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    Pour ceux et celles qui suivent les péripéties de la Boulette depuis sa naissance (voire avant), vous vous rappellerez très probablement des (grosses) difficultés que nous avons vécu lors ses premiers mois de vie (pour les autres, vous trouverez un condensé de ces moments horribles dans mon témoignage ici).

    Jeune maman naïve et ignare que j'étais à l'époque, je n'avais alors jamais entendu parlé du RGO (ou reflux gastro-œsophagien), et encore moins de l'allergie aux protéines de lait de vache.

    Un bébé qui hurle, qui mâchonne, qui s'étrangle, qu'on ne peut poser et qui réclame le sein toute la journée... Il m'a pourtant fallu quelques temps pour comprendre ce dont souffrait ma fille.

    Mais nous avons trouvé. Et nous sommes battus, jour après jour, afin de trouver des solutions pour la soulager.

    Des hauts, et beaucoup de bas s'en sont suivi.

    Un régime alimentaire drastique car j'allaitais... Différents traitements d'IPP afin de combattre l'acidité, une chasse aux PLV...

    Qu'en est-il aujourd'hui, plusieurs mois après ?

     

     

     

    Dur dur de repenser à ces premiers mois.

    De me replonger dans cette période qui fût extrêmement difficile à vivre pour moi.

    Je vivais dans l'angoisse permanente, dans la recherche constante de solutions pour améliorer une situation qui ne pouvait perdurer au risque de devenir complètement déprimée.

    La fatigue était devenue épuisement, avec ce bébé qui se réveillait chaque heure, chaque nuit, et ne dormait pas le jour, si ce n'est par tranches de 10 minutes, accrochée à mon sein uniquement.

    Un bébé qui hurlait en permanence, sauf quand il tétait. Que je ne pouvais poser. Jamais.

    Des espoirs d'améliorations, avec différents traitements, puis avec un régime alimentaire strict sans plv.

    Mais rien de probant. Une hospitalisation lorsqu'elle avait 2 mois. Des examens invasifs. Une dizaine de jours en enfer. Et un verdict sans appel : un reflux, mais trop léger pour provoquer des crises de telle envergure.

    Et puis, peu à peu, à partir de ses 3 mois, quelques améliorations, enfin.

    La Boulette tété un peu moins. parvient à dormir 2 heures de suite la nuit. Accepte le porte-bébé. Puis la poussette. Puis la voiture. Elle régurgite moins. Ravale moins. Pleure (un peu) moins. Elle est diversifiée à 4 mois et mange avec plaisir.

    Et ces petites choses, me font revivre, petit à petit.

    Un peu avant ses 6 mois, la Boulette accepte le biberon. Le lait de chèvre est bien toléré par son système digestif.

    Elle commence à faire de vraies siestes, dans son lit.

    Je commence à comprendre, peu à peu, que le manque de sommeil n'a pas amélioré la situation des premiers mois. La Boulette est épuisée. Et quand elle est épuisée, elle hurle.

    J'ai souvent confondu la douleur du reflux avec son besoin de sommeil. Avec un caractère déjà bien trempé aussi.

    Je continue malgré tout le traitement IPP qu'elle a depuis ses 2 mois de vie. Et son alimentation solide est 100% sans plv. Pas de beurre, pas de crème... Bref. Pas de lait de vache.

    Je suis extrêmement vigilante. Pas une trace de PLV ne rentre dans la bouche de ma fille. J'ai bien trop peur de retourner en enfer.

    Le reflux semble totalement maîtrisé. Il faut tenter d'arrêter le traitement. Mais je repousse l'échéance. Encore et encore. Jusqu'à ses 8 mois.

    Je me sens prête (enfin plus ou moins). Alors, je diminue un peu les quantités d'IPP. Puis, je ne lui donne qu'un jour sur deux.

    Je guette le moindre signe de retour du RGO. Mais rien.

    Alors, je décide d'arrêter complètement.

