• Petits maux de grossesse du premier trimestre : Poissarde... ou pas!

     

     

    Ah les "petits" maux de grossesse !

    Un bel euphémisme diront certaines. Un qualificatif approprié selon d'autres.

    En période lutéale, on les attend, on les guette, et parfois même on les invente.

    Et quand on les subit, on a plus qu'une envie : qu'ils se fassent la malle!

    Au cours de la grossesse, on les classe généralement par trimestre.

    Le premier étant révolu dans mon cas, j'ai décidé de faire le point.

    Et la conclusion est que je fais partie de la catégorie des "chanceuses" pour qui ces "petits" maux sont restés de taille tout à fait acceptable. 

    Pour la liste des maux, c'est juste en-dessous!

     

    Les nausées matinales

    Sans doute LE maux de grossesse par excellence. Le plus connu. Le plus redouté aussi. Rien de pire en effet (cela va sans dire pour une émétophobe) que de côtoyer la cuvette des toilettes aussitôt le pied posé par terre, et ce durant 3 longs mois.

    La responsable de cet état merdique ? L'augmentation de l'hormone HCG dans notre corps. Elle augmente rapidement pour atteindre son apogée entre la 8ème et la 10ème semaine d’aménorrhée, pour ensuite décliner à partir de la 12ème semaine. C'est la raison pour laquelle les nausées matinales constituent généralement un symptôme propre au premier trimestre et diminuent par la suite (pour les chanceuses, bien entendu).

    J'ai personnellement été relativement bien épargnée par ces fameuses nausées matinales. Quelques barbouillements et dégoûts, parfois accompagnées de légères nausées se sont fait ressentir en fin de journée durant la 7ème et la 8ème semaine, pour disparaître complètement à partir de 9 SA.

    En bonne émétophobe organisée, j'étais parée à toute éventualité : primpéran, Nux Vomica (homéopathie) et biscuits secs ne m'ont pas quitté une minute durant ce premier trimestre.

    Mon conseil : quand vous sentez que votre estomac fait des siennes... mangez! Contradictoire oui, et pourtant tellement utile pour éviter de vomir tripes et boyaux de grand matin!

    Mes aliments fétiches (et les seuls susceptibles d'être acceptés d'ailleurs) : la mangue et la banane. Rajoutez-y un peu de jus de citron et vous devriez vous sentir mieux!

    Pensez aussi à tester l'acupuncture, qui se révèle très efficace contre les nausées! Méthode testée et approuvée par mes petits soins.

     

    Les pipis fréquents

    Allers-retours incessants sur le wc pour uriner 4 ou 5 gouttes est un symptôme fréquent au premier et dernier trimestre de grossesse. Et pour cause, l'utérus grossit, nos organes sont bousculés et, en fin de grossesse, le bébé prend de la place et appuie sur la vessie. Cela sans compter sur le fait que, généralement, la femme enceinte boit plus!

    Pas très glamour et pas très pratique non plus!

    Pour ma part, ce symptôme se fait ressentir principalement le soir, une fois couchée (alors que tu n'as qu'une envie, ne plus bouger un orteil) ainsi que le matin, où ma première pensée va à ma vessie prête à exploser.

     

    La fatigue

    Probablement un des maux les plus courant avec les nausées, la fatigue du premier trimestre est bien souvent incontrôlable. Principale responsable : la progestérone!

    Pour contrecarrer cette envie irrépressible de dormir... Il n'y a rien à faire, à part une sieste!

    Etant une grosse dormeuse à la base (comptez 9h00 de sommeil pour que mon état soit acceptable, 11h00 pour me sentir en forme), je m'étais questionnée quant à savoir s'il me serait possible d'avoir encore plus besoin de dormir qu'à l'accoutumée.

    Réponse affirmative! Principalement durant le deuxième mois, mes soirées consistaient à me mettre au lit à 20h00 (ou à m'endormir comme une marmotte sur le canapé devant le journal télévisé).

    Cet état lamentable s'améliore progressivement, même si à l'heure actuelle je ne pourrais refuser une bonne sieste sur les coups de 14h00...

     

    Les sautes d'humeur

    S'il y a bien une chose que j'ai découvert depuis l'arrêt de la pilule est la puissance des hormones. 

    C'était déja pas fameux avant le TG positif (vous voyez cette période juste avant les règles où vous aboyez sur votre compagnon qui le pauvre est tout à fait innocent?), mais je vous assure que la grossesse n'est pas mieux!

    Passer du rire aux larmes en 40 secondes, avec la grossesse, c'est possible!

    Dans mon cas, je me suis surprise à pleurer devant l'amour est dans le pré et 4 mariages pour une lune de miel.

    Vous avez dit soupe au lait?

     

    Dégoûts et envies alimentaires

    Non, les envies propres aux femmes enceintes ne sont pas un mythe!

    Le comportement alimentaire change avec la grossesse.

    Pour ma part, les légumes et la viande sont devenus mes ennemis n°1, tandis que les cornichons et les sucreries constituent la base de mon alimentation...

