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La Boulette est une matinale.
C'est pas nouveau.
J'avais déjà du mal à tenir la distance quand elle se réveillait vers 6h00.
Mais depuis quelques jours, je n'y parviens plus.
Car ce n'est plus 6h, mais 5h, voir 4h ou 4h30.
J'arrive à la recoucher, une fois sur trois, pour 45 minutes environ.
Si la Boulette récupère un peu pendant ses longues siestes, ce n'est bien entendu pas mon cas, puisque (malheureusement), les siestes au bureau ne sont pas encore autorisées.
J'accumule donc, chaque jour un peu plus, une fatigue qui je le sais sera difficile à récupérer.
La raison de ces réveils extrêmement matinaux ?
Si seulement je savais...
J'ai pensé aux dents, bien sûr.
A son otite perforée de la semaine passée pour laquelle je suis même allée faire un prélèvement à l'hôpital.
J'ai pensé à d'éventuels bruits nocturnes.
Mais je finis par me résigner.
Il doit y avoir une raison, mais je ne trouve pas laquelle.
Car une fois dans mes bras, la Boulette me montre le salon et ses jouets, et commence sa journée comme s'il était 8h00 du matin.
Elle ne semble souffrir d'aucune douleur.
Elle réclame même son lait.
Et si je la recouche, elle hurle de colère.
Je l'y laisse quelques minutes parfois, priant très très fort pour qu'elle se rendorme.
Mais je finis la plupart du temps par retourner la chercher, en vain, afin qu'elle ne réveille pas tout l'immeuble.
J'ai essayé de la coucher plus tard.
De la coucher plus tôt.
J'ai essayé le perdolan et l'homéopathie.
J'ai été chez le pédiatre.
J'ai essayé de lui parler, chaque jour.
Lui expliquant qu'il était trop tôt, que tout le monde dormait encore, et qu'il fallait qu'elle se repose aussi pour ne pas être fatiguée.
Rien ne fonctionne.
Une passade, probablement.
Mais elle est dure à supporter, celle-là !
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Elle aime plus que tout...
Regarder la lune et les étoiles à travers la fenêtre de la cuisine.
Les pâtes.
Son meilleur ami la peluche Petit ours brun (Cra-cra pour les intimes)
Prendre son bain entourée de ses poupées qui la contemplent aux extrémités de la baignoire.
Les bras de ses parents.
Fermer les yeux tout en dandinant la tête au rythme d'une mélodie qu'elle apprécie.
Les volailles ("Co-co !").
Prendre la main de sa mère pour l'emmener là où elle le désire.
Regarder les albums photos de famille.
Se mouvoir dans tous les sens à la pleine de jeux couverte (hiver oblige).
Apprendre l'alphabet (si si !).
Râler.
Regarder Baby TV.
Dire au revoir à ses poupées, au bateau sur la photo du cadre qui orne notre salon, et à la lumière avant d'aller se coucher.
Boire son biberon de lait dans les bras de sa maman.
Les chatouilles.
Regarder les avions dans le ciel.
Remettre dans le bol les croquettes du chat qui se sont égarées dans la cuisine (notez qu'elle fait la même chose avec la litière dans la buanderie - ce qui entre-nous est bien pratique mais pas très hygiénique).
Les tétines et son doudou (la peluche Myhummy).
Mettre du bazar partout (et quand je dis partout, c'est partout où elle passe... toilette comprise).
Les escargots.
Descendre et monter les escaliers en tenant la main de ses parents.
Les livres !
Décoiffer sa mère afin de recouvrir son visage de cheveux et de pouvoir dire "coucou" entre deux mèche de cheveux.
Les cascades (quitte à se faire "bobo").
Elle déteste...
Devoir subir la moindre contrainte (de quelque ordre).
Les carottes.
Ne pas être au centre de l'attention de ses parents.
Patienter.
Etre changée et habillée.
L'inactivité et l'ennui.
Rester a table plus de 4 minutes.
Les hiboux (ne me demandez pas pourquoi, elle en a peur).
