• Difficultés de conception : Je suis maman, mais je n'oublie pas

     

     

    Je suis maman depuis bientôt 1 an (déjà?).

    Et je me souviens, comme si c'était hier, de cette ligne rose apparue sur un TG fait à la va-vite et sans aucun espoir.

    Je l'ai attendue longtemps, cette deuxième ligne.

    Moins que beaucoup d'autres femmes, certes.

    Mais suffisamment pour que chaque annonce de grossesse me fasse l'effet d'une lame plantée au coeur de mes entrailles.

    L'attente, toujours trop longue. Les cycles qui s’enchaînent. Les examens et la PMA. Les inséminations qui échouent.

    Et toujours ce sentiment de vide intérieur et de désespoir que seules les femmes qui ont trop attendus avant de devenir mère peuvent comprendre.

    Lorsque je suis finalement tombée enceinte, naturellement qui plus est, ces sentiments se sont envolés comme par magie, laissant place à un bonheur intense et une excitation non contenue.

    C'était enfin mon tour.

    J'allais pouvoir tourner la page sur ces longs mois d'attente, durant lesquels je ne vivais que pour une chose : tomber enceinte.

    Et pourtant.

    Nous voici 1 an après la naissance de la Boulette.

    Bientôt 2 ans se sont écoulés depuis la découverte du test positif.

    Mais je ne parviens toujours pas à oublier.

    Aujourd'hui, quand une connaissance m'apprend sa grossesse, arrivée rapidement et sans fausse note, une part de moi se réjouit pour elle.

    Mais une autre partie se sent flouée. Déchirée par une douleur ancienne qui refait surface, aussi forte qu'à l'époque où j'attendais en vain de devenir maman.

    Je la ravale. Difficilement. Et me retiens de crier : "Tu n'imagines pas la chance que tu as". 

     J'envie cette insouciance que je n'ai pas connue.

    Et que je connaîtrai jamais.

     

     


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  • Comment tomber enceinte rapidement ? Les conseils d'une ex infertile

     

     

    Ça y est, vous avez arrêté votre contraception ! Objectif : tomber enceinte, et si possible, rapidement.

    Mais les mois passent, et malgré toute la bonne volonté que vous mettez dans vos parties de jambes en l'air avec Monsieur, vos règles reviennent, immanquablement...

    Les tests de grossesse n'affichent jamais cette deuxième put*** de deuxième barre, et l'excitation du début des essais se transforme peu à peu en désespoir et inquiétude.

    Cette déception, où que vous en soyez dans la durée de vos essais, je l'ai connue.

    Alors je vous vois venir : "Elle va nous donner des conseils pour tomber enceinte rapidement ? Elle, la fille qui a mis 18 mois pour décrocher un test de grossesse positif ?"

    Et bien oui. Car, au plus la durée des essais est longue, au moins la conception et la fertilité conservent leurs secrets.

    Notez bien que je ne vais pas vous donner une méthode miracle pour tomber enceinte dès votre prochain rapport. Tout simplement parce qu'il n'en existe pas. Par contre, il est possible d'augmenter ses chances, en appliquant un certains nombres de conseils...

     

    1.  Ayez des rapports au bon moment !

    Copuler pour concevoir, oui ! Mais pas n'importe quand...

    La femme n'est fertile que quelques jours par cycle menstruel, autour de l'ovulation (c'est-à-dire lorsque l'un de vos deux ovaires libère un ovule).

    Les 3 jours précédents l'ovulation, le jour J, et les 24 heures suivants l'ovulation sont donc les quelques jours durant lesquels vous aurez le plus de chances de concevoir un petit nous.

    Même si ces quelques jours ne doivent pas devenir les seuls moments câlins du mois, ils sont à privilégier lorsque vous désirez tomber enceinte rapidement.

     

    2. Ciblez le jour de votre ovulation

    En théorie (et je dis bien en théorie), l'ovulation survient le 14ème jour du cycle féminin (comprenez le 14ème jour suivant le début de vos dernières menstruations).

