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    Ca y est, la Boulette a 4 mois passé.

    Sous les conseils avisés de notre pédiatre et en vue d'améliorer ses problèmes de reflux, nous débutons la diversification alimentaire de la Boulette.

    Et quoi de mieux qu'une semaine entière avec papa et maman en vacances dans le Lot pour débuter ce changement en douceur ?

    Enfin... En douceur... Tout est relatif.

    Car la Boulette ne mange pas ses panades de légumes... Elle les dévore !

    Ce qui, évidemment, émoustille son papa fin gourmet et cuisinier qui de fait s'éclate à lui faire goûter ses préparations.

    Me voilà à devoir les freiner, tous les deux !

    Car si je suis ravie que la Boulette partage l'appétit et les papilles gustatives de son papa, je suis également toujours un peu anxieuse quant aux facultés de son système digestif à assimiler ces nouveaux aliments.

    Mais jusqu'alors, je dois dire que son petit estomac à l'air de tenir le choc, et que son reflux semble s'améliorer lui aussi.

    En quelques jours, la Boulette a donc déjà pu découvrir la courgette verte, la jaune, le céleri, la carotte, la courge spaghetti, le basilic (j'ai interdit au Chéri de mettre du sel, du coup il se rattrape comme il peut - Faut que ça ait du goût Chérie... Mouais), la poire et la banane.

    Elle goûte à tout, aime tout... Mais ce qu'elle semble apprécier le plus est la petite goutte de fromage crémeux de brebis que son pôpa n'a pu s'empêcher de lui proposer...

    Moi qui craignais que la Boulette ai mon petit appétit et mon dégoût pour beaucoup d'aliments, il semblerait que de ce côté, elle tienne plutôt du côté paternel !

     

     


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  • Les vacances de la Boulette - Part 1 - La balancelle

     

     

    Aaah les vacances...

    Il y a le ciel, le soleil et la mer la balancelle.

    Une véritable révélation.

    Les vacances avaient pourtant plutôt mal commencé.

    Car oui, la Boulette, comme tous les bébés et les enfants d'ailleurs, est plutôt du genre désagréable lorsqu'elle est fatiguée.

    Sauf que la Boulette, contrairement à beaucoup de bébés, ne couine pas lorsqu'elle est désagréable. Non. La Boulette hurle.

    Et rien mais RIEN de ce que nous avons tenté le lendemain de notre arrivée pour lui faire faire la sieste n'est parvenu à faire lâcher prise à la Boulette. Ni la voiture (huuuuuuurlements), ni la poussette (huuuurlements bis), ni le sein (pas de hurlements cette fois, mais des gémissements mécontents), ni les bras ni même le porte-bébé généralement salvateur n'en sont venus à bout.

    Bref, le Chéri et moi, nous étions bien embêtés. Nos vacances semblaient bien compromises puisque nous ne pouvions ni sortir nous promener ni nous reposer un peu (puisque même le sein était rejeté).

    Nous avons donc supporté une Boulette désagréable, épuisée, toute la journée, jusqu'au moment du coucher où, miracle, le sommeil a fini par emporter la Boulette avec lui grâce à mon téton magique.

    Le lendemain, un chouia plus reposés mais toujours aussi anxieux à l'idée de savoir comment nous allions parvenir à endormir la Boulette pour sa prochaine sieste (qui survient généralement 45 minutes après son réveil du matin - oui oui), je suis allée, Boulette au bras, me promener aux abords de la jolie piscine au fond du jardin de notre petite maison de location.

    12 tours de piscine plus tard, les jambes ankylosées et les bras lourds, je me suis assise, la Boulette parfaitement réveillée sur mes genoux (et couinante, évidemment), sur la balancelle ornant le bassin bleu.

    3 balancements plus tard, sentant les muscles de la Boulette se détendre, j'ai risqué un coup d’œil furtif et là... miracle, la Boulette dormait.

    Profondément.

    Paisiblement.