Etre mouchée et mettre des gouttes dans son nez.
Les longs trajets en voiture.
Les grasses matinées (et j'avoue que s'il y a bien une chose que j'aimerais changer chez ma fille, c'est son incapacité à profiter de son lit plus longtemps le matin).
4 commentaires -
J'en avais entendu parler.
Je l'appréhendais un peu.
Mais je pensais que le caractère bien trempé de la Boulette ne pouvait raisonnablement pas être pire.
Je me suis, une fois de plus, fourvoyée.
Le fameux Terrible Two (ou crise des 2 ans, ou encore phase d'opposition) s'est emparé de la Boulette, me laissant une fois de plus perdue quant aux justes réactions à adopter face à cette phase de développement normale, mais tellement déconcertante pour des parents déjà fatigués par 24 mois de nuits trop courtes.
J'ai pourtant lu Filliozat et ses conseils judicieux.
Mais il faut croire que j'ai des lacunes lorsqu'il s'agit d'appliquer la théorie à la pratique.
Principalement lorsque je suis fatiguée, à bout de nerfs, et que la Boulette, elle aussi, est crevée par une journée bien remplie au prégardiennat.
Alors, il arrive que j'en vienne à bout de ma patience qui pourtant a atteint des sommets sans précédents depuis la naissance de ma fille.
Si, la plupart du temps je me trouve trop laxiste et ai l'impression justifiée de m'être fait roulée par une petite chose de 21 mois, il m'arrive aussi de m'en vouloir de ne pas avoir su garder mon calme et d'avoir élevé la voix.
L'équilibre est parfois dur à trouver.
La phase du "non" de la Boulette a débuté.
J'entends ce petit mot teeeeeeellement énervant à longueur de journée.
Non pour mettre les chaussures,
Non pour changer la couche,
Non pour jouer à ça si elle a décidé de jouer plutôt à ça,
Non si le programme télé ne lui convient pas,
Non parfois sans raison. Juste pour le dire...
Et lorsque je ne cède pas, c'est comme si l'heure de la fin du monde avait sonné aux yeux de la Boulette.
Quitte à se rouler par terre en hurlant de protestation.
Alors, certaines fois, lorsque je manque de courage j'esquive.
Je mets tout en oeuvre pour éviter confrontation (quitte à remettre certains principes d'éducation de côté et à passer pour une mère qui cède aux caprices de son enfant).
Après tout, l'objectif est de survivre tout en inculquant un minimum de limites, pas s'esquinter au point d'en perdre le peu d'énergie qu'il nous reste, nan ?
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Toujours présents au rendez-vous et ce dès le début de l'automne, les microbes, qui avaient jusque là épargné (plus ou moins) la Boulette ne lui ont cette fois plus laissé le choix !
Il y a une dizaine de jours, en allant chercher ma fille au prégardiennat, les puéricultrices m'informent que "son otite a percé".
Et, en effet, un liquide jaunâtre s'écoulait de son oreille droite.
J'étais toute étonnée d'apprendre que la Boulette avait une otite (pas de fièvre et comportement général assez bon, même si je réalise à ce moment-là qu'elle était restée scotchée à moi après sa sieste en pleurant 48 heures auparavant, mais cela n'avait duré que 30 minutes).
Bref, j'appelle quand même les urgences pédiatriques (ben oui faut toujours que ça tombe le vendredi soir) qui me rassurent : otite percée = plus de douleur. Si pas de fièvre, rien d'inquiétant.
Et, effectivement, le We se déroule pas trop mal. La Boulette ne semble pas souffrir, mais toussote quand même un peu.
Le lundi soir par contre, la Boulette est de mauvaise humeur, râle pour un rien. Je mets ça sur le compte de la fatigue, ou peut-être des dents.
Mais 2 heures après l'avoir couchée, j'entends la Boulette qui pleure. Je n'ai pas le temps de me lever qu'elle s'arrête et semble se rendormir. Ce cinéma se reproduira toutes les heures, jusqu'à 5 heures du matin où cette fois je me lève et vais la voir.