     

    Seins sensibles

    Augmentation du volume mammaire, veines apparentes, aréole qui fonce, hypersensibilité... Ces symptômes sont tout à fait normaux même si parfois très dérangeants!

    Je n'ai jamais eu les seins sensibles avant ma grossesse. Je découvre donc peu à peu ce que c'est d'avoir "mal aux seins". Et encore, je pense être bien loin de cette hypersensibilité de la poitrine propre à la grossesse... Je dors toujours sur le ventre et chéri a toujours le droit d'y poser ses mains pour autant que celles-ci me prodiguent un massage délicat.

     

    Les tiraillements et autres douleurs au ventre

    La reine des douleurs du ventre avant la grossesse, c'est bien moi!

    Douleurs pré et post-ovulatoires, pré-menstruelles et j'en passe! Sans pilule, j'étais rarement tranquille...

    De fait, la grossesse est, en terme de douleurs (du moins durant ce premier trimestre), une vraie partie de plaisir me concernant.

    Certes, des tiraillements se font sentir. Certes quelques contractions sont bien présentes. Certes je souffre parfois de crampes et de douleurs dans le dos.

    Mais croyez-moi, je n'ai jamais autant peu souffert que depuis que je suis enceinte. Merci à toi mon Jean-Félix!

     

    Il existe encore bon nombre de petits maux de grossesse durant ce premier trimestre : constipation, petits saignements (il est alors indispensable de consulter), acidité et maux d'estomac, acné, infections urinaires, troubles du sommeil, maux de dos, jambes lourdes, sensibilité des gencives...

    Heureusement pour moi, je ne l'ai ai pas connu. Mais certaines femmes sont moins épargnées que d'autres. Courage à celles qui combinent tous ces "petits" maux de grossesse. Le deuxième trimestre et la chute d'hormones qui l'accompagne constituent généralement une étape clé... Si les symptômes ne disparaissent pas totalement, ils se voient généralement considérablement diminués.


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    Chose promise...

     

    Souvenez-vous...

     

    ...de ce billet publié il y a 5 mois, dans lequel je vous présentais avec amertume le classeur nommé Jean-Félix, créé il y a maintenant plus d'un an. Dans ce classeur s'accumulait résultats et factures d'examens... Monitoring ovulatoire, échographies, pds à gogo, IRM pelvienne, hystérosalpingographie... De longs mois de questions, de stress et d'incertitudes. De longs mois à chercher pourquoi Jean-Félix ne s'était pas encore accroché. Le tout rassemblé dans un classeur.

    A cette époque, j'entrais peu à peu dans une profonde remise en question.

    Jusque là, et bien avant même l'arrêt de la pilule, devenir mère était une évidence. Tomber enceinte n'était qu'une formalité que j'allais accomplir rapidement et sans encombres. Certes je savais que parfois, la vie rendait les choses plus difficiles pour certains couples, mais je n'avais jamais (voulu?) envisager que, pour nous aussi, le chemin pourrait être long et semé d'embûches. L'infertilité et les difficultés étaient réservés aux autres, pas à nous.

    Et pourtant, au fil des mois, j'ai dû me rendre à l'évidence ; je faisais partie des femmes pour qui tomber enceinte allait prendre du temps. Ma petite vie rangée, organisée, relativement sereine et joyeuse, s'est progressivement transformée en un long chemin biscornu au fil duquel je trouvais derrière chaque tournant un nouveau point d'interrogation.

    Mon seul et unique objectif est devenu de comprendre pourquoi, de savoir si oui, et surtout quand allait arriver mon tour. Plus rien d'autre n'avait d'importance que mon but : devenir maman. Plus rien ne me rendait joyeuse. Plus aucun événement n'était attendu avec impatience, excepté le prochain examen et ses résultats. Ma vie était devenue triste et morne. Faire bonne figure faisait partie de mon quotidien.

    Aujourd'hui, quand je repense à ces longs mois, mon estomac se tord et mon cœur se serre encore. Et pourtant, Dieu sait que mon parcours est loin d'être le pire. Très loin même.

    Mais ce parcours est le mien. Et malgré la peine et la douleur que celui-ci a engendré, il m'aura appris qu'il y a certaines choses sur lesquelles nous n'avons aucun contrôle et que, parfois, seule la patience est de mise.

    Je pense alors aux autres. Celles qui attendent toujours. Celles pour qui le parcours est encore plus dur et plus long. Et je ne peux que compatir à cette douloureuse épreuve, car j'ai touché du doigt la noirceur de ce puits qui semble sans fin et dans lequel elles sont plongées jusqu'au cou.

    Aujourd'hui, j'ai rajouté un cœur sur mon classeur Jean-Félix, comme promis. Parce qu'aujourd'hui je suis sortie du puits. Je respire, je souris et je revis. Et j'ai hâte de pouvoir voir ce cœur sur le classeur de toutes celles qui attendent encore.

     


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  • 15 SA

     

     

    La 15ème semaine d’aménorrhée a débuté, et avec elle un petit ventre qui commence à se voir dès le lever (un grand pas puisque jusqu'alors je me réveillais avec un ventre à la Kate Moss).

