• Reprise du travail en vue ! (Heeeeeelp !)

     

     

     

    Et oui, ça y est, enfin...

    Dans moins de 3 jours, je reprends la route vers le chemin du boulot.

    Après plus d'un an d'arrêt, cette reprise m'angoisse et m'excite à la fois.

    Revoir les collègues (sympas, pour la plupart), retrouver une vie sociale, faire autre chose de mes journées que dormir/faire le ménage/les courses/les biberons/changer des couches/porter mon bébé dans mes bras/faire des machines/communiquer en "areuh-areuh"(la liste est encore longue).

    Ca c'est le côté excitant.

    Et puis, il y a le côté flippant.

    Comment diable vais-je réussir à gérer 2 heures de trajets par jour, un lever très matinal, une journée de boulot harassante, les aller-retours à la crèche, le bain de la Boulette, son repas, la mise au lit, les nuits ET tout ce que je fais en tant normal quand elle est à la crèche (voir la liste ci-dessus), et que je ne saurai donc plus faire en journée puisque je serai au bureau ?

    Je sais ce que vous pensez : c'est le lot quotidien de toutes les mamans (et encore, toi, tu n'en as qu'un, de bébé).

    Et vous avez bien raison.

    Mais voilà, mon côté angoissé/maniaco-organisée qui a peur de ne pas pouvoir tout gérer convenablement et la fatigue accumulée jusqu'ici m'angoissent.

    J'ai peur de ne pas y arriver.

    Même si mon côté rationnel me dit que ce n'est qu'un nouveau rythme à prendre et que tout se passera probablement très bien, je ne peux m'empêcher, comme à mon habitude, de me foutre la pression.

    Vais-je tenir le coup ? Suis-je assez forte, maintenant ?

    Ais-je suffisamment récupéré suite aux premiers mois épuisants et au stress accumulé ?

    La réponse ne saurait tarder.

     


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  • Bonne année 2017 ! Les bonnes résolutions de la Boulette et de sa maman

     

     

    Je sais je suis en retard de 10 jours pour vous souhaiter tout le meilleur pour cette nouvelle année qui débute...

    Mais ça y est, enfin, les belles-mamans, cousins, cousines, beau-frère & co ont retrouvé leurs pénates françaises (et moi, mon appartement sans qu'il soit envahit - je suis toujours ravie quand ils arrivent, mais aussi quand ils repartent - devenir maman ne m'a pas ôté mon côté "j'aime être tranquille chez moi").

    Je retrouve donc un peu de temps, après ces 3 semaines de festivités en famille.

    Le temps pour moi de regarder vers cette nouvelle année, qui s'annonce, une nouvelle fois, riche en changements, en émotions, et en bonnes résolutions.

    La reprise au travail se profile (pas trop tôt, diront probablement certaines), après 1 an d'arrêt complet.

    D'abord pour cause de MAP qui m'a valu d'être arrêtée à partir du 5ème mois de grossesse. Ensuite, pour cause d'épuisement, d'amaigrissement important suite aux difficultés rencontrées avec la Boulette à partir de sa naissance.

    Une grande page qui se tourne donc. Une nouvelle qui s'annonce. Et que j'appréhende un peu.

    Je vais devoir gérer les nuits, les allers-retours à la crèche, 2 heures de trajet par jour pour aller et revenir du boulot, et bien sûr, une fois rentrée, la Boulette.

    Mais je suis prête. Car la Boulette semble avoir pris de bonnes résolutions pour cette nouvelle année, elle aussi.

    Depuis 2 nuits, la Boulette, en effet, ne se réveille plus la nuit (oui oui, vous avez bien lu - moi non plus j'en reviens pas).

    20h - 6h30

    Alors, bien sûr, en matière de sommeil de bébé, rien n'est jamais acquis.

    La reprise en crèche, après 3 semaines d'arrêt, et le retour au calme sans agitation permanente, y est sans doute pour quelque chose.

    Mais, au moins, je sais maintenant que la Boulette est capable de tenir une nuit complète sans manger.

    Et ça, c'est un grand pas.

    L'année 2017 s'annonce bien. Elle sera remplie de grandes évolutions pour la Boulette.

    Marcher, parler, arrêter de râler (oui j'y crois).

    Grandir tout simplement.


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  • Maman à bout de souffle a besoin d'air !

     

     

    Pffff que c'est dur d'être maman !

    Zéro répit.

    Zéro nuit complète.

    Zéro énergie.

    Je ne sais pas si c'est la Boulette qui est particulièrement épuisante, ou si c'est le lot de toutes les mamans, mais voilà maintenant bientôt 8 mois que j'attends un break.

    Un moment de far niente (et quand je dis far niente, je veux dire vraiment rien foutre, sans rien avoir à penser, à faire, ou encore sans être crevée et se dire "faudrait que je dorme sinon je tiendrai pas le coup").

    Je me souviens lors des 4 premiers mois harassants où la Boulette ne lâchait pas mon sein ni mes bras plus de quelques minutes par jour, je me disais : "Allez, courage, dans 1 mois ou 2 on en parlera plus ! La Boulette fera ses nuits, toi aussi, et tu péteras la forme !".