La Boulette est brûlante de fièvre.
Zut.
Maman prévient le boulot. Ce sera une journée garde malade.
Une visite chez le pédiatre confirmera l'otite percée (qui coule toujours) ainsi qu'une trachéite carabinée.
La Boulette restera 3 jours à la maison mais ne fera plus de fièvre.
Pour éviter toute infection en raison de son oreille qui coule, elle est mise sous antibiotiques.
Elle toussera comme une vieille fumeuse pendant 5 jours (et 5 nuits).
Mais est depuis totalement rétablie (si vous omettez le nez toujours coulant).
Première réelle maladie et poussée de fièvre depuis le début de l'hiver.
En espérant que ce soit la dernière...
2 commentaires -
Comme chaque enfant (et adulte) sur cette terre, la Boulette adore, aime et n'aime pas.
Et, comme depuis qu'elle est toute petite, elle ne fait pas les choses à moitié, et sait très bien comment manifester ses préférences...
La Boulette aime manger.
Oui, mais pas n'importe quoi non plus.
Ainsi, les champignons et les haricots (si et seulement s'ils sont cuits à l'eau) rencontrent un franc succès.
Les poireaux et les carottes en revanche ne font pas partie de son top 10.
Plus viande que poisson, la Boulette se laisse cependant parfois tenter par un peu de saumon fumé.
Alors que le riz est recraché aussitôt en bouche, les pâtes elles pourraient être servies à chaque repas sans modération.
En dessert (ou pour le goûter, ou même en en-cas...), les compotes conservent toujours la pole position. Les fruits en morceaux rencontrent quant à eux de moins en moins de succès... Si quelques raisins ou morceaux de mangue ou de kaki sont parfois tolérés, la traditionnelle banane semble aussi répugnante pour la Boulette que le foie de veau pour sa mère.
Les biscuits peu sucrés spécialement conçus pour les petits sont également bien acceptés, bien que la Boulette préfère largement mordre dans une barre de Léo.
Bonne mangeuse (surtout à la crèche), la Boulette a cependant ses petites exigences à la maison et est capable de repousser violemment son assiette (par terre, c'est plus fun) lorsque le menu ne lui convient pas ou lorsqu'elle n'a plus faim.
Impossible bien évidemment de lui faire avaler quelque chose qu'elle n'a pas décidé de manger (et ce malgré mes tentatives désespérées consistant à la distraire tout en lui enfournant une cuillère dans la bouche).
La Boulette recrache sans une once de gêne, tout en secouant la tête de droite à gauche avec une mine dégoûtée, parfois en criant "nooooon" (comme si elle n'avait pas été assez claire).
Mais, quand elle a faim, pas besoin d'un décodeur.
Soit la Boulette se rend directement devant "son" armoire qu'elle ouvre afin de se servir dans son paquet de céréales soufflées (elle se rend également dans l'armoire d'en face chercher un petit bol en plastique histoire d'y verser ses petites céréales en forme d'étoiles - si petite et déjà si organisée - NB : Penser à lui apprendre à demander à maman avant de se servir seule) , soit la Boulette se pend à sa chaise haute comme un primate tout en gémissant haut et fort sa frustration d'avoir l'estomac vide.
Dans ces cas-là, mieux vaut avoir un repas prêt sous la main histoire d'éviter d'avoir les oreilles qui saignent. Car oui, une Boulette qui a faim ne patiente pas et continue de gémir tant qu'on ne lui présente pas une assiette bien remplie.
A 20 mois, la Boulette ne mange toujours pas à table avec nous.
Pour la simple et bonne raison que son rythme est différent du notre et que, nous adapter à ses horaires est purement utopique en terme de temps de préparation des repas.
Nous attendons donc que ses horaires se régulent un peu (la Boulette mange vers 18h, se couche vers 19h30) pour la faire manger un peu plus tard, et donc avec nous, du moins le soir.
En attendant, la Boulette mange donc sur sa petite chaise haute, avec maman qui joue les imbéciles afin qu'elle accepte d'y rester le temps de finir son assiette...
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