    Or, il s'agit-là d'une moyenne. Chez beaucoup de femme, l'ovulation survient plus tard, voir plus tôt au cours du cycle.

    Difficile parfois donc de cibler parfaitement le jour de son ovulation.

    Mais certaines méthodes existent pour vous faciliter la tâche !

    C'est le cas, notamment, des tests d'ovulation (TO) qui vous indiquent votre ovulation avant que celle-ci ne survienne. Pour plus d'informations sur le fonctionnement de ces tests et les différents types de tests d'ovulation existants, cliquez ici.

    D'autres méthodes, moins fiables, comme la méthode de la courbe de température, consistant à noter votre température chaque matin (le jour de l'ovulation étant généralement le jour où votre température corporelle est la plus basse), peuvent également être utilisées.

    Elles sont cependant le désavantage de cibler le jour de votre ovulation après que celle-ci ai eu lieu. Or, sachez-le, vous augmentez vos chances de tomber enceinte si vous avez des rapports durant les 48 heures précédents le jour J plutôt que durant les 2 jours suivants...

     

    3. Améliorez votre hygiène de vie

    C'est bien connu, et pourtant, nombreuses sont celles d'entres-nous qui n'y prête guère attention lors de leurs essais bébé.

    Diminuez votre consommation d'alcool, mangez sainement et de manière équilibrée, évitez le tabac et pratiquez une activité physique régulière (hors sport de chambre - ce serait trop facile).

    Ces quelques règles amélioreront votre hygiène de vie, et, par là même, vos chances de tomber enceinte plus rapidement (c'est scientifiquement prouvé !).

     

    4. Lâchez prise !

    Je sais bien... Plus facile à dire qu'à faire... Surtout quand les essais s'éternisent ! La preuve ici !

    Et pourtant, relâcher la pression, se détendre et ne pas (trop) y penser sont des éléments cruciaux pour que ça fonctionne ! L'esprit a sur le corps une influence très importante.

    Saviez-vous, par exemple, que beaucoup de femmes qui rencontrent des difficultés à concevoir parviennent à tomber enceinte naturellement pendant leurs vacances ?

    C'était mon cas, moi qui ai tout tenté (notamment la PMA) pour tomber enceinte sans y arriver. Je suis finalement tombée enceinte le seul mois (parmi les 18 cycles d'essais) où j'ai relâché la pression, où je me suis dit "ce mois-ci, cocotte, on ne tente rien". Et, bien sûr, j'étais en vacances. Détente, rire, soleil et bonne humeur ont finalement eu raison de mon infertilité (notez cependant que mon utérus et ses ovaires ne présentaient aucun dysfonctionnement, tout comme les spermatozoïdes de mon cher et tendre). Si mon histoire vous intéresse, n'hésitez pas à consulter la catégorie Mon combat pour tomber enceinte : La PMA.

     

    5. Augmentez vos chances de tomber enceinte grâce à l'homéopathie

    L'homéopathie a, chez certaines, fait ses preuves pour augmenter la fertilité, aussi bien chez l'homme que chez la femme.

    N'hésitez pas à consulter un homéopathe. Certains d'entres-eux sont spécialisés dans les problèmes de fertilité et vous donneront des conseils personnalisés en fonction de votre situation et de vos éventuels problèmes physiques causant ou participant à vos difficultés à concevoir.

    J'ai personnellement testé l'homéopathie. Si cela ne ma pas permis de tomber enceinte, j'ai cependant vu une différence notoire entre les cycles avec et sans granules.

    Cycles plus réguliers grâce au Folliculinum et au Progesteronum, glaire cervicale plus importante grâce au Gelsenium... L'homéopathie, ça fait de l'effet donc (mais pas en auto-médication !).

     

    6. Ayez des rapports réguliers, mais pas trop !

    Si tel n'est pas votre rythme habituel, ne vous forcez surtout pas à avoir des rapports tous les jours avec votre conjoint dans le but de concevoir un bébé.

