• La grande reprise : une maman

     

     

     

    Ça y est ! Après 1 an d'arrêt, j'ai repris le chemin de l'école du travail.

    Comment résumer succinctement ces premiers jours de boulot ?

    Les premiers mots qui me viennent sont "fatigue", "migraine", "manque" et "excitation".

    La fatigue, elle était déjà présente avant, et je savais que ce n'est pas le retour au travail qui allait améliorer les choses. Je le confirme. J'ai (encore) plus dur à me lever qu'auparavant, et m'écroule tous les soirs vers 20h45 (mode mamie). 

    La migraine (qui est probablement liée en partie à la fatigue) arrive généralement en début d'après-midi, à force d'être collée sur mes écrans depuis 7h45 du matin. Elle ne me quitte que lorsque je pose ma tête sur l'oreiller le soir (vers 20h45, donc).

    Le manque. C'est bien sûr celui de ma fille. Bien qu'elle allait de temps en temps à la crèche alors même que je ne travaillais pas encore (non je ne culpabilise pas, c'était vital), je ne l'y laissais que quelques heures. Depuis mon retour au travail, la Boulette y fait de loooooooongues journées. Bien qu'elle n'a pas l'air de s'en plaindre (la Boulette kiffe la crèche), elle me manque, à moi.

    L'excitation elle me surprend par vague, le matin, lorsque je me mets en route pour me rendre au travail. Une nouvelle journée qui s'annonce. Avec des adultes, des défis, des objectifs à atteindre. A la fois professionnellement et à la maison.

    Car oui, je me rends compte que lorsqu'on bosse et qu'on est maman, on a 2 journées de travail à accomplir.

    La première au bureau, où tu dois performer, montrer que l'on peut compter sur toi et tes compétences.

    La seconde à la maison, où dès que tu passes la porte, tu laisses tes objectifs professionnels de côté pour te consacrer exclusivement à ton rôle de maman.

    Une maman qui, bien qu'exténuée, doit se montrer patiente face à son bébé lui aussi fatigué (et donc, invivable).

    Une maman qui doit rassurer son bébé et tenter de rattraper le temps perdu qu'elle n'a pas passé avec lui depuis le matin.

    Une maman qui doit veiller à ce que son bébé ne manque de rien, ai pris son bain, ai bien mangé et dorme le mieux possible pour résister à la journée du lendemain.

    Une maman qui ne se permet de penser qu'à elle uniquement lorsque son bébé s'est enfin endormi.

    Bref, une maman.

     

     

     


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  • Mon bébé fait des nuits complètes... (Non c'est pas une blague)

     

    Il aura fallu attendre 8 mois, mais je crois que ça y est... 

    Mon bébé fait ses nuits !

     

     

    J'avoue, j'ai beaucoup hésité à l'écrire ce billet... 

    Comme si le fait de le dire (enfin, de l'écrire, on se comprend), risquait de provoquer un retour en arrière (càd, un retour vers des nuits chaotiques peuplées de réveils multiples).

    Mais tant pis, il fallait que j'exprime ma joie et surtout ma fierté !

    Après des mois et des mois de galères à me réveiller toutes les heures (ou deux ou trois) pour bercer/nourrir/cajoler ma fille afin qu'elle se rendorme, voici 4 nuits que la Boulette (et son estomac) ne réclament plus ma présence nocturne.

    Enfin 4... 3 pour être honnête car avant-hier, après 2 nuits complètes d'affilé, la Boulette a réclamé un biberon vers 4 heures du matin. Je ne lui en tiens pas vraiment rigueur, car la veille, elle avait vomi une partie de son biberon du soir (en 2 fois, comprenez 3 pyjamas et 2 bains). Elle ne devait donc pas avoir assez dans son petit corps pour tenir toute la nuit, d'où cet appel nocturne.

    Mais la nuit suivante, elle a à nouveau dormi sans réclamer.

    20h - 6h30 pour la Boulette.

    21h30 - 00h00 - 5h00 - 6h30 pour maman (car maman elle se réveille encore régulièrement la nuit, étonnée de ne rien entendre via le baby-phone, question d'habitude je suppose).

    Bref une maman aux anges, un peu plus reposée, et une Boulette qui dès lors se réveille le matin (généralement) de bonne humeur, impatiente de rejoindre le salon pour y retrouver ses jouets favoris (comprenez un petite poupée noire - ma fille n'est pas raciste - et la télécommande - je me demande pourquoi j'investis dans des jouets qui coûtent la peau des fesses).