    Et toujours rien. Je réalise alors que le RGO a vraiment disparu. Il n'était pas maîtrisé par un quelconque traitement. Il avait juste disparu.

    Il ne me restait plus qu'une étape avant de pouvoir tourner la page.

    C'était la réintroduction des PLV.

    Là aussi, il m'a fallu du courage. J'ai beaucoup hésité à commencer.

    Mais je me suis lancée. D'abord un mini bout de biscuit bébé contenant du lait. Puis un minuscule bout de beurre dans sa panade. Puis une cuillère de yaourt au lait de vache. Puis deux.

    Là aussi, j'ai attendu. J'ai ausculté son petits corps au microscope tous les jours, à l'affût d'une rougeur, d'une diarrhée ou du retour du RGO.

    Mais rien.

    Il y à une dizaine de jours, pour la première fois de sa petite vie, à 1 an, la Boulette a bu du lait de vache.

    Elle l'a bu, tout aussi goulûment que son lait de chèvre.

    Et sans réaction.

    La Boulette n'est plus un bébé RGO ni APLV.

    La Boulette est guérie.

    Et maman est ravie...


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  • La Boulette à la crèche

     

     Il y a bientôt 8 mois, la Boulette passait sa première demi-journée (2 heures, en fait) à la crèche (je vous racontais cette grande première ici).

    L'adaptation s'étant bien passée, la Boulette a continué à y aller de plus en plus longtemps.

    D'abord une matinée par semaine, puis 2, puis une journée complète...

    Depuis que j'ai repris le chemin du travail (il y a 5 mois), la Boulette passe ses journées entières à la crèche, 5 jours par semaine.

    De longues journées puisque le Chéri l'y emmène à l'ouverture (7h30) et que je reviens la chercher quand je rentre du travail, entre 17h et 17h30.

    Presque 10 heures par jour donc, ce qui, en tant que maman un peu poule, me crève le coeur.

     

    Mais cela ne semble pas le cas de la Boulette, qui elle s'y éclate.

    Elle est supposée faire encore partie du groupe des bébés, puisqu'elle ne marche pas encore vraiment seule, et rester donc "cloîtrée" au troisième étage avec des bébés qui rampent ou restent dans leur transat.

    Or, cela fait maintenant plus de 3 mois que les puéricultrices la descendent plusieurs heures par jour au rez-de-chaussée parmi les moyens et les grands.

    Car oui, la Boulette avec les bébés, elle s'ennuie rapidement et finit par râler sans discontinuer.

    Elle préfère airer à 4 pattes avec les enfants qui marchent, qui lui parlent, qui chantent, qui vont dans le jardin.

    Bref, la Boulette préfère quand il y a de l'animation (la Boulette reste elle-même quoi, faut que ça bouge...).

    De fait, tous les enfants de la crèche connaissent la Boulette, qui, toute petite, mimi et dynamique, est devenue une petite mascotte.

    Quand je viens la chercher en fin de journée, je la trouve généralement entourée de plusieurs enfants qui lui font des bisous et l'appelle par son prénom (ou alors, dans les bras d'une des puéricultrices - encore une fois, la Boulette reste elle-même).

    Depuis quelques semaines, j'ai également le plaisir de constater que la Boulette est contente de me retrouver.

    Si elle est par terre, lorsqu'elle me voit, elle court (à 4 pattes) en souriant vers la barrière de sécurité qui nous sépare en blablatant dans un langage bébé quelque chose que j'interprète comme "youpi, tu es là maman !".

    Si elle est dans les bras d'une puéricultrice, elle gigote dans tous les sens d'un air impatient en me tendant les bras afin que je la prenne et me regarde en souriant.

    Et, bien sûr, mon coeur de maman poule fond à nouveau.

     

    Encore une fois, la Boulette reste elle-même, à la crèche compris.

    J'ai donc droit régulièrement à des réflexions de la part des gardiennes qui, la plupart du temps, me font sourire.

