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Par enviedefraise le 5 Novembre 2017 à 14:18
Pour la plupart, le 31 octobre dernier était synonyme de déguisements, de chasse aux bonbons et de citrouille adroitement creusée en forme de visage maléfique.
Chez nous, bien qu'il n'y ait pas eu de Trick or Treat au programme, ce fût un jour mémorable.
Car ce 31 octobre était dernier jour de la Boulette à la crèche.
Cette petite crèche familiale, privée (et qui coûte la peau des fesses), dans laquelle je laissais la Boulette sans l'ombre d'une angoisse.
Désormais, la Boulette ira au prégardiennat de sa future école (ce qui lui assure une place en maternelle l'année prochaine, raison principale pour laquelle nous l'y avons inscrite).
Un grand changement donc qui s'annonce.
Heureusement pour elle (et pour mon coeur de maman qui se fend déjà à l'idée de laisser son bébé dans un environnement inconnu), la Boulette est plutôt du genre casse-cou/qui se laisse pas faire/qui exprime bruyamment son mécontentement (le tout accompagné d'une petite bouille à craquer et d'un mini corps qui laisse insoupçonnée sa force herculéenne et sa volonté à toute épreuve).
De fait, j'appréhende un peu moins ce changement car je sais qu'elle arrivera à s'y acclimater (du moins je l'espère très fort).
A la crèche, la Boulette était "la petite star", "le petit clown" et "le petit chef".
Au prégardiennat, elle se refera très probablement une nouvelle réputation.
Malgré tout, je ne peux m'empêcher de culpabiliser un peu, ayant le sentiment "d'arracher" la Boulette d'un environnement où elle se sentait bien, où elle était écoutée, entourée et comprise, malgré ses petites exigences et son caractère (heureusement compensé par bien des aspects, et notamment un sens de l'humour très apprécié par son papa).
J'imagine qu'une fois bien intégrée au prégardiennat, cette culpabilité s'en ira.
Mais en attendant, on croise les doigts, en espérant avoir fait le bon choix...
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Par enviedefraise le 3 Octobre 2017 à 17:00
La Boulette vient de fêter ses 18 mois.
1 an et demi déjà qu'elle est entrée dans ma vie.
Comme le temps passe vite.
18 mois d'émotions à l'état brut,
d'amour inconditionnel,
de moments intenses, qu'ils soient noirs ou blancs.
18 mois que ma vie a changé du tout au tout.
Des nuits plus courtes et des journées sans pause.
Mais tellement de joie, d'émerveillements et de découvertes.
18 mois qu'elle a fait de moi une mère.
Qu'elle m'apprend la patience et la douceur.
L'anxiété et la peur aussi, lorsque je crains qu'il lui arrive quelque chose.
18 mois que je ne vis plus pour moi, mais pour elle.
Que je donnerai ma vie pour la sienne.
Que j'ai compris ce qu'était l'amour sans concession.
Dans 18 mois, la Boulette aura 3 ans.
Elle sera définitivement passée du statut de bébé à celui de petite fille.
Et si, j'aimerais parfois me projeter dans quelques années juste pour voir à quoi ressemblera ma fille à ce moment-là,
Je donnerais beaucoup plus encore pour figer le temps aujourd'hui et profiter d'elle encore un peu.
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Par enviedefraise le 15 Septembre 2017 à 18:00
Alors, non, à 16 mois, la Boulette ne va pas encore à la maternelle.
Mais hier matin, je me suis rendue dans sa future école (qui se situe littéralement à deux pas de chez nous) pour l'y inscrire.
Armée du Chéri (toujours présent dans les moments importants) et de nos cartes d'identité, j'ai complété les documents d'inscription, tremblant à la fois d'excitation et de stress à l'idée de la première et prochaine rentrée de ma fille à l'école.
"Bon Dieu, il y à 16 mois elle était encore dans mon ventre, et voici que j'envisage déjà son entrée en maternelle"
Le temps passe vite.
Trop vite.
Encore plus vite depuis qu'elle est là, d'ailleurs.
Sa prochaine rentrée au prégardiennat (dans moins de 2 mois) sera déjà un premier cap de franchi.
Le second, dans un peu plus d'un an, sera son entrée chez les grands.
Je suis à la fois fière et impatiente de de voir ma fille grandir.
Mais je souhaiterais encore plus arrêter le temps pour profiter de chaque instant.
#mamandéjànostalgique
6 commentaires -
Par enviedefraise le 11 Septembre 2017 à 20:00
Ces dernières semaines, les progrès de ma fille dans l'apprentissage de la langue des signes fleurissent.
Beaucoup de signes (certains que je signais depuis le début, d'autres plus récents) sont désormais reproduits par la Boulette.
Le biberon, la lumière, le livre, le mot "encore"... auxquels sont venus se rajouter dernièrement les signes "biscuit" et "caca" et "pleurer".
Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais personnellement, et déjà bien avant de donner naissance à la Boulette, je trouvais et trouve indispensable d'inculquer à nos enfants, et ce dès le plus jeune âge, les valeurs du respect des autres et de la politesse.
Je suis peut-être de la vieille école, du haut de mes 30 ans, mais un enfant qui ne dit pas bonjour ni au revoir, qui ne dit pas merci ou s'il te plaît, je trouve ça choquant.