    Alors, bien sûr, parce que j'ai besoin de tout comprendre (et parce que je ferais TOUT pour que ces nuits complètes ne se réduisent pas à quelques cas isolés), je me suis posée la question : Pourquoi la Boulette s'est-elle enfin décidée à "faire ses nuits" ?

    2 hypothèses me sont venues à l'esprit :

    La première : la Boulette (en ce moment - mais je sais que ça ne va pas durer - merci la crèche, merci l'hiver) n'est pas malade.

    La seconde : la Boulette mange de plus en plus, où du moins, son estomac accepte une plus grande quantité de lait le soir... Nous sommes ainsi passé de 120 ml il y a encore 2 mois à presque 240 ml (en deux fois par contre, à 30 minutes d'intervalle). De fait, la Boulette est bien calée, ce qui lui permet de mieux dormir et plus longtemps avant que son estomac crie famine.

    Quelle qu'en soit la raison, ces nuits complètes m'apparaissent comme une bénédiction.

    Surtout à quelques jours de ma reprise du travail (ce qui j'espère ne va d'ailleurs pas foutre en l'air cet énorme pas en avant dans la vie de la Boulette - et de sa mère). 

    Ne vous méprenez pas, j'ai bien retenu la leçon : avec un bébé ou même un jeune enfant, le sommeil n'est jamais acquis.

    Ces quelques belles nuits complètes sont peut-être éphémères. Un petit virus, un pic de croissance, une angoisse de séparation et je m'attends à revenir à la case départ, ou presque.

    Mais qu'importe. Pour le moment, je savoure ces belles nuits... En espérant que ça dure !

     

     

     


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  • Reprise du travail en vue ! (Heeeeeelp !)

     

     

     

    Et oui, ça y est, enfin...

    Dans moins de 3 jours, je reprends la route vers le chemin du boulot.

    Après plus d'un an d'arrêt, cette reprise m'angoisse et m'excite à la fois.

    Revoir les collègues (sympas, pour la plupart), retrouver une vie sociale, faire autre chose de mes journées que dormir/faire le ménage/les courses/les biberons/changer des couches/porter mon bébé dans mes bras/faire des machines/communiquer en "areuh-areuh"(la liste est encore longue).

    Ca c'est le côté excitant.

    Et puis, il y a le côté flippant.

    Comment diable vais-je réussir à gérer 2 heures de trajets par jour, un lever très matinal, une journée de boulot harassante, les aller-retours à la crèche, le bain de la Boulette, son repas, la mise au lit, les nuits ET tout ce que je fais en tant normal quand elle est à la crèche (voir la liste ci-dessus), et que je ne saurai donc plus faire en journée puisque je serai au bureau ?

    Je sais ce que vous pensez : c'est le lot quotidien de toutes les mamans (et encore, toi, tu n'en as qu'un, de bébé).

    Et vous avez bien raison.

    Mais voilà, mon côté angoissé/maniaco-organisée qui a peur de ne pas pouvoir tout gérer convenablement et la fatigue accumulée jusqu'ici m'angoissent.

    J'ai peur de ne pas y arriver.

    Même si mon côté rationnel me dit que ce n'est qu'un nouveau rythme à prendre et que tout se passera probablement très bien, je ne peux m'empêcher, comme à mon habitude, de me foutre la pression.

    Vais-je tenir le coup ? Suis-je assez forte, maintenant ?

    Ais-je suffisamment récupéré suite aux premiers mois épuisants et au stress accumulé ?

    La réponse ne saurait tarder.

     


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  • Mon bébé devient grand

     

     

    Tu grandis, ma fille.

    Un peu trop vite pour ta novice de maman qui se rend compte, jour après jour, à quel point tu progresses, à quel point tu t'es éloignée de l'état de nourrisson, à quel point tu deviens un grand bébé plein de ressources.

    Alors qu'il y a quelques mois encore, tu étais collée à moi 24 heures sur 24, ta petite bouche cherchant avidement mon sein pour calmer ta faim, ta fatigue ou tes frustrations, tu deviens, petit à petit, de plus en plus autonome.

    Tu n'as que 8 mois et demi, mais déjà tu rampes et a fait de la position debout ta favorite.

    Tu t'intéresses à tout. Tu es d'une curiosité sans faille. Tout nouvel objet doit passer par ta bouche pour avoir ton approbation. Et dès que tu es lassée, tu le fais clairement comprendre, en le jetant très loin derrière toi.