    "Votre fille a été chiper la tétine d'un bébé de 3 mois installé dans son transat et l'a mise en bouche." (pauvre bébé)

    "Aujourd'hui fût une très bonne journée : elle n'a presque pas râlé. Il y à des jours où elle râle tout le temps, et d'autres où un petit rien la fait éclater de rire." (ouais... Je sais)

    "Elle ne veut plus manger dans son transat. Elle veut être dans une chaise haute, comme les grands." (Vous avez de la chance. A la maison c'est par terre en jouant ou pas du tout)

    "Elle est vraiment très éveillée et dynamique pour son âge" (Ah ? Vous trouvez ?)

    "Elle s'est glissée sous la table des grands pour manger les bouts de biscuits qui étaient tombé par terre." (Oh elle fait pareil avec les miettes de pain sous la table à la maison)

    "Elle adore être dehors." (Seul moyen de la calmer depuis sa naissance - aller à l'extérieur)

    (en arrivant) "Ah le petit chef de la crèche est arrivé!"

    "Elle aime être dans les bras pour tout observer autour d'elle." (influence paternelle)

    "Elle sait ce qu'elle veut et ne veut pas et le fait bien comprendre." (ne m'en parlez pas...)

     

    Malgré son petit caractère, les puéricultrices fondent, elles aussi, pour ma fille.

    L'animation constante qui règne au sein de la crèche permet à la Boulette de ne pas trop s'ennuyer, et donc de râler un peu moins qu'à la maison.

    Elle y découvre plein de nouvelles choses et satisfait ainsi sa curiosité constante.

    Elle est en contact avec d'autres enfants.

    Et les enfants ça bouge. Ce qui lui convient parfaitement.

     

    Bref, la Boulette et la crèche, c'est une affaire qui roule.

     

     

     


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    La Peluche myHummy - Des bruits blancs pour aider bébé à s'endormir : infos, avis et mode d'emploi

     

    Si vous faites partie de ces mamans dont les bébés ne font pas leur nuit (pas de bol), vous en avez peut-être déjà entendu parler :

     La fameuse peluche "miracle" de MyHummy, dont l'objectif, pas des moindres, est de faciliter l'endormissement de bébé grâce à l'émission de bruits blancs.

    La Boulette, qui a fêté sa première année récemment, fait bien entendu partie du clan des bébés qui se réveillent toujours la nuit (entre autre pour réclamer à boire), me faisant entrer de force dans celui des mamans fatiguées par une année sans nuit complète.

    On va pas se plaindre (mais quand même un peu) car la Boulette, elle au moins, s'endort sans trop de difficultés le soir (ce qui je le sais n'est pas le cas de tous les bébés - faut dire que j'y ai travaillé - merci madame Pantley).

    Quand bien même, 1 an, c'est trop. Alors, après plusieurs semaines d'hésitation, je me suis lancée, et j'ai commandé la peluche myHummy (qui ne tente rien n'a rien après tout, nan ?).

    Pas encore testée, mais bien réceptionnée, je vous donne déjà quelques petites infos pratiques sur ce fameux doudou (mais c'est promis, je vous ferai part du résultat - j'avoue, j'ai hâte de faire des nuits complètes voir si ça apaise la Boulette).

     

    La peluche myHummy : C'est quoi ? 

     

    La Peluche myHummy - Des bruits blancs pour aider bébé à s'endormir : infos, avis et mode d'emploi

    La peluche myHummy n'est pas un simple doudou.

    Sa particularité ? Emettre des bruits blancs supposés aider bébé à trouver l'apaisement et la sécurité dont il a besoin pour s'endormir.

    La peluche contient en effet un petit boitier qui diffuse des sons semblables à ceux que bébé entendait alors qu'il était encore dans le ventre de maman.