    Non seulement, cela ne sert pas à grand chose, puisque, comme expliqué plus haut, vous n'êtes fertile que quelques jours par cycle, mais, en plus, cela risque d'avoir des effets négatifs sur la qualité et la quantité de spermatozoïdes chez Monsieur. Laissez-lui le temps de se "régénérer" !

    Un rapport tous les deux jours, même pendant vos jours fertiles, est amplement suffisant pour vous mettre toutes les chances de votre côté afin de tomber enceinte rapidement.

     

    7. Restez au lit après l'amour

    S'il ne vaut pas la peine de faire le poirier après un rapport pour permettre aux petits poissons de votre conjoint de rejoindre votre ovule, n'hésitez pas cependant à profiter de ce moment "after-sex" pour paresser quelques minutes au lit.

    Certes, il n'est pas indispensable de rester couchée après un rapport pour tomber enceinte (certaines tombent même enceinte avec un rapport sous la douche !), mais, autant mettre toutes les chances de votre côté en évitant une toilette intime après l'amour.

     

     8. Ne stressez trop vite si vous ne tomber pas enceinte aussi rapidement que vous le souhaitez

    Ne criez pas à l'injustice ! Et surtout, ne vous comparez pas à votre voisine ou à la copine qui elle est tombée enceinte le mois suivant l'arrêt de sa contraception !

    Car, en fait, ce n'est pas si courant que ça... Etant donné que la durée moyenne pour tomber enceinte est de 12 mois !

    Ne soyez donc pas (trop) déçue si vous faites partie de cette moyenne et ne vous inquiétez pas d'éventuels dysfonctionnements trop tôt dans vos essais.

     

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  • Envie d'un enfant ? Conception, grossesse et fertilité

     

    Il y a quelques mois encore, je faisais partie de ces femmes dont le désir d’enfant était devenu si intense qu’il dictait mes faits et gestes quotidiens. Ce désir est profondément ancré chez certaines ou au contraire survient presque du jour au lendemain chez d’autres, mais une chose est sûre ; il devient pour nous toutes une obsession s’il n’est pas rapidement assouvi. 

     

    1. S'informer

    Or, la première chose à accepter (et je parle en connaissance de cause) est que la conception, et plus globalement la fertilité, ne sont pas des données maîtrisables (même si c’est de moins en moins le cas de la part du corps médical). Quelle que soit l’intensité du désir d’enfant, il ne s’agit pas de vouloir pour parvenir. Et c’est là, selon moi, la règle de base lorsqu’on se lance dans cette grande aventure qu’est la conception et la grossesse. Ce créneau, que chacune devrait avoir dans un recoin de son esprit, je l’ai acquis au fur et à mesure du temps, à force de lire des témoignages de femmes ne parvenant pas à avoir d’enfant, à force d’essayer, à force d’échouer aussi.

    Or, ces deux ans d’essai interminables auraient été bien plus faciles à vivre pour moi si j’avais tenu cette ligne de conduite dès le départ.

    Dans cette optique, se renseigner sur la fertilité et la conception avant même de débuter les « essais » me semble essentiel, et ce aussi bien pour celles qui auront la chance de tomber enceinte rapidement que pour celles, comme moi, qui devront faire preuve de patience ou devront envisager de se faire aider par le corps médical pour devenir parent.

    N’hésitez pas également à consulter votre gynécologue qui pourra vous conseiller au mieux lorsque vous envisager une grossesse.

     

    2. Et si ça ne marche pas ?

    La plupart du temps, c’est alors que les mois passent et que le test de grossesse reste désespéramment blanc que nous chercherons alors des informations, du soutien (moral et matériel) afin de parvenir à tomber enceinte.

    Pour ma part, courbes de température, tests d’ovulation et visites chez le médecin ont fait partie de mon quotidien pendant plusieurs mois. Mettre toutes les chances de mon côté, tel était mon objectif.

    Malgré tous mes efforts cependant, je n’étais toujours pas enceinte. Je me suis alors tournée vers la PMA (procréation médicalement assistée) pour avoir mon enfant. Je sais, pour avoir beaucoup discuté avec des femmes qui comme moi rencontraient des difficultés, qu’il n’est pas toujours facile de franchir les portes d’un centre PMA. Et pour cause, faire appel au corps médical pour parvenir à réaliser ce qui est supposé être la chose la plus naturelle au monde, c’est matérialiser son problème d’infertilité. C’est accepter cette différence et cette étape n’est pas toujours évidente à franchir.