    Et ça a duré, duré, duré... deux heures durant.

    Pas question d'arrêter de se balancer, bien sûr, ou même de ralentir le rythme soutenu que j'avais initié, au risque de réveiller la Boulette.

    Mais qu'importe, elle dormait.

    Et y dort depuis lors, pour la plupart de ses siestes.

    Me permettant ainsi de me reposer aussi, malgré tout.

    Conclusion :

    Je pense sérieusement à investir dans une balancelle de jardin dès notre retour au pays.

     

     

     


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  • Ces abréviations qui ne me quittent pas

     

     

     

    Vous avez remarqué vous aussi que la vie d'une future maman, puis d'une maman, est peuplée d'acronymes ?

    Alors qu'on se croit débarrassé de l'un, un nouveau arrive, remplaçant l'autre, signant l'arrivée dans une nouvelle ère que l'on pense toujours plus facile à traverser que la précédente.

    Et pourtant, de nouvelles abréviations surviennent, et régissent ton monde, à nouveau.

    Certaines chanceuses traversent ces étapes sans les connaître.

    Pour ma part, j'ai l'impression de les avoir toutes rencontrées.

     

    Quand j'attendais inlassablement de tomber enceinte, tout d'abord, il y a eu  les TO (test d'ovulation), les TG ( test de grossesse), les CT (courbe de température), les PDS (prise de sang), la PMA (procréation médicalement assistée), les FIV (fécondation in vitro) et les IAC (insémination artificielle), les calculs de J et de DPO (day post ovulation).

    Une fois enceinte, il y a eu les taux HCG, les PDS encore, la MAP (menace d'accouchement prématuré)...

    Et maintenant que ma Boulette est enfin dans mes bras, voici que je dois faire avec les acronymes BABI (bébé aux besoins intenses), RGO (reflux gastro-oesophagien) et APLV (allergie aux protéines de lait de vache).

    Ces mini-mots, ces petites lettres qui n'ont l'air de rien et qui ne veulent rien dire aux non initiées ont fait et font partie de notre histoire, à la Boulette et moi.

    Je ne regrette rien. Je suis même parfois fière d'avoir traversé toutes ces étapes pour parvenir à avoir mon petit moi, ma merveille.

    Mais parfois, après une nuit entrecoupée de réveils toutes les 45 minutes, après une journée à avoir dû gérer seule les crises et hurlements de la Boulette, après l'avoir portée toute la journée en marchant de long en large, oui parfois, je me dis que je n'ai pas eu le parcours le plus facile. Et que tous ces acronymes, j'aurais préféré ne jamais avoir à en connaître la signification.

     

     


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  • Mon bébé (presque) parfait

     

     

    Ma fille fait partie des bébés mignons (ne me dites pas qu'ils le sont tous, c'est faux). Ceux du genre qu'on voit dans les publicités pour les couches et les lingettes.

    Mais je dois bien reconnaître en toute objectivité que mise à part cette atout physique indéniable, la Boulette est loin d'être un bébé dont la majorité des futures mamans rêvent quand elles imaginent leur vie avec leur enfant.

    Alors bien sûr, ma fille pourrait bien être le pire bébé du monde que je n'en aurait que faire. Je l'aime à point c'est tout. Mais, certains jours, je prendrais bien une pause de la Boulette.

    Style j'oublie tout pendant deux heures et je vais faire du shopping, une manucure ou plus simplement je fais une bonne sieste. Sauf que ce genre de moment, quand tu deviens la maman d'une Boulette comme la mienne, tu oublies pendant quelques mois... Vous allez comprendre pourquoi.

     

    La Boulette se réveille toutes les heures la nuit (deux quand les nuits sont bonnes - je les compte sur les doigts de ma main).

    La Boulette ne pleure pas pour exprimer ses besoins. Elle hurle.

    La Boulette déteste la voiture. Au bout de 100 mètres, la Boulette utilise son moyen d'expression favori (le hurlement) pour que maman s'arrête et la calme, réduisant ainsi les sorties maman/bébé à néant.