    Plus précisément, vous avez la possibilité de choisir entre 5 bruits blancs différents (testez celui qui convient le mieux à votre enfant) :

    Rythme cardiaque

    Son du sèche-cheveux

    Son de l'aspirateur

    Son de la pluie

    Son des vagues de la mer

     Le bruit blanc choisi peut être émis en continu pendant 12 heures, ou s'arrêter au bout de 60 minutes selon l'option choisie.

    Certaines peluches possèdent également un "capteur de sommeil" : le bruit blanc se remet à fonctionner lorsque votre bébé se réveille durant la nuit (le boitier capte les mouvements et les pleures de l'enfant, ce qui actionne automatiquement le bruit blanc - ce qui évite à maman ou papa de devoir se relever pour le remettre en route - merci myHummy).

     

     Les différents modèles et prix de peluches myHummy

    En plus de séduire par leur fonction première (apaiser bébé), les peluches myHummy ont l'avantage d'être esthétiques et d'exister en différents modèles afin que chacun en trouve à son goût.

    Trois grandes catégories de peluches (et de prix) vous sont proposées :

     La "Petite tête de Mascotte" (29€) existant en plusieurs coloris

    La Peluche myHummy - Des bruits blancs pour aider bébé à s'endormir : infos, avis et mode d'emploi

    Ce modèle a l'avantage d'être assez petit (16x15 cm) et donc facilement transportable, ainsi que de disposer d'un système d'attache arrière permettant de l'attacher facilement à un barreau du lit ou à une poussette. Ce modèle ne dispose pas du capteur de sommeil.

     La "Mascotte qui dort" (39€ ou 59€) 

    La Peluche myHummy - Des bruits blancs pour aider bébé à s'endormir : infos, avis et mode d'emploi

     

    Ce modèle existe avec ou sans capteur de sommeil, ce qui explique la différence de prix. Vous le trouverez également en plusieurs coloris.

     La "Mascotte" (69€) 

    La Peluche myHummy - Des bruits blancs pour aider bébé à s'endormir : infos, avis et mode d'emploi

     

    Il s'agit d'un modèle plus grand (19x36 cm), ayant la fonction capteur de sommeil. Plusieurs "versions" de la Mascotte existent. J'ai personnellement choisi la version "fille" (ci-dessous) :

    La Peluche myHummy - Des bruits blancs pour aider bébé à s'endormir : infos, avis et mode d'emploi

     

     

     Peluche myHummy : Où la commander ?

    La peluche MyHummy se commande facilement sur le site internet de myHummy.  voici le lien si vous habitez en France ou en Belgique : http://www.myhummy.de/fr/

    Il vous suffit d'ajouter dans votre panier la peluche choisie, de payer en ligne (de manière totalement sécurisée) et d'indiquer vos coordonnées.

    La peluche vous sera ensuite livrée dans les 3 à 5 jours ouvrables.

    Je vous le confirme, la peluche de la Boulette m'est parvenue sans encombre 4 jours après ma commande.

    La peluche vous est livrée dans un joli emballage, avec deux cartes, dont une contenant toutes les instructions nécessaires afin d'utiliser toutes les options de myHummy.

    La Peluche myHummy - Des bruits blancs pour aider bébé à s'endormir : infos, avis et mode d'emploi

     

     

     Peluche myHummy : Instructions et mode d'emploi 

     Pour celles ou ceux qui auraient égaré le mode d'emploi (normalement livré avec la peluche), le voici :

    Tout se règle via l'unique boitier (et bouton) qui s'insère facilement dans la peluche grâce à sa discrète tirette positionnée sur le côté de la peluche.

    La Peluche myHummy - Des bruits blancs pour aider bébé à s'endormir : infos, avis et mode d'emploi

     

    N'oubliez pas d'y insérer 3 piles (modèle AAA) au préalable.

     Pour allumer le boitier, appuyer 1 seconde sur le boitier (idem pour l'éteindre).

    Pour choisir le bruit blanc émit par la peluche, appuyer rapidement deux fois sur le boitier.

    Tous les deux clics, le son sera donc modifié.