Ô que non je ne suis pas un monstre. Jamais je n'obligerai un enfant à me donner un bisou pour me saluer. Mais un petit signe me paraît être un indispensable, tout comme un rappel des parents lorsque celui-ci est oublié.
Soit, grâce ce petit laïus, vous l'aurez compris, l'apprentissage de la politesse m'est important.
Et cet apprentissage se fait très tôt. La Boulette n'a beau avoir "que" 16 mois, elle comprend énormément de mots et son vocabulaire, même si elle n'est pas encore capable de l'exprimer verbalement, s'enrichit quotidiennement. D'où l'importance pour nous, parents et entourage, de montrer l'exemple. La politesse se doit d'être réciproque. Pourquoi un enfant dirait-il merci à ses parents si eux-mêmes s'adressent à lui sans respect ?
Convaincue que les bébés comprennent beaucoup plus de choses qu'on ne pourrait se l'imaginer de prime abord, et quitte à passer pour une maman naïve, je dis merci à ma fille très souvent. Je lui demande pardon aussi, quand je me trompe ou que je la comprends mal. Je lui dis bonjour, au revoir, à bientôt.
Et ces mots, je les signe en les lui disant.
Moins faciles à comprendre probablement car il s'agit de concepts plutôt que de mots désignant des actions ou des objets, j'ai cependant eu la confirmation, ces dernières semaines, qu'ils étaient bien compris.
Car désormais, lorsque je lui donne quelque chose dont elle a envie, la Boulette me signe merci, elle aussi. Si elle oublie, je le dis "Qu'est-ce qu'on dit à maman ?", et elle me signe alors le mot attendu.
Elle dit bonjour, et au revoir, parfois en envoyant un bisou de loin à la personne qu'elle salue.
La Boulette donc apprend la politesse, et est, grâce à la langue des signes, capable d'exprimer son sentiment de gratitude.
Encore une fois, quel plaisir de signer avec son bébé !
Sur le même thème :
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Bébé signe : Premier signe de la Boulette à 11 mois
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1 commentaire -
Par enviedefraise le 6 Septembre 2017 à 18:00
1 an et 4 mois
74 cm
8kg900
8 dents
Voilà pour les chiffres.
Il y a quelques jours, la Boulette a eu 16 mois.
Pour "fêter" ça, nous avons été chez le pédiatre, chez qui nous ne nous étions plus rendues depuis les derniers vaccins de la Boulette, peu après ses 12 mois.
Grâce à l'été et ses beaux jours, la Boulette n'avait en effet plus été malade (du moins rien d'assez important pour justifier une visite chez le médecin).
Ce qui, pour ceux et celles qui nous suivent depuis un certain temps, est déjà une révolution en soit, puisque durant sa première année, nous lui rendions visite tous les 4 matins, reflux puis maladies successives obligent.
Bref, pour une fois, nous sommes allé chez le pédiatre uniquement pour son rappel de vaccin, et non parce que la Boulette était malade.
J'étais un peu curieuse de connaître le poids et la taille de ma fille, qui me semblait-il avait poussé comme une mauvaise herbe depuis nos dernières vacances, au début du mois de juillet.
Verdict :
+ 2 kg
+ 5 cm
Alors, certes, la Boulette reste un mini format, mais elle a bien poussé.
Et heureusement, finalement, car en 4 mois, la Boulette a également appris à marcher, ce qui lui demande plus d'énergie.
A part ça, le pédiatre nous a quand même annoncé que la Boulette n'avait "que" 8 dents et que ses pré-molaires n'étaient pas encore prêtes à sortir, ce qui annonçait une puberté tardive (vous saviez vous que l’apparition des dents constituait un indicateur pour l'arrivée de la puberté - chez les filles du moins) ?
Les autres grands moments de cette visite furent sans aucun doute les deux piqûres dans les fesses. La Boulette a hurlé, bien sûr, de douleur, mais aussi de colère.
Rarement je ne l'avais vue aussi énervée.
D'abord surprise, elle s'est mise à pleurer après la première injection.
Lors de la seconde, elle a poussé des hurlements qui ne se sont plus arrêtés, et qui ont d'ailleurs alerté la secrétaire médicale (le pédiatre s'était déjà fait la malle) - "elle a pas l'air contente votre petite!" (sans blague).
Il a fallu attendre d'être sorti du cabinet, sur le trottoir (après l'avoir rhabillé tant bien que mal, être sorti du cabinet pour aller payer la consultation - comptez 15 bonnes minutes) pour que la Boulette s'arrête de pousser des cris stridents et se calme enfin.
- Ô bonheur des oreilles -
J'avais un peu peur que la Boulette reste traumatisée, mais une fois rentrée à la maison, elle a continué à mener sa petite vie comme d'habitude, et n'a heureusement pas fait de réaction à ces vaccins dans les jours qui ont suivi.
Notez aussi que depuis cette visite, la Boulette ne quitte plus son petit stéthoscope (héritage de ses deux grandes sœurs) qu'elle trimbale autour de son cou, s'arrêtant régulièrement devant quiconque l'accepte (peluches et poupées comprises) pour apposer le pavillon (j'avoue, j'ai dû consulter google pour le terme) sur la poitrine de son nouveau patient.
Futur médecin, la Boulette ?
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