se balader avec la Boulette. Courses chez le boulanger et le primeur ou promenade en forêt, n'importe quelle excuse est bonne pour sortir avec son bébé (je suspecte d'ailleurs le Chéri d'apprécier les nombreux compliments sur la Boulette qu'il reçoit de la part d'inconnus croisés lors de ses sorties entre père et fille).

     

    Un papa qui soutient maman

    Quand maman demande de l'aide, papa est là pour prendre le relais. Si je ne me suis pas toujours sentie soutenue ni comprise durant les 4 premiers mois de la Boulette (où elle hurlait partout sauf au sein de sa maman), le Chéri a depuis lors bien repris sa place de papa et soutient maman quand elle a besoin de souffler un peu.

     

     

    N'allez pas croire que le Chéri est un extra-terrestre. Même si c'est un super papa, le Chéri reste un homme (comprenez qu'il a besoin de longs moments en tête à tête avec sa console et de souffler très bruyamment de mécontentement la nuit quand la Boulette le réveille). Mais, quand on fait la part des choses, je dois reconnaître que le Chéri, c'est vraiment un super papa. 

     


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    Mon bébé a 9 mois : On fait le point sur l'évolution et le développement de la Boulette

     

    Ca y est, la Boulette a 9 mois depuis quelques jours...

    Elle a passé autant de temps hors de mon ventre que dedans.

    Ma crevette, si petite à la naissance, a bien grandi, et beaucoup appris.

    Maman fait le point...

     

     

     

    • S'assied toute seule comme une grande sans aide : je confirme ! La Boulette se tient bien assise depuis plus de 2 mois, et parvient à s'asseoir seule depuis quelques semaines.
    • Enlève et remet sa tétine : Depuis ses 7 mois, la Boulette prend et jette sa tute à sa guise, selon ses envies.
    • Trotte à 4 pattes : Hummm... je dirais plutôt : se traîne comme un phoque en râlant... (tout dans les bras, rien dans les jambes). Pas encore de 4 pattes pour la Boulette.
    • Réagit à son prénom : Sans aucun doute ! Depuis ses 7 mois, la Boulette tourne sa tête quand on l'appelle par son prénom (et même par son surnom).
    • Tient son biberon toute seule : Seulement quand elle est bien motivée... Sinon, elle préfère laisser faire maman.
    • Mange un biscuit seule : Dès ses 8 mois, nous avons tenté de calmer les ardeurs de la Boulette avec de la nourriture. Le biscuit (sans lait, of course) est son favori (et nous permet de souffler pendant 6 minutes, le temps qu'elle l'ai englouti mangé).
    • Jette des objets par terre : A mon grand regret... Avec force, bruit et véhémence.
    • Sait exactement ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas : Et, malheureusement, ça ne date pas d'hier... Pour exprimer ses désirs (et surtout son mécontentement), la Boulette ne prend aucune pincette ! (et vas-y que je couine, que je hurle, que je me débats dans tous les sens... Jusqu'à ce que j'obtienne ce que je veux).
    • Dit mama ou mamin (pour maman) : Particulièrement et uniquement quand elle veut que je la prenne dans les bras et qu'elle sait que je l'entends... Elle sait déjà comment faire craquer sa mère.
    • Ne tient pas en place : Jamais... Pas une minute. Il faut que ça bouge, tout le temps. Pas d'inactivité, ce serait bien trop reposant pour ses parents !
    • A des fous rires : Qui me font fondre... D'où mes tentatives (parfois veines) de la faire rire à grands coups de "gili-gili" (la Boulette est très chatouilleuse).
    • Babille sans cesse : la Boulette est (comme ses grand-mères) ultra bavarde. A peine réveillée, elle "parle" (même seule dans son lit le matin, ou à ses jouets - je ne cherche plus à comprendre). Et ça continue ensuite, toute la journée. Dadada, areuuuh, croui-croui, mamaaa, abrrrrrrrrr, papapa... C'est très simple : quand je ne l'entends pas, je m'inquiète !
    • Attrape une balle : Oui, elle attrape une balle quand je la fais rouler vers elle. Mais ce jeu est toujours à sens unique... J'attends en vain qu'elle me la renvoie (un peu selfish, la Boulette ?).
    • Elle dit au revoir de la main : Non ! Et ce n'est pas faute de lui faire coucou de la main à chaque fois que la quitte ou retrouve... Je crois qu'elle a bien pigé ce que signifie ce signe, mais n'a tout simplement pas envie de me rendre la pareille..
    • Fait des nuits complètes : Euuuh. Je passe.
    • Tape des objets contre le sol : Oui ! C'est même un de ses passe-temps favori ! Une cuillère, une tute ou n'importe quel objet passant dans ses mains passe ensuite par sa bouche, puis est tapé sur le sol à plusieurs reprises (et si ça fait beaucoup de bruit, c'est encore mieux).
    • Tient debout avec appui : Depuis qu'elle a 7 mois et demi, la Boulette, l'utra tonique/dynamique cherche à être debout tout le temps. Et vlà ti pas qu'à l'aube de ses 8 mois, je l'ai retrouvée debout dans son parc, agrippée fièrement à ses barreaux. Depuis, je passe la moitié de mon temps à la rattraper quand elle joue les casse-coups.

     

     

     


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