    Le boitier se configure automatiquement avec la fonction "capteur de sommeil" (ce qui signifie que le bruit blanc diminuera progressivement pour s'arrêter totalement au bout de 60 minutes).

    Si vous désirez activer l'option "non-stop" (le bruit blanc sera émis en continu pendant 12  heures), appuyer rapidement 3 fois sur le boitier. 

    Il est également possible de régler le volume du bruit blanc, en maintenant le bouton appuyé afin d'obtenir le volume approprié.

     

    Mon avis sur la peluche MyHummy

     Bien sûr, mon avis sera complété une fois la peluche testée sur le sommeil de la Boulette.

    Mais ce que je peux déjà vous dire, après réception, c'est que :

    • Je ne regrette pas le modèle choisi ! La peluche est très jolie et toute douce (au moins, si elle n'aide pas la Boulette à faire ses nuits, elle aura au moins l'intérêt de décorer joliment sa chambre).
    • La commande a été facile, et les délais de livraison respectés. La peluche est bien emballée, et le paquet comporte un mode d'emploi.
    • Le système est pratique ! Le boitier se "range" facilement dans la peluche et se règle facilement : inutile de le sortir du ventre de myHummy pour le régler, il suffit d'appuyer dessus le nombre de clics nécessaires. De plus, grâce à ce système de rangement, la peluche est lavable en machine à 40° (reste à voir si elle elle restera toujours aussi nickel après plusieurs lavages).
    • Il ne faut pas s'étonner des bruits blancs émis par la peluche. Au début, il est difficile de reconnaître les différences entre les 5 bruits, et encore plus de s'imaginer que ce qui nous apparaît en tant qu'adulte comme des "grésillements" pourraient avoir un quelconque effet réconfortant sur nos petits bouts. Et pourtant, il parait que c'est normal...

     

    Moi je dis, il n'y a plus qu'à tester !

     (Un mois après... Le résultat ici ! )

     

    Sur le même thème :

    J'ai testé la peluche MyHummy : Mon avis sur la peluche "miracle" pour endormir les bébés 

    Mon bébé fait des nuits complètes ! (on y est !)

    Les problèmes de sommeil de bébé 

     

     


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  • Les nuits... L'éternel problème des mamans (du moins, de la maman de la Boulette)

     

     

    On aurait pu croire  qu'une fois le cap de la première année passée (j'avoue, le "on", c'est moi) aurait un effet positif sur les nuits de la Boulette.

    Mais ça aurait été trop beau.

    Car, en fait, depuis le jour de ses 12 mois (pile poil), c'est pire.

    Au lieu de se réveiller une fois pour avaler 150 ml de lait (en 58 secondes) entre 2h et 4h du matin (ce qui était, à peu de choses près son "rythme" normal - quand elle n'est pas malade entendons-nous), la Boulette se réveille maintenant 2 à 3 fois par nuit depuis une bonne semaine.

    Et pourtant, (attention grand scoop) la Boulette n'est actuellement pas malade.

    Elle s'endort relativement facilement et tôt, entre 19h30 et 20h00.

    Je l'entends généralement se réveiller et pleurer un peu vers 22 h (une fois sur deux, elle se rendort sans que je doive intervenir - notez que je suis à cette heure-là généralement endormie ou sur le point de l'être).

    Ensuite, hurlements entre 00h30 et 2h00. Premier biberon. Elle se rendort assez facilement ensuite.

    Et puis, entre 4h et 5h, second (ou troisième, c'est selon) réveil en pleure. Les premières fois, je me suis rendue directement dans sa chambre. Maintenant, je me rends directement dans la cuisine afin de préparer un deuxième biberon nocturne.

    Car oui, elle (re)boit encore une centaine de ml.

    J'ai tenté de la bercer pour apaiser ses pleures.

    Mais elle s'en fiche. Royalement même.

    Tout ce qu'elle veut, c'est boire.