    Pourtant, toujours aucun gramme supplémentaire ne s'affiche sur la balance.

    Et ce n'est pourtant pas faute de m'empiffrer... 

    Aucune importance. Je sens mon utérus grossir. C'est donc que Jean-Félix grandit.

    Et c'est bien là l'essentiel.

    Je n'ai qu'une hâte : le sentir gigoter!


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  • Bidou à 13 SA... Ca pousse!

     

     

    13 SA il y a 2 jours, et voici le bidou d'hier soir.

    Comme depuis un bon mois maintenant, il pousse durant la journée, mais est toujours aussi plat le matin.

    Si quelqu'un a l'explication de cet étrange phénomène, je suis preneuse car, vous en conviendrez, il est totalement impossible que Jean-Félix rapetisse durant la nuit !

     

     

     


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  • L'annonce

     

     

    L'écho des 12 sa est passée.

    Il est donc temps d'annoncer un peu partout (enfin partout... On se comprend) qu'un Jean-Félix est en train de pousser dans mon ventre.

    J'ai commencé par l'annoncer à mon employeur... qui s'il n'était pas sincèrement ravi pour moi a parfaitement fait semblant de l'être. Il restera à négocier un congé parental ou un jour de télé-travail (préférable au CP pour qu'on s'en sorte financièrement) car je ne sais pas en France mais en Belgique, une place en crèche à temps-plein est difficilement payable (en tout cas pour les gens qui comme nous ont des revenus moyens).

    Soit, l'employeur est informé. Une bonne chose de faite.

     

    Restait l'annonce la plus importante et la plus redoutée... Informer les filles du chéri, mes 2 belles-filles.

    Je disais ici qu'elles demandaient régulièrement pour avoir une petite sœur ou un petit frère.

    A priori donc, la venue de Jean-Félix devait être une belle surprise pour elles.

    Il n'empêche que, famille recomposée ou non, l'arrivée d'un nouvel enfant dans une fratrie suscite toujours des inquiétudes pour les aînés, ou du moins des interrogations. Les filles de chéri étant très "papa", je craignais fortement que cette annonce les chamboule et les angoisse quant à la place qu'elles occupent dans le cœur de leur père.

    Je dois dire que Miss Converses nous a pas mal briffé là-dessus (oui je vous ai pas dit non plus mais chéri et moi on y a été à 2 afin d'en discuter avec elle) et que nous avons avalé ses conseils avec attention.

    Hier soir donc, pas mal stressés (mais peut-être moi encore plus que chéri), nous avons annoncé aux filles qu'elles allaient avoir un petit frère ou une petite sœur.

    Leurs réactions et leurs questions m'ont à la fois surprise, rassurée, bouleversée et émue. Je m'en rappellerai toute ma vie. Les voici dans le désordre.

     

    "Papa c'est pas vrai tu nous fait encore une blague!?" (oui le chéri est blagueur, mais il faut pas abuser quand même)

    "C'est vraiment vrai alors!?" (6 fois on a du leur dire que oui oui c'était vrai)

    "Je suis troooooooop contente!!!" (dit-elle en sautillant en riant tout autour de la pièce pour exprimer son excitation)

    "On pourra l'appeler Violetta??" (elles sont fan... Vous vous doutez bien de notre réponse)

    "Tu ne peux plus boire de coca!!" (ah bon?)

    "J'ai trop hâte que mon frère ou ma sœur soit là" (notez l'absence du "demi" qui m'a mis les larmes aux yeux)

    "Je préfère que tu ne manges plus du tout de fruits ni de légumes, c'est bien plus sécuritaire!" (quand je leur explique que je ne suis pas immunisée contre la toxoplasmose)

     "Il pourra venir dans notre école? Parce que dans la cour de récréation parfois on est avec les petits, et alors on pourra jouer avec lui"

    "Il a une grosse tête!" (quand elles ont vu l'échographie)

    "Pendant ton congé de maternité tu pourras venir nous chercher tôt à l'école avec lui pour qu'on le montre à nos copines?!?"

    "Tu peux nous donner la photo (comprenez l'écho) pour qu'on la montre à maman?" (pas sûr que la môman en question soit ravie de la voir cette "photo" mais soit...).

    "Alors quand j'aurai 100 ans il aura quel âge?"

    Mais la meilleure de toutes.. C'est quand elles se sont penchées sur mon ventre et qu'elles m'ont demandé avec un regard suppliant : "On peut lui faire un bisou?"

    Ce bisou du ventre deviendra probablement un rituel du soir, puisqu'elles m'ont gentillement annoncé qu'il fallait lui dire bonne nuit chaque jour avant de se coucher... "parce qu'il nous entend".

     

    Des craintes, des questions un peu moins "insouciantes", il y en aura probablement dans les prochains mois. Mais je n'aurais pu rêver mieux comme premières réactions.

    Les filles sont ravies et impatientes.. Elles considèrent déjà Jean-Félix comme l'un des leurs. Et c'est, après mon test de grossesse positif, ma plus belle fierté.

     


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