    Et pourtant, en entrant dans ce monde de la procréation médicalement assistée, force est de se rendre compte que les problèmes de conception concernent un nombre non négligeable de couples.

    Vous trouverez en PMA non seulement une aide concrète provenant de spécialistes pour vous aider à concevoir (IAC, FIV), mais rencontrerez aussi d’autres futures mères en difficultés. Dans ce parcours, le soutien, les échanges (réels ou virtuels) sont essentiels. N’hésitez pas à rechercher des témoignages, à écouter ou lire les parcours d’autres femmes qui comme vous ont dû passer par la case PMA pour concrétiser leur envie d’enfant.

    Seule, et sans informations ni soutien, ce parcours du combattant est encore plus lourd à réaliser. Faites-vous aider, tel est le deuxième conseil essentiel que je puisse vous donner au vu de ma petite expérience.

     

    Que vous envisagiez de faire un enfant ou que vous rencontriez des difficultés pour concevoir, renseignez-vous et surtout, ne restez pas seul ! S’informer sur la conception, rechercher du soutien, des chiffres clés sur la fertilité, c’est ce que propose notamment le site Envie d'un enfant. Vous y trouverez une foule d’informations pour mieux vous préparer à cette grande aventure qu’est la conception d’un enfant, mais également des témoignages de spécialistes de la santé et de couples et maman.


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  • La conception de Jean-Félix : oubliez vos clichés

     

     

     

    Quelle femme en essai bébé n'a pas tenté de donner un coup de pouce à la nature en privilégiant certaines positions sexuelles ou en adoptant la posture "poirier après l'amour?

    Moi en tout cas, j'en ai fait partie, et de longs mois durant.

    Aujourd'hui, cette image me fait sourire. Il y a 4 mois, j'en aurais pleuré de désespoir.

    La majorité de ma vie sexuelle était dictée par un objectif : la conception.

    Adieu la position d'Andromaque durant ma période fertile, bonjour les encouragements silencieux et les images mentales des zozos se battant pour atteindre le col de mon utérus.

    Adieu les câlins spontanés, bonjour les vitamines pour chéri.

    Adieu l'alcool et les bains chaud pour lui, bonjour les TO et l'acide folique pour moi.

    Risible ?

    Oui.

    Surtout quand on sait que Jean-Félix a finalement été conçu sans préméditation sur un appui de fenêtre (je ne vous en dirai pas plus sur la position à part qu'elle n'était pas du tout favorable pour qu'un spermatozoïde atteigne sa cible), que le chéri devait avoir bu 2 litres de vin blanc avec son frérot durant les 3 heures précédentes (sans compter les 3 litres engloutit la veille) et que je n'avais alors pas eu une seule pensée pour Jean-Félix ni pendant, ni après notre câlin arrosé (pas de position poirier pendant les vacances, je me l'étais interdit).

    Résultat 2 semaines plus tard?

    Un TG positif et le début d'une merveilleuse aventure. 

    Comme quoi... Oubliez vos clichés.


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  • Nidation : définition et symptômes

     

     

    J'entends d'ici votre réaction certes appropriée mais un peu désobligeante au titre de cet article.

    "Elle va nous parler d'un truc qu'elle n'a jamais vécu l'infertile ?"

    La réponse est oui.

    Parce que l'avantage (sans doute l'un des seuls d'ailleurs) à être en essai bébé depuis longtemps, est d'avoir eu tout le loisir de lire, lire et relire des bouquins, articles et témoignages sur la conception d'un bébé.

    Et comme  je suis d'une nature généreuse et pas du tout jalouse, je vais encore une fois vous faire partager mon humble savoir.

     

    La nidation : c'est quoi ?