    En mauvaise maman crevée qui ne souhaite qu'une chose, retourner dans son lit et ne plus entendre son bébé pleurer, j'ai vite cédé et lui donne donc une deuxième dose de lait.

    Alors, bien sûr, quand elle se réveille définitivement le matin (à 6 heures - 7h les meilleurs jours), elle ne veut plus de lait. Normal, elle n'a plus faim avec ce qu'elle a avalé pendant la nuit.

    Je tente (comme d'habitude) de trouver une raison à ce retour du second biberon (qui n'a clairement plus lieu d'être à 12 mois, on est bien d'accord), et j'ai plusieurs pistes.

    Option n°1 : elle a vraiment très soif. Et cela peut-être à cause de la tartine de pâté (oui elle adore le pâté et les rillettes, comme son pôpa) qu'elle engloutit tous les soirs en guise de dîner, vers 17h45 avant son bain et son biberon à 19h00. Il est vrai que le pâté, c'est plutôt salé. Et le salé, ça donne soif.

    Bref, je vais tester mon hypothèse en remplaçant le pâté par du fromage blanc nature et voir si ça change quelque chose au niveau de la fréquence des réveils.

    Option n°2 : la Boulette nous fait une poussée de croissance (la fameuse des 1 an). C'est un petit passage où elle a besoin de boire plus, et ça passera tout seul.

    Evidemment, bien que ça soit une hypothèse plausible, elle ne m'arrange pas, puisque je ne sais rien y faire (à part continuer à me lever plusieurs fois par nuit).

    Option n°3 : la Boulette couve quelque chose (mais depuis une semaine, ça fait long) et va bientôt nous déclarer de la fièvre, une otite ou je ne sais quel autre virus dont on se passerait bien.

    Hypothèse relativement peu plausible, quant à elle, puisque nous avons été chez le pédiatre il y à quelques jours, et nul signe de virus à l'horizon à l'auscultation.

    Option n°4 : la Boulette se réveille et ne parvient pas à se rassurer et à se rendormir seule. Elle réclame son biberon par habitude et parvenir à retrouver le sommeil.

    Mouais je sais, hypothèse hyper crédible. Et ça ne fait pas mes affaires. Car un biberon pour se rendormir, ça va (même si on s'en passerait bien), mais deux, ça commence à faire beaucoup. Et pour contrer cela, malheureusement, à part "sevrer" la nuit "de force" (et dans les cris, on parle de la Boulette), je ne vois pas d'autres solutions. Et je ne suis (toujours) pas prête à tenter l'expérience de jenesaispascombien de nuits blanches pour tenter d'y parvenir.

    J'ai donc (au cas où ce serait cette 4ème option qui serait la bonne), fini par commander la fameuse peluche "Myhummy" (vous connaissez ?). La peluche reproduisant des bruits dits "blancs" supposés apaiser les bébés.

    J'attends toujours de la recevoir. Et je vous en donnerai des nouvelles.

     

    En attendant, souhaitez moi de meilleures nuits que les précédentes !


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  • Il y a des jours comme ça...

     

    Il y a des jours comme ça où je resterais bien au lit.

    Des jours où je n'en peux tout simplement plus.

    Et où je donnerais beaucoup pour retrouver l'insouciance d'avant.

    Vous savez, les samedis matins où vous vous levez, et où vous n'avez rien de prévu de la journée. Aucune obligation. Les jours où vous pouvez faire ce qu'il vous plaît, décider à la dernière minute d'aller rejoindre des amis, faire un peu de shopping ou juste regarder un bon film confortablement installé sous une bonne couverture en pilou tout doux. Juste un peu de temps pour soi.

    Tout cela devient évidemment impossible lorsqu'on a un enfant. Encore plus lorsqu'on en a plusieurs. Et encore plus quand on une Boulette.

    Car les week-ends, chez nous, sont encore plus épuisants que les jours de semaine, qui sont déjà particulièrement éprouvants.

    La Boulette ne nous laisse au chéri et moi, aucun répit.