    Malgré ton caractère bien tranché, tu souris aisément aux gens qui te sont familiers. Te voire sourire me fait fondre.

    Alors je tiens à nos séances quotidiennes de chatouilles et de bruits incongrus qui te font rire aux éclats et qui remplissent mon coeur d'un bonheur infini.

    Toi qui ne faisais qu'hurler, maintenant, tu communiques.

    Toujours à ton façon, mais je te comprends.

    Tu me parles (tout comme à tes jouets favoris) et j'apprends à décoder ce que veulent dire tes "crouic-crouic", "baba", "papa, "mama" et compagnie.

    Tu goûtes, jour après jour, à de nouvelles saveurs, à de nouvelles textures.

    Mais le bout de baguette bio sans lait et sans gluten reste ton met préféré. Il s'agit d'ailleurs du seul moyen pour que tu acceptes de rester assise dans ta chaise haute plus de 2 minutes.

    Tu es, comme depuis ta naissance, une véritable tornade. Il faut que ça bouge, tout le temps.

    Tu ne restes pas tranquille une seconde, excepté quand l'épuisement te submerge, le soir, lors de notre moment en tête à tête dans le fauteuil à bascule de ta chambre.

    Alors, je retrouve ce moment de complicité exceptionnel qui me rappelle l'allaitement. Tu prends ma main dans la tienne et joue avec mes doigts pour trouver le sommeil, tout en me regardant tendrement.

    J'en profite pour te murmurer à l'oreille tout mon amour pour toi, la fierté qui m'envahit quand je te regarde, et ma présence inconditionnelle, aujourd'hui et jusqu'à ce que je ne sois plus.

    Tu poses alors tes mains sur mon visage, ma bouche, mon nez et cherche  m'attraper. Tu colles ta petite joue contre la mienne. Je t'embrasse et me retiens de te manger, tellement je t'aime.

     Je te pose alors dans ton petit lit pour te laisser aller à ton sommeil, et en profiter pour moi aussi récupérer un peu de ces magnifiques mais fatigantes journées avoir toi, ma tornade.

    Toi qui étais si petite, ma Boulette, tu grandis.

     

     


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  • Bonne année 2017 ! Les bonnes résolutions de la Boulette et de sa maman

     

     

    Je sais je suis en retard de 10 jours pour vous souhaiter tout le meilleur pour cette nouvelle année qui débute...

    Mais ça y est, enfin, les belles-mamans, cousins, cousines, beau-frère & co ont retrouvé leurs pénates françaises (et moi, mon appartement sans qu'il soit envahit - je suis toujours ravie quand ils arrivent, mais aussi quand ils repartent - devenir maman ne m'a pas ôté mon côté "j'aime être tranquille chez moi").

    Je retrouve donc un peu de temps, après ces 3 semaines de festivités en famille.

    Le temps pour moi de regarder vers cette nouvelle année, qui s'annonce, une nouvelle fois, riche en changements, en émotions, et en bonnes résolutions.

    La reprise au travail se profile (pas trop tôt, diront probablement certaines), après 1 an d'arrêt complet.

    D'abord pour cause de MAP qui m'a valu d'être arrêtée à partir du 5ème mois de grossesse. Ensuite, pour cause d'épuisement, d'amaigrissement important suite aux difficultés rencontrées avec la Boulette à partir de sa naissance.

    Une grande page qui se tourne donc. Une nouvelle qui s'annonce. Et que j'appréhende un peu.

    Je vais devoir gérer les nuits, les allers-retours à la crèche, 2 heures de trajet par jour pour aller et revenir du boulot, et bien sûr, une fois rentrée, la Boulette.

    Mais je suis prête. Car la Boulette semble avoir pris de bonnes résolutions pour cette nouvelle année, elle aussi.

    Depuis 2 nuits, la Boulette, en effet, ne se réveille plus la nuit (oui oui, vous avez bien lu - moi non plus j'en reviens pas).

    20h - 6h30

    Alors, bien sûr, en matière de sommeil de bébé, rien n'est jamais acquis.

    La reprise en crèche, après 3 semaines d'arrêt, et le retour au calme sans agitation permanente, y est sans doute pour quelque chose.

    Mais, au moins, je sais maintenant que la Boulette est capable de tenir une nuit complète sans manger.

    Et ça, c'est un grand pas.

    L'année 2017 s'annonce bien. Elle sera remplie de grandes évolutions pour la Boulette.

    Marcher, parler, arrêter de râler (oui j'y crois).

    Grandir tout simplement.


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