    La nidation (ou implantation) est une étape cruciale de la conception de votre futur bébé. Il s'agit du moment où votre futur embryon creuse son nid (d'où le terme de "nidation") dans la muqueuse de votre utérus.

    Mais revenons quelques jours avant pour bien comprendre.

    Lors de l'ovulation, un ovule est libéré par votre ovaire (gauche ou droit). Si vous avez eu des rapports sexuels avec Monsieur durant les 3 jours précédents cette ovulation, les spermatozoïdes déposés dans le vagin (qui sont ensuite remontés dans votre cavité utérine, puis dans vos trompes) viennent à la rencontre de l'ovule libéré afin de la féconder.

    Si un seul spermatozoïdes y parvient, l'ovule fécondé (appelé dès lors "oeuf") va entamer un long chemin pour remonter la trompe afin de parvenir à l'utérus. Durant ce voyage, appelé migration, qui dure entre 2 et 4 jours, l'oeuf se divise en plusieurs cellules. Les cellules extérieures forment alors une enveloppe appelée "trophoblaste". Arrivé dans la cavité utérine, le morula (masse cellulaire) peut s'implanter.

    Cette implantation de l'oeuf se réalise en plusieurs étapes :

    • la membrane qui entourait jusqu'alors l'oeuf se rompt
    • le blastocyste (amas de cellules composant l'oeuf) "sort" et entre en contact avec la muqueuse de l'utérus (appelée endomètre).
    • Le trophoblaste secrète alors des enzymes qui creuse l'endomètre jusqu'à y être totalement enseveli et secrète ensuite la fameuse hormones HCG dans votre sang, détectable par les tests de grossesse.

     

    La nidation : C'est quand ? Quel jour?

    La nidation se produit en moyenne 7 jours après l'ovulation.

    Il peut cependant y avoir des nidations précoces et tardives. On verra alors le processus de nidation s'accomplir à 5 DPO ou 10 DPO dans certains cas.

     

    Des symptômes de nidation ?

    La question fait débat. La plupart des praticiens vous diront que la nidation ne peut pas se ressentir. 

    Certaines femmes pourtant, expliquent avoir distinctement pu dater la nidation avant même d'avoir fait un test de grossesse positif. Voici les différents symptômes les plus couramment rapportés:

    • Des tiraillements au niveau du ventre
    • Des douleurs similaires à celles des règles (contractions utérines)
    • Des vertiges
    • Des nausées, des douleurs à l'estomac
    • Des pertes vaginales colorées en quantité minimes, roses ou marrons, plus rarement rouges, dont la durée varie de quelques heures à plusieurs jours.
    • Une baisse de température

     

    Les saignements lors de la nidation, est-ce systématique ?

    La réponse est non. Les pertes ou saignements, causés par la sollicitation du la muqueuse utérine lors de l'implantation, ne surviennent pas chez toutes les femmes. 

    Une même femme peut d'ailleurs avoir des saignements à cause de la nidation lors d'une grossesse et pas lors d'une autre.

    N.B : Depuis la rédaction de cet article, je suis tombée enceinte. Je n'ai eu, lors de la nidation, aucune perte rose ou rouge... (et ce n'est pas faute de ne pas y avoir été attentive !). Ce qui confirme que les saignements lors de la nidation sont loin d'être systématiques !)

     

    Quand faire un test de grossesse après la nidation ?

    Une fois solidement nidé dans votre cavité utérine, le trophoblaste commence à secréter l'hormone Bêta HCG, détectable par les tests de grossesse.

    La sécrétion est d'abord timide, puis augmente de manière importante jusqu'au troisième mois de grossesse.

    Elle est détectable en moyenne 2 à 3 jours après la nidation, pour autant que votre test de grossesse soit suffisamment sensible (20 ui). 

     

    La nidation, une étape délicate

    L'implantation de l’œuf dans l'endomètre est une étape qui n'est pas sans risque.

    On estime en effet que 50% des implantations ne se produisent pas, ou mal, entraînant alors une fausse couche précoce passant la plupart du temps, à ce stade (c'est-à-dire avant l'arrivée des règles), inaperçue.

     

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