    Du lever (trop) matinal au coucher, il n'est pas question de s'asseoir.

    Une fois que je pose le pied par terre pour aller la chercher dans son petit lit, c'est parti...

    Je sais que je ne disposerai plus d'une minute de libre jusqu'au soir, lorsqu'elle acceptera de s'endormir.

    Qu'il faudra que je supporte avec patience ses cris de mécontentements, ses gémissements constants, ses réclamations dont je ne comprends pas toujours le sens.

    Que je reste aux aguets, à chaque minute, pour tenter d'anticiper le prochain hurlement.

    Que je reste calme en toute circonstances, même si je bouillonne intérieurement.

    Que je sois inventive et regorge d'imagination pour trouver de nouvelles activités, de nouveaux jeux, de nouvelles occupations afin d'attirer l'attention de la Boulette et ainsi diminuer le nombre de plaintes de sa part.

    Que je sois forte aussi physiquement, pour arriver à la porter dans mes bras lorsqu'elle a décidé que le sol était devenu un ennemi.

    Heureusement, la Boulette a ses bons jours, aussi.

    Des jours où elle râle moins (en tout cas pas à longueur de journée), où elle est capable de s'occuper seule (même si je suis toujours présente dans la pièce) plus de 2 minutes, où elle rigole aux éclats quand je fais des grimaces, où elle joue à cache-cache avec le chat et s'en amuse...

    Ces jours sont des bénédictions. Ils me font tenir. Mais rendent encore plus durs les lendemains où l'on ne sait pour quelle raison obscure la Boulette devient ce bébé geignard et hypersensible.

    On dit souvent qu'il n'y a pas d'enfant difficile, juste des parents fatigués, stressés et qui manquent de temps pour accorder à leur progéniture l'attention dont ils ont besoin.

    Je ne peux que valider, du moins en partie, cette théorie puisque lorsque les nuits sont mauvaises et que je suis épuisée avant même de sortir du lit le matin, où lorsque je suis malade, il m'est encore plus difficile de supporter et de répondre aux frustrations de la Boulette. Tout est plus dur, tout demande plus d'énergie et d'efforts. Par contre, je dédie toujours tout mon temps à la Boulette, même lorsqu'il y a 1000 autres tâches qui m'attendent. 

    Mais, pas question de se culpabiliser outre mesure non plus.

    Je persiste et signe : il existe des enfants plus difficiles que d'autres. Ou du moins plus exigeants. Et la Boulette en fait partie. Indéniablement.

    Vous allez me dire que je n'ai qu'un enfant. Et que de fait je n'en sais forcément rien.

    Or, je ne suis pas ignare non plus. J'ai un filleul dont je me suis très régulièrement occupée lorsqu'il était bébé (même les nuits) avant d'être maman. Et je vois le comportement des autres enfants.

    Et je le crie encore une fois haut et fort :  il y a des bébés calmes, qui pleurent moins, dont le caractère est plus souple. Des bébés qui n'hurlent pas dans leur chaise haute ni quand on ne répond pas à leur demande dans les 6 secondes. Des bébés plus autonomes, moins demandeurs.

    Bref, il y a des enfants plus difficiles que d'autres à gérer. Et ce qu'on leur dédie 100% de notre temps ou la moitié. Qu'on soit un parent fatigué ou qui pète la forme.

    Car chaque bébé a sa personnalité et ses besoins propres, indépendamment du comportement de son parent, même si celui-ci peut influencer ses réactions.

    La Boulette elle a un caractère bien trempé. Un même geste de ma part va l'indifférer un jour et la faire hurler de mécontentement de lendemain.

    Mais au moins, j'ai appris à reconnaître très vite (dès le réveil en fait) ses bons et mauvais jours. Plus facile d'anticiper la journée et d'adapter les activités en fonction de son humeur. 

    Je n'échangerais ma fille contre rien au monde.

    Mais un peu de répit serait parfois le bienvenu.

    C'est certain.

     

     


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