    La Boulette ne dort pas dans son lit. Non. Elle dort avec maman (sur maman de préférence d'ailleurs), accrochée à son sein.

    La Boulette ne veut pas boire au biberon (et hurle quand on approche l'objet du délit de sa jolie bouche en coeur).

    La Boulette fait des micro-siestes de 15 minutes dans les bras de papa ou dans le lit au sein de maman.

    La Boulette ne supporte pas d'être posée plus de quelques minutes par jour. Les bras, les bras et les bras.

    La Boulette tolère le porte-bébé depuis quelques jours, mais seulement si maman marche vite, et chantonne en même temps (si maman s'arrête, elle hurle - vous commencez à comprendre).

    La Boulette a besoin d'être stimulée tout le temps (sinon...).

    La Boulette a du reflux et des gazs continuellement (ces derniers d'ailleurs nous réveille souvent en sursaut la nuit - quand par miracle nous dormons).

    La Boulette a besoin de tétouiller le sein de maman une heure minimum (on a été jusqu'à deux fréquemment) pour s'endormir le soir (le tout pour se réveiller 1 heure après si vous avez suivi). 

    La Boulette est réveillée par le moindre micro bruit (un froissement de drap, une mouche qui vole, le voisin du dessus qui aurait le malheur de tirer la chasse d'eau...) - la séance de tétouillage est alors à reprendre du début. 

     

    Je m'arrête ici car la liste est encore longue (et aussi parce que la Boulette réclame - encore). Mais vous l'aurez vite compris, mon bébé (qui s'apparente à un BABI) est épuisant. Un trésor. Une merveille. Mais épuisant...


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  • Lamentable échec

     

     

     

    Prendre ton courage (et ton bébé) à deux mains pour te rendre chez cette célèbre enseigne pour bébé commençant par un O et se terminant par un A.

    En jeune maman toujours organisée, faire la liste des éléments qui te semblent indispensables à ta Boulette (si vous voulez tout savoir : une tute (oui j'ai encore l'espoir qu'en changeant de marque pour la 11ème fois elle sera acceptée...), une assiette et des couverts pour la diversification prévue dans 2 semaines, un doudou et un anneau de dentition.

    Allaiter la Boulette et attendre une période calme pour te mettre en route.

    Trouver ta carte de cliente qui te donne 50% de réduction et la mettre dans le sac à langer.

    Installer la Boulette dans son siège-auto et constater à sa moue désapprobatrice qu'elle ne semble pas d'humeur à aller faire du shopping.

    T'arrêter entre le point A (ton appartement) et le point B (O*******A) - distance entre le point A et B = 1,6 km - pour calmer ta Boulette qui s'était étouffée à force d'hurler sa désapprobation.

    Arriver au point B, sortir la poussette, ton sac à langer (enfin, le sien, on se comprend) et installer la Boulette (qui s'époumone toujours) sur ses roues.

    Laisser tomber l'espoir que la Boulette se calmera toute seule dans sa poussette et la prendre dans un bras (l'autre servant à slalomer tant bien que mal la poussette entre deux rayons).

    Parcourir l'ensemble du magasin et parvenir à trouver tes articles en un temps record (parce que 5 kilos à bout de bras, mine de rien, c'est lourd).

    Arriver à la caisse et te réjouir parce qu'il n'y à qu'une personne avant toi.

    Ravaler ta joie quand tu constates que cette personne en a pour 267€ de fringues.

    Prendre ton mal en patience pour que ton tour arrive enfin.

    Poser tes articles sur le comptoir (non non pas la Boulette), chercher d'une main, à tâtons, ta carte de fidélité.

    La trouver, la sortir, chercher ton portefeuille.

    Constater que tu l'as oublié sur ton canapé en cherchant ta carte de fidélité.

    Rentrer chez toi bredouille.

     

     

     


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