    Mouais, ben on y est toujours pas, après 8 mois d'espoir.

    Si la passade "J'hurle nuit et jour et je ne quitte pas le sein de maman pour cause RGO" est définitivement derrière moi (et heureusement, sinon je n'aurais pas donné cher de ma peu), d'autres aventures difficiles sont venus prendre sa place : des virus à n'en plus finir, entre autres, qui rendent compliqué le repos auquel j'aspire enfin.

    Ces virus (dont la moitié ont été transmis à la maman de la Boulette - qui n'avait pas besoin de ça) anéantissent les petits mais réels progrès de sommeil nocturne de ma fille, qui était parvenue ces 10 derniers jours à ne se réveiller plus qu'une fois par nuit (malgré un réveil définitif très très matinal - comptez 6h00 les bons jours).

    De plus, ils mettent en avant le caractère particulier de ma fille (car oui, je ne peux pas non plus tout attribuer aux petites maladies) qui, comme tout enfant (ou homme - soyons réalistes), devient particulièrement pénible lorsqu'elle est malade.

    Couinements intempestifs, refus de s'occuper seule (même 3 minutes), bras non stop, impatience, râlements constants.

    Je dois me battre avec elle pour tout : la faire manger, la soigner, la faire dormir.

    Et, malheureusement, le pire, est que, même lorsqu'elle est bien (ce qui devient de plus en plus rare), je constate que la Boulette conserve ses traits de caractère bien trempés.

    Elle doit toujours être occupée, stimulée afin qu'elle ne râle pas.

    Elle hurle quand elle a faim et ses pleures cessent seulement lorsqu'elle sent la tétine dans sa bouche.

    La changer est une épreuve : elle se tortille dans tous les sens et gare à moi si je tente de la remettre en place (hurlements de mécontentements assurés !).

    Pour pouvoir l'habiller sans trop de couinements, je dois faire preuve d'une imagination débordante afin de sans cesse la distraire (jamais 2 fois avec la même technique, non non non !).

    La Boulette aime être dans le bain, mais l'en sortir, l'essuyer, et lui enfiler body et pyjama semble lui provoquer une souffrance ingérable nécessitant des pleures inconsolables (oui, ma fille est une comédienne).

    La coiffer, nettoyer ses oreilles ou même lui essuyer la bouche après sa panade provoque couinements de mécontentements...

    En 2 mots : La Boulette sait ce qu'elle veut et surtout ce qu'elle ne veut pas, et se fait clairement comprendre.

    Pour un parent en pleine forme et en possession de toutes ses capacités, c'est fatigant.

    Mais pour un parent déjà épuisé, c'est juste éreintant.

    J'aspire donc à un break.

    Un moment sans virus, sans râleries, sans pleures, sans réveils nocturnes.

    Un moment pour me ressourcer.

    Pour ne penser qu'à moi, moi qui me suis mise entre parenthèse depuis la MAP pour le bien-être de ma fille.

    Pour dormir une nuit complète, sans entendre hurler dans le baby-phone toutes les 3 heures.

    Juste un break. Juste souffler.

    Un bol d'air, pour pouvoir affronter ce qui nous attend encore.

     

     

     

     


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  • Avant d'être maman... J'avais des principes, mais je n'y connaissais rien !

     

     

    Vous connaissez probablement l'adage "Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants".

    Plus le temps passe, et plus je dois me rendre à l'évidence : être maman, ça change bien des choses.

    Avant la Boulette, j'avais, comme toute femme qui se respecte, des principes bien établis sur les enfants, leurs éducation, et les "moi je ferai comme si ou comme ça, et surtout pas comme ça".

    Après tout, un bébé, il dort, il mange et il chie. C'est pas compliqué à gérer quand même !

    Moui, bon, quelques mois à peine après la naissance de ma fille, je le reconnais humblement : je n'y connaissais rien. Et mes beaux principes, ils appartiennent désormais à la classe des futures mamans bien pensantes qui changeront d'avis une fois leur bébé sorti de leur ventre.

    Et encore, la Boulette n'a que 5 mois. Imaginez donc le nombre de principes qu'il me reste encore à évincer !

    Jusqu'à présent, à peu près rien de ce que ma petite tête de femme organisée avait imaginé ne s'est déroulé comme prévu...

     

     

    Tout d'abord, un bébé, ça ne dort pas "comme un bébé". Non. Un bébé ça se réveille, et ça ne s'endort pas une fois la tête posée sur le matelas. Ca ne dort pas 12 heures de suite et non, et même quand il finit par s'endormir, il ne suffit pas qu'il dorme pour que tu dormes (même si t'aimerais bien)

    Un bébé ça pleure. Et pas simplement parce qu'il a faim. Ca pleure, et ça hurle même. Et tes bras parfois ne suffisent pas. Il faut trouver la cause des hurlements. Et ne pas t'énerver. Rester zen. Ne pas avoir envie de t'arracher les oreilles pour ne plus l'entendre.

    Un bébé, ça chie certes, mais pas toujours comme il faudrait. Parfois c'est trop vert, parfois c'est trop liquide, parfois trop dur, et parfois même ça ne sort pas et nécessite l'intervention de massages grappillés en urgence sur Youtube. 

    Je pensais aussi qu'un bébé ça mangeait à heure à peu près fixe. Sauf que quand tu allaites, ton bébé il mange un peu n'importe quand... Le joli planning que tu avais établi avant que ton bébé se pointe, tu le ranges alors soigneusement aux oubliettes.

    Avant d'être maman, je pensais qu'un bébé ça dormait un peu partout : en voiture, en poussette, dans un lit parapluie... Et qu'il était donc facile de continuer à mener une vie sociale à peu près correcte puisque, quoi qu'il arrive, ton bébé s'endormirait n'importe où et suivrait le mouvement. Mouais... Ca, c'est dans les films (ou chez les mamans très très chanceuses qui n'en ont probablement pas conscience). Ma Boulette à moi elle hurle en voiture, hurle en poussette, et ne s'endort que contre sa môman chérie.

    Je pensais aussi qu'une fois l'heure de la diversification venue, je prendrais le temps de préparer amoureusement à mon bébé des petites panades de fruits et de légumes bio "home made" qu'elles apprécieraient alors à sa juste valeur. Sauf que parfois, tu as beau être la mère la plus organisée du monde et avoir tout sous la main, tu n'as juste pas trouvé le temps d'éplucher, laver et mixer tes légumes avant que ton bébé hurle de faim. Alors tu ravales ton principe et tu sors un petit pot (qui, au passage, plaît beaucoup à la Boulette - c'est là que tu te demandes pourquoi tu te fais chier habituellement).

     Avant d'être maman, je pensais que je ferais partie de ces mères qui, bien que jeune maman, continuerait à prendre du temps pour elle. Avoir un bébé c'est bien, mais il faut rester belle et féminine et ne pas consacrer 100% de son temps à son petit bout. Un bien beau principe, mais très difficilement applicable. Car en ce qui me concerne, les quelques moments de liberté dont je dispose, je les rentabilise en ménage/sommeil/shopping pour bébé, et non en séances chez l'esthéticienne (bien que, je vous le concède, j'en aurais bien besoin).

    Avant, je pensais que mon bébé allait dormir dans son petit lit, et dans sa chambre. Le cododo, ça flingue un couple, et c'est pas sain pour bébé qui développera une relation fusionnelle avec sa mère. Ha ha ha ! A bientôt 5 mois, la Boulette dort toujours contre sa maman dans le lit parental, et bien que je tente de l'habituer à dormir petit à petit dans son petit lit collé au nôtre, je dois bien l'avouer : j'aime sentir mon bébé contre moi toute la nuit.

     Avant, je pensais allaiter 3 mois tout au plus, et sevrer mon bébé qui serait ravi de passer au biberon. La Boulette a 5 mois, et je l'allaite toujours (et j'aime ça).

     

     

    En bref, avant j'avais des principes, et maintenant, j'ai un enfant.

    Je ne suis plus la même. J'ai changé. Ma fille m'a changée.

    Et je n'en suis que meilleure.

     

     


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  • La Boulette en vacances - Part 3 - Ou comment faire la guerre à la voiture

     

    Et dire qu'il y a un peu plus de deux mois, je publiais un billet dans laquelle je bénissais ma 207 car elle faisait taire les hurlements de la Boulette...

    Depuis lors, les choses ont bien changé (mais pas en bien cette fois).

    La Boulette et la voiture (d'ailleurs, voiture ou poussette, même combat) ça fait 3.

    Et le petit mobile de marque accroché à son siège-auto (qui m'a coûté la peau des fesses, en passant) n'y change rien...

    Non, la Boulette, en voiture, elle hurle 9 fois sur 10.

    Alors, en vacances, pour aller se promener (un peu) ou juste pour aller s'approvisionner en produits sans PLV (lucky me), il faut bien calculer son coup.

    L'idéal ? Y aller juste après que la Boulette ai dormi (et donc, si vous avez suivi les billets précédents, en balancelle ou en porte-bébé - la Boulette fait aussi la guerre au lit). Oui sauf qu'en sortant d'une sieste, la Boulette a faim. Il faut donc la nourrir rapidement faute de quoi elle se remet à vocaliser la frustration de son petit estomac vide.

    Donc, une fois nourrie, hop dans le siège-auto. Maman doit se mettre à l'arrière, pour tenter d'occuper la Boulette et de retarder ainsi au maximum les hurlements.

    Tout un programme donc, qui, deux fois sur trois, n'aboutit à rien d'autres qu'à des pleures inconsolables qui nous oblige à faire des pauses régulières aux abords des routes sinueuses de la campagne Lotoise afin que la Boulette ne s'étouffe pas avec ses sanglots...

    Aaaah les vacances... On ne s'en remet